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A l'occasion des élections régionales, la Fédération des Hauts-de-Seine de la Ligue des droits de l'Homme a adressé un questionnaire à toutes les têtes de liste départementales des Hauts-de-Seine. Les questions étaient les suivantes :

Mixité sociale :
Comment comptez-vous favoriser la mixité sociale dans notre région durant votre man-dat ? Comment comptez-vous procéder pour que le logement social soit mieux réparti dans l'ensemble des communes ? Des démolitions d’habitats sociaux sont prévues (notamment La Lutèce à Châtenay-Malabry), quelles actions envisagez-vous pour y remédier ?

Droits des femmes :
Parce que l'avortement est un droit, vous engagez-vous à maintenir les structures publiques existant en Ile-de-France, qui pratiquent les interruptions de grossesse et à garantir leurs moyens de fonctionnement ?
Lutte contre les discriminations :
Les Roms sont des Européens comme nous. Le sont-ils réellement ? Quelles mesures proposez-vous de prendre pour :
 - mener des actions de sensibilisation en direction des collectivités locales afin qu’elles participent à l’effort commun pour mettre en place des solutions adaptées pour abriter les familles et scolariser les enfants ;
- développer une information pour lutter contre l’exclusion dont les Roms sont vic-times.

Logement étudiant :
Concernant la réhabilitation des bâtiments de la résidence universitaire Jean Zay d'Antony, vous engagez-vous :
- à réaliser effectivement en 2010 les travaux de réhabilitation budgétés
- à ne pas procéder à une quelconque destruction de logement social étudiant sans reconstruction préalable sur place en quantité, surfaces et accessibilité au moins équivalentes.



Vous trouverez ci-dessous les réponses qui ont été reçues :

LOLaurence Viguié, tête de liste Lutte ouvrière dans les Hauts-de-Seine (liste conduite par Jean-Pierre Mercier au niveau régional) - réponse reçue le 16/02/2010 :
Mixité sociale :
La non mixité sociale – c'est-à-dire le fait qu’il existe, comme aujourd’hui, d’un côté de véritables ghettos pour pauvres, et de l’autre, selon l’expression célèbre d’un sociologue, des « ghettos du gotha » – résulte de multiples facteurs :
• avant tout, le niveau de vie extrêmement bas d’une immense partie de la population travailleuse, dont les salaires et, plus encore, les allocations chômage ou retraites ne permettent pas d’espérer vivre ailleurs que dans des cités de plus en plus délabrées, ou des villes-dortoirs de plus en plus éloignées du centre de la région ;
• deuxièmement, le niveau véritablement indécent qu’atteignent les loyers en Île-de-France ;
• troisièmement, la politique de discrimination scandaleuse de certaines communes riches, qui ne respectent pas les prescriptions de la loi SRU sur le pourcentage de logements sociaux ;
• enfin, l’offre très largement insuffisante de logements sociaux en Île-de-France, très en-dessous, aux dires de la Fondation Abbé-Pierre, de la demande.
Le problème, pour nous, n’est pas tant la mixité sociale que l’impérieuse nécessité d’assurer à chaque ménage en Île-de-France la possibilité de se loger de façon digne. Pour cela, la première mesure à prendre serait d’imposer une augmentation générale des salaires pour permettre à chacun de pouvoir payer un loyer à la hauteur de ses besoins, ainsi qu’une augmentation de toutes les allocations chômage et vieillesse. Il serait également urgent d’appliquer la loi de réquisition de 1945 qui permettrait de réqui-sitionner immédiatement les logements vides afin de faire face aux situations les plus urgentes.
Nous considérons également qu’il faut lutter contre les comportements scandaleux des bailleurs pri-vés, qui demandent des garanties invraisemblables aux candidats locataires – cette situation amenant des travailleurs pourtant en CDI à se voir refuser l’accès à un logement s’il ne gagne pas trois, voire quatre fois le prix du loyer. La Région – et l’État – devraient faire pression de façon autoritaire sur les bailleurs pour interdire de telles pratiques – c'est-à-dire les menacer de réquisition immédiate s’ils ne cèdent pas.
Il serait également urgent que l’État et les Régions mettent en œuvre immédiatement un plan de construction d’urgence de logements sociaux de qualité – ce qui aurait pour double avantage non seulement de permettre de loger les milliers de mal-logés, mais de donner du travail à des milliers de chômeurs, ouvriers du bâtiment, architectes, ingénieurs, électriciens, peintres, etc. Plutôt que de dépenser de l’argent à fonds perdus pour subventionner des entreprises qui prennent les subventions et licencient quand même, les régions emploieraient mieux leurs fonds à financer directement un tel programme.
Il faudrait également sanctionner beaucoup plus durement les communes qui refusent d’intégrer des logements sociaux dans leur plans d’urbanisme.
Enfin, concernant les démolitions d’habitats sociaux, elles peuvent se justifier dans le cas d’habitats délabrés ou insalubres, ce qui est hélas bien souvent le cas. Mais elles ne doivent se produire qu’avec la contrepartie impérative que les personnes qui y habitaient soient immédiatement relogées dans des con-ditions plus favorables, et certainement pas aux confins de la région… voire dans des hôtels comme on le voit parfois.

