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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 15:43

Nos amis de La Maison Islamo Chrétienne nous informent de leurs nouvelles publications (pour accéder aux articles, cliquer sur les titres en rouge) :



Dossier "Faire la vérité"
Qui est dans la vérité : le musulman ou le chrétien ? A poser la question en ces termes, nous ne pourrons jamais nous rencontrer. Pire, nous risquons de nous blesser. Commençons par la rencontre ; inventons un langage commun ; vivons ensemble ! Ce qui naîtra alors dépassera nos affirmations et nos convictions : nous pourrons appeler « Vérité » ce que nous vivrons. Autre que les vérités que nous croyons - mais pas sans elles - se propose la vérité que nous pouvons construire. Faire la vérité : tel est le thème de ce dossier.

Dans la rubrique Questions impertinentes : "Pouvoir politique et religion"
…« Lorsqu’une vérité religieuse rencontre les convictions d’une société séculière, une vigilance s’impose ». Mohammed Benali développe cette idée en répondant à ceux qui lui reprochaient la compromission de l’Eglise avec l’Empereur Constantin. 


Dans la rubrique de Maître Buttin: "Faire la vérité sur Gaza"
Maurice Buttin se réfère à un article de Ha’aretz pour contester le philosophe B.H. Lévy. Celui-ci prétend qu’il n’y a pas de blocus à Gaza.
Nous tenons à signaler que Maurice Buttin a reçu, il y a quelques mois, des mains du président du Sénat, Jean-Pierre Bel, le 19ème prix littéraire des "Nouveaux Droits de l'Homme", attribué à son livre, "BEN BARKA, Hassan II, de Gaulle, ce que je sais d'eux" (éditions Karthala), et pour sa vie de militant au service des Droits de l'Homme.

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 06:47

idaho-copie-1Le 10 mai dernier, François Hollande, qui venait tout juste d'être élu, a reçu dans son quartier général, rue de Ségur, Louis-Georges Tin, président du Comité IDAHO (International Day Against Homophobia and transphobia), et Alexandre Marcel, vice-président du Comité IDAHOFrance.

Lors de cet entretien, Louis-Georges Tin a demandé au président de la République de porter aux Nations Unies une résolution en faveur de la dépénalisation universelle de l'homosexualité.

Comme l'a expliqué le fondateur de la Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, ce texte doit être voté cette année, absolument. En effet, pour avancer dans ce domaine, le soutien de la diplomatie américaine est indispensable. Or, en novembre 2012, il se pourrait que les conservateurs remportent les élections présidentielles. Dès lors, on ne pourrait plus compter sur le soutien des Etats-Unis, et tout espoir de résolution serait suspendu pendant 4 ans, voire 8 ou 12 ans.

C'est pourquoi il faut utiliser sans tarder la fenêtre de tir qui sera ouverte jusqu'à la fin de l'année, et qui se refermera peut-être après. Mais pour envisager une résolution à l'automne, il faut l'annoncer dès maintenant, et y travailler au plus tôt. Voilà en somme les idées qu'ont défendues Louis-Georges Tin et Alexandre Marcel. Déjà sensibilisé à ces questions, François Hollande s'est engagé à porter cette résolution dans l'année, et a invité le Comité IDAHO à suivre le dossier avec ses collaborateurs.

Or, depuis six semaines, il apparaît que les collaborateurs du président, à l'Elysée, à Matignon et au Quai d'Orsay, ne cessent de tergiverser, et de repousser à plus tard ce qui est une urgence absolue. A vrai dire, cela fait plus de deux ans qu'il en est ainsi. Le président du Comité IDAHO avait personnellement rencontré M. Kouchner, ministre des affaires étrangères de l'époque, qui s'était engagé à porter la résolution sans retard ; puis, après son départ, Mme Alliot-Marie, avait pris le même engagement, mais sans suite. Par la suite, les collaborateurs de Nicolas Sarkozy s'était également engagés à porter ce texte au plus tôt. Chaque fois, l'urgence a été ajournée : la frilosité ambiante, le manque d'intérêt pour le sujet, les urgences qui s'imposaient ailleurs (selon le moment, le printemps arabe, la Libye, l'Afghanistan, la Grèce, la Syrie, etc.) font que la question de la dépénalisation a toujours été remise à plus tard.

C'est pourtant un scandale permanent. Dans 80 pays environ, l'homosexualité est considérée comme un crime, un crime passible de la peine capitale dans 7 pays. « Dans le monde entier, des femmes et des hommes sont jetés au cachot, juste à cause de leur amour. Or l'amour n'est pas un crime », a déclaré Alexandre Marcel, vice-président du Comité IDAHO-France. Certes, le gouvernement vient de s'installer, mais le calendrier international ne se règle pas sur le calendrier français, et cela fait plus de deux ans que les dirigeants de la France ne tiennent pas leur parole.

« En 2008, déjà, les experts auto-proclamés nous expliquaient qu'il est urgent... d'attendre, a expliqué Louis-Georges Tin. A l'époque, nous demandions que la France porte une déclaration, et ils s'y opposaient vigoureusement. Le bras de fer a été très rude, mais finalement, nous avons gagné : le Comité IDAHO a porté avec Rama Yade une déclaration aux Nations Unies, qui a été une première historique, tout le monde le reconnaît. Maintenant qu'il s'agit de faire une résolution, c'est-à-dire un texte plus contraignant, les mêmes frileux viennent à nouveau nous expliquer qu'il est trop tôt, qu'il faut donner le temps au temps, etc. Ca suffit ! »

Pourquoi les collaborateurs du président ne respectent-ils pas sa parole ? Pourquoi François Hollande n'intervient-il pas pour imposer sa volonté ? Serait-ce donc la première trahison de son mandat ? Evidemment, toutes ces questions se posent. Quoi qu'il en soit, le Comité IDAHO a indiqué à l'Elysée que trois de ses membres commenceraient une grève de la faim le lundi 25 juin à 10h, pour protester contre cette inaction et ce mensonge, qui condamnent au désespoir des milliers d'hommes et de femmes, qui vivent dans les prisons de l'homophobie, de la haine et de l'intolérance.

A quelques jours de la Marche des fiertés de Paris, qui aura lieu samedi 30 juin, le président du Comité IDAHO a rappelé : « Je soutiens évidemment l'égalité des droits, mais je ne peux pas abandonner les homosexuel.les qui croupissent en prison, sous prétexte que maintenant, je vais enfin pouvoir me marier. Nous espérons que la France tiendra enfin les engagements qu'elle a pris depuis plus de deux ans, mais il est vrai que l'attitude des gouvernements successifs est à la fois pleine de lâcheté et de cruauté. C'est la mort dans l'âme que nous entamons cette grève de la faim », a conclu Louis-Georges Tin.

 

www.idahofrance.org

www.dayagainsthomophobia.org

 

 

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 15:37

Attac.gifLa crise européenne est arrivée à un point crucial. Aveugles volontaires, nos dirigeants s’obstinent dans des politiques brutales d’austérité alors que la crise provient des dérives de la finance et de l'absence d'une véritable solidarité européenne.
 
Le "Pacte budgétaire" a été élaboré par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy pour corseter définitivement les politiques économiques, et imposer l'austérité au mépris du débat démocratique et contre les aspirations des peuples.
 
François Hollande se prépare à le faire ratifier par le Parlement nouvellement élu s’il parvient à faire adopter tout ou partie du "Pacte pour la croissance" qu’il propose aux autres dirigeants européens. Mais seul un débat démocratique avec une large participation populaire peut légitimement trancher sur des enjeux aussi essentiels.
 
A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, des responsables associatifs, syndicaux et politiques et des chercheurs lancent une lettre ouverte à François Hollande : "Non au Pacte budgétaire, pas d’Europe sans citoyens !", demandant l’organisation d’un débat tranché par un référendum.

 

Lettre ouverte à François Hollande pour un référendum sur le Pacte budgétaire : http://www.france.attac.org/lettre-ouverte-francois-hollande-pour-un-referendum-sur-le-pacte-budgetaire

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 08:06

resfMercredi 27 juin 14h30 rassemblement devant la sous-préfecture d’Antony pour demander la régularisation des familles ayant des enfants scolarisés. En particulier deux familles dont les enfants sont scolarisés à Bagneux.

Jelena et Ratko Radovanovic ont Serbes, ils vivent en France depuis 2007 et y ont eu deux enfants : Una (4,5 ans) en grande section maternelle à l’école Maurice Thorez. Son frère Vuk (bientôt 3 ans) est inscrit pour septembre. Les parents travaillent, élèvent leurs enfants, une famille comme il en existe tant à Bagneux. Ils doivent pouvoir continuer à le faire, il leur faut un titre de séjour.

Nelson Manuel, père de trois enfants (Élisa, 10 ans, Sinaï, 7 ans, Jade, 3 ans a une longue et tragique histoire (voir sur Médiapart : http://blogs.mediapart.fr/blog/resf/090512/une-vie-en-france-aujourdhui). Il est Angolais, ses parents ont été tués dans la guerre civile, il avait 8 ans, il est arrivé en France par bateau, dans un conteneur, avec quatre compagnons. Deux d’entre eux sont morts pendant le voyage. Il a ensuite connu une vie d’errance, protégé et exploité dans la communauté angolaise. Il a vécu sous de fausses identités, a fait de la prison. Il a ensuite rencontré Haoua, s’est rangé et a travaillé sous un faux nom pour nourrir ses enfants.  Vivant en France depuis 31 ans, alors qu’aucun service de l’état sauf la police  ne s’est intéressé à lui depuis son enfance,  alors qu’il est père de trois enfants dont il s’occupe quotidiennement et qui ont besoin de lui, il est évidemment hors de question qu’il soit expulsé et interdit de territoire. Il doit recevoir un titre de séjour pour pouvoir vivre, travailler, élever ses enfants.

 

Accompagnés d’élus, de parents, d’enseignants, d’habitants de Bagneux et d’autres villes de l’arrondissement, nous irons dire au nouveau sous-préfet d’Antony qui ne l’a peut-être pas très bien mesuré, qu’y compris au temps du sarkozysme triomphant la population de l’arrondissement d’Antony s’est toujours montrée solidaire des familles sans papiers. Ce n’est pas aujourd’hui, avec un nouveau sénat, un nouveau président et une nouvelle assemblée qu’elle va davantage laisser faire.

 

                                                                  Des papiers pour Jelena et Ratko Radovanovic !

                                                                                 Des papiers pour Nelson Manuel !

                                                                Des papiers pour les parents d’enfants scolarisés

                                      RASSEMBLEMENT MERCREDI 27 JUIN 14h30
                                                     SOUS-PREFECTURE D’ANTONY
                                                                RER Croix-de-Berny
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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 08:01

resfLycéens en rétention, menaces d’expulsion en famille, familles démembrées, enfants empêchés de rejoindre leur mère, du point de vue des familles et des jeunes majeurs sans papiers, on a pour le moment du mal à voir le changement depuis l’expulsion de Guéant. Daniel Cohn-Bendit estime que Valls a chaussé les pantoufles de Guéant… les faits rapportés ci-dessous ne le démentent pas.

Il est évidemment hors de question d’accepter de  la nouvelle présidence ce qu’on trouvait odieux sous l’ancienne. Sarkozy est parti, sa politique doit dégager aussi.

Il faut le faire savoir, aussi longtemps qu’il le faudra, pour que le changement, ce soit maintenant, vraiment, et, pour commencer qu’un moratoire sur les expulsions soit décidé !

Cette semaine encore, deux lycéens étaient en rétention, un élève du lycée du lycée Marcel Desprez (75011) et un élève du lycée professionnel d’Abbeville (Somme). Tous deux ont finalement été libérés sur décision de justice. Le ministère qui avait été informé n’a rien fait.

 

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 23:01

Ce 23 juin est inauguré le square Saint-Bernard Said Bouziri à Paris.

Pour tous ceux qui se sont engagés (notamment les militants de la section) pour le droit de vote de tous les étrangers aux élections locales, Saïd Bouziri restera le symbole de ce combat.

 

Ci-dessous l'hommage de Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des droits de l'Homme à Saïd Bouziri.

 

--- 

 

Pour Saïd, en souvenir, en hommage, en amitié

 

Que serait le courage sans le sourire ? Il suffisait de voir Saïd et… on souriait. Même si la période était sombre, les perspectives difficiles, il suffisait qu’on l’aperçoive arriver dans la salle de réunion et, voilà, ça y était, on souriait. On souriait parce que… mystère. Il y avait évidemment son sourire à lui, lumineux, en tous temps et toutes saisons, mais il y avait davantage, une sorte d’allant, un optimisme effacé, propre à ceux qui en ont vu, et qui ont appris à ne pas confondre luttes et lamentations. On souriait aussi parce qu’on savait que Saïd venait de loin, qu’il avait traversé bien des tempêtes, qu’il avait rendu coup pour coup et que s’il avait réussi, cela valait bien la peine de poursuivre. Oh, le bonhomme ne payait pas de mine : ramené à des critères de commissariat, il était moyen : taille moyenne, corpulence moyenne, nez moyen… Type ? Ah, nord-africain, monsieur le commissaire, sans conteste. Nord-africain ? Saïd Bouziri, né et mort tunisien, était surtout l’image même d’une humanité résolue à ne pas se laisser enfermer ni dans des murs, ni dans des clichés.

Saïd avait connu l’exil, la stigmatisation sociale, le racisme inavoué. Comme des milliers d’autres avant lui, avec lui et hélas, après lui. Il ne s’y était pas laissé enfermer. En novembre prochain, il y aura trente ans qu’avec Jean-Paul Sartre et Michel Foucault, deux mille manifestants étaient venus soutenir la grève de la faim de Saïd au square de La Chapelle, qui faisait apparaître en pleine lumière, pour la première fois, un mouvement autonome des travailleurs immigrés dans ce pays. Le « Mouvement des travailleurs arabes », les grèves de 1973, « Radio Soleil Goutte d’Or », et bien sûr « Génériques », cette magnifique et si productive aventure tissant les fils du passé, du présent et de l’avenir commun, portée pendant des décennies par Saïd et par Driss El Yazami au long de plus de trente-cinq années de fraternelle amitié…

Saïd, avec son sourire mais surtout son courage, sa ténacité, aura contribué à changer l’histoire civique et sociale française ; il l’aura fait aux côtés de milliers de femmes et d’hommes qui furent ses compagnons d’exil et de lutte pour la défense des droits de tous. Et en se confondant avec eux, démontrant ainsi une modestie vraie, qui devrait être celle de tous les militants. Très loin de celles et ceux qui ne trouvent goût à la vie que du haut d’une tribune, Saïd était d’abord écoute. L’attention vraie qu’il portait à chaque être humain, l’inquiétude jamais apaisée de n’en avoir pas assez fait, de n’avoir pas été assez vigilant, la modestie d’un militant du collectif qui n’a cure des compétitions d’egos, l’éloignait des hommages convenus et des cérémonies officielles.

C’était, pour le dire simplement, un combattant, c’est-à-dire le contraire d’un ancien combattant. C’est d’ailleurs l’image que les militants de la Ligue des droits de l’Homme garderont, dans leurs esprits et dans leurs cœurs. Saïd reste pour la Ligue des droits de l'Homme ,  dont il fut le très sourcilleux trésorier national, le symbole de décennies d’engagements partagés avec le groupe de travail « Etrangers et immigrés », de la longue marche vers le droit de vote de tous les étrangers aux élections locales, de la naissance de la « Votation citoyenne ». Le jour, peut-être proche, où cette victoire sera remportée, notre cœur se serrera en pensant à lui, comme il s’est serré lors du printemps arabe en Tunisie. Saïd aurait, j’en suis certain, adoré scander « Dégage ». Et l’entendant, nous en aurions souri, à plein cœur.

Sa mort si injustement prématurée n’a pu et ne pourra effacer tout ce qu’il a construit pendant plus d’un quart de siècle, ce qu’il a partagé sans réserve, ce qu’il nous a transmis de si précieux, avec cette ténacité inébranlable qui nous fascinait tous, avec la force de conviction de celui qui ne hait pas mais qui ne renonce jamais face à l’injustice.

Le square Saint-Bernard, dans ce 18e arrondissement de Paris, qui était si pleinement le sien, porte depuis février 2012 le nom de Saïd Bouziri. C’est bien le moins, penseront tous ses amis et camarades de combats pour les droits et pour la dignité humaine. Mais la richesse et la beauté de ce qu’a été sa vie, de l’homme qu’il était, ne peuvent se résumer à quelques mots gravés sur des plaques de rue, ni à quelques paroles officielles. Elles restent vivantes en chacun de nous, tant que nous restons fidèles à tout ce qu’il a été, et que nous faisons exister ce à quoi il a consacré son existence. Le monde a besoin, plus que jamais, que tout cela ne se perde pas. Le monde a besoin que nous soyons à la hauteur de ce qu’il nous a donné.

Pierre Tartakowsky

Président de la Ligue des droits de l’Homme

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 10:54

Masayasu Eguchi, réalisateur japonais habitant à Issy-les Moulineaux, est allé à Fukushima. Rencontres, échanges, visites des lieux dévastés : les habitants veulent témoigner.

Un film, "Le printemps de Hanamiyama", est réalisé.
Pour le monter et le diffuser, le réalisateur propose de coproduire ce film à hauteur de ses moyens dès 1 euro.

Plus de précisions :
http://www.touscoprod.com/project/produce?id=243

 

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 08:41

surveillance-montrouge.jpgDans la rue, dans les magasins, les transports en commun, les bureaux, les immeubles d'habitation, difficile d'échapper aux 935 000 caméras installées en France. Depuis mars 2011, la CNIL (Commission nationale informatique et libertés) est compétente pour contrôler l'ensemble de ces dispositifs sur le territoire national.

 

On compte 897 750 caméras autorisées depuis 1995, dont 70 003 pour la voie publique et 827 749 pour les lieux ouverts au public (commerces par exemple) (chiffres issus du rapport 2011 du Ministère de l'intérieur relatif à l'activité des commissions départementales). La CNIL a quant à elle reçu 35 000 déclarations de dispositifs de vidéosurveillance depuis 1978 (pouvant être constitués de une à plusieurs dizaines de caméras). Ceux-ci concernent principalement la vidéosurveillance au travail.

 

La CNIL a reçu en 2011 plus de 360 plaintes relatives à la vidéoprotection et la vidéosurveillance, ce qui représente une augmentation de 32% par rapport à 2010. 60% de ces plaintes (soit 215 plaintes) concernaient la vidéosurveillance au travail (+ 13% par rapport à 2010).

La CNIL a procédé à 150 contrôles de dispositifs de vidéoprotection en 2011 et déjà 80 en 2012.
À cette occasion elle a constaté :

- une nécessaire clarification du régime juridique ;
- une information des personnes insuffisante ou inexistante ;
- une mauvaise orientation des caméras ;
- des mesures de sécurité insuffisantes.

 

Source : CNIL

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 08:37

soshomo.gifCommuniqué SOS homophobie :

 

SOS homophobie, association de lutte contre les discriminations à raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre, le constate tous les jours parmi les victimes qui la contactent ou les personnes qu’elle rencontre au cours de ses actions : les familles homoparentales existent. Bien qu’elles rassemblent selon l’APGL (Association des parents gays et lesbiens) environ 300 000 enfants rien qu’en France, elles sont pourtant dépourvues de la plupart des droits dont bénéficient les familles dont les parents sont hétérosexuels. Sur cette question la France accuse chaque jour un retard plus important , comme en témoignent encore deux arrêts rendus par la Cour de cassation le 7 juin 2012.

 

Dans ces deux affaires, des couples de même sexe binationaux avaient adopté un enfant, l’un au Canada, l’autre en Angleterre. Venant vivre en France, ces couples demandent à la justice française de reconnaître les jugements étrangers ayant prononcé ces adoptions. Dans les deux cas la Cour de cassation refuse arguant de ce que la reconnaissance de l’adoption d’un enfant par un couple de même sexe non marié serait contraire à l’ordre public international français.

La Cour de cassation marque ce 7 juin un arrêt des minimes évolutions que les juges avaient voulu consentir aux familles homoparentales ces dernières années. En effet, en juin 2010, la Cour de cassation avait étrangement admis que la reconnaissance d’une délégation d’autorité parentale au sein d’un couple de même sexe binational n’était pas contraire à l’ordre public international français, alors que cette délégation était jugée, le même jour, contraire à l’intérêt de l’enfant au sein d’un couple de même sexe français.

 

Si désormais les familles homoparentales binationales ont plus de droit que les familles homoparentales françaises, elles ne peuvent toujours bénéficier que de droits sommaires. Parce que les juges continuent à se référer à un ordre public dépassé, discriminant et qui maintient ces familles dans une insécurité juridique intolérable, il est plus que temps pour le législateur d’agir afin d’assurer enfin l’égalité des droits entre toutes les familles.

 

Les élections législatives du 17 juin dernier ont permis au parti présidentiel d’obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale. SOS homophobie rappelle donc les engagements du Président de la République au cours de la campagne électorale et notamment en réponse au questionnaire que notre association lui avait fait parvenir : « Dès la première année de mon mandat, je proposerai donc l’ouverture de l’adoption conjointe à tous les couples, de même sexe ou de sexes différents, concubins, pacsés ou mariés. L’adoption d’un enfant sera également ouverte au concubin, au partenaire de pacs ou à l’époux de son unique parent, sans discrimination. »

 

Pour aller plus loin : http://www.sos-homophobie.org/presidentielle/presidentielle-2012-reponses-de-francois-hollande-au-questionnaire-de-sos-homophobie

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 08:16

resfUna, élève de moyenne section maternelle de l'école Maurice Thorez à Bagneux aura cinq ans en novembre. Son petit frère Vuk (deux ans et demi) la rejoindra à la rentrée, en petite section.
Leurs parents Jelena et Ratko Radovanovic s'occupent d'eux et travaillent. La vie de tout le monde ? Presque. Parce que Jelena et Ratko sont Serbes,  et même s'ils sont établis en France depuis plus de cinq ans, que leurs enfants y sont nés et y ont toujours vécu, ils n'ont pas de papiers.
Plus même, le nouveau sous-préfet d'Antony (qui a pris ses fonctions une semaine avant le deuxième tour des présidentielles et qui, auparavant, avait passé des années comme directeur au ministère de l'Identité nationale chez MM. Hortefeux et Besson) a répondu par une Obligation de quitter le territoire (OQTF) à leur demande de régularisation. Autrement dit, ils peuvent être expulsés au premier contrôle de police, ensemble ou l'un des parents seul, l'autre restant ici avec les enfants.
L'idée qu'un enfant puisse être arraché à sa vie, à son école ou privé de l'un de ses parents à l'improviste, simplement parce que les parents n'ont pas le bon papier est insupportable, pour nous, enseignants, parents, habitants de Bagneux et d'ailleurs. Nous demandons qu'un titre de séjour Vie privée et familiale soit délivré aux parents d'Una et de Vuk.

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Présentation

  • : Ligue des Droits de l'Homme : LDH Bagneux-Malakoff-Montrouge
  • : Présentation des actions de la LDH dans le sud du département des Hauts-de-Seine
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