Droits des femmes :
Le droit à l’avortement libre et gratuit a toujours fait partie des combats de Lutte Ouvrière, dont je rappelle que l’ancienne porte-parole Arlette Laguiller a été l’une des figure du Mlac dans les années 1970. Ce droit est aujourd’hui mis à mal de toutes les manières possibles. Nous sommes évidemment convaincus qu’il faut non seulement « maintenir les structures publiques » existantes mais surtout les renforcer. Dans une période où l’AP-HP parle de supprimer trois à quatre mille postes dans les deux années qui viennent, il ne fait aucun doute que les structures pratiquant les IVG seront les premières visées. Il faut impérativement rompre avec cette politique criminelle et, au contraire, créer des postes et des structures nouvelles pour que les femmes puissent pratiquer librement et sans contrainte les IVG.

Lutte contre les discriminations :
La question des Roms fait partie de celle, plus large, des immigrés et des sans-papiers. Je précise tout d’abord que Lutte Ouvrière est favorable à la régularisation immédiate de tous les travailleurs sans papiers, ainsi qu’au droit de vote de tous les étrangers, à toutes les élections.
Mais au-delà, la question de l’accueil et de la scolarisation des Roms rejoint les problématiques générales du chômage, du logement, et des moyens alloués à l’école. C’est en donnant aux travailleurs immigrés la possibilité d’avoir un emploi digne que leur intégration pourrait être assurée. Pour ce qui est de leur accueil, il faudrait évidemment que les collectivités aient les moyens de mettre à la disposition des Roms des aires d’accueils salubres, confortables, et non de véritables décharges publiques comme c’est trop souvent le cas.
En matière de scolarisation, la politique du gouvernement qui vise à fermer encore et toujours plus de classe, et à faire chaque année des coupes claires dans le budget de l’Éducation nationale, amène infail-liblement les populations les plus fragiles à se retrouver coupées du système scolaire. Il faut rompre avec cette politique scandaleuse, et embaucher massivement dans l’Éducation nationale.

Logement étudiant :
Naturellement, si nous avions quelque responsabilité que ce soit dans un Conseil régional, nous consacrerions une partie de l’argent économisé en coupant l’aide aux entreprises licencieuses à assurer des conditions de logement décentes aux étudiants. Et au-delà, nous chercherions à imposer des mesures d’aide permettant d’éviter que des centaines de milliers d’étudiants issus des classes populaires soient réduits à travailler parfois 20 ou 30 heures par semaine pour pouvoir financer leurs études – situation actuelle qui réduit à une formule vide de sens le slogan « d’égalité face aux études ».


Le NéouannicPascale Le Néouannic, tête de liste Front de gauche dans les Hauts-de-Seine (liste conduite par Pierre Laurent au niveau régional) - réponse reçue le 24/02/2010 :
Mixité sociale :
Comment comptez-vous favoriser la mixité sociale dans notre région durant votre mandat ?
Il n’est plus possible de faire comme si la Région ne pouvait rien faire et s’en remettre à la seule volonté des élus locaux pour remédier à la crise du logement. C’est pourquoi nous proposons d’arrêter tout financement (hors construction de logements sociaux) aux villes hors la loi (qui n’ont pas les 20% de logements sociaux). D’abord parce qu’aujourd’hui en finançant les projets de ces villes, la Région conduit les édiles de ces villes à considérer qu’ils ont en toute impunité le droit de poursuivre leur politique de ségrégation sociale. Nous voulons et devons montrer du doigt ces collectivités, d’autant que dans le Schéma directeur de la Région Ile de France nous savons que nous devons, pour endiguer la crise du logement, atteindre les 30% de logements sociaux en zone dense. Chacun annonce des chiffres de construction mais il faut faire respecter la loi. Si le gouvernement ne joue pas ce rôle la Région doit le faire sans complexe.

De la même manière dans une Région où plus de 330 000 logements sont considérés comme vacants, nous devons exiger des préfets qu’ils réquisitionnent et engager des procédures juridiques contre les propriétaires et les villes qui refusent de prendre les arrêtés de réquisition. Ce sont pour certains des mesures radicales mais la crise est telle qu’il n’est plus temps de tergiverser et de compter sur les « bonnes volontés ».
Comment comptez-vous procéder pour que le logement social soit mieux réparti dans l'ensemble des communes ?
Dans la prochaine mandature il s’agira de rompre le consensus actuel sur la répartition entre l’agence foncière régionale et les agences foncières des Hauts de Seine et des Yvelines, départements où la ségrégation sociale est la plus forte. Pour ne prendre que l’exemple des Hauts de Seine, si dans l’ensemble du département il y a plus de 20% de logements sociaux, 14 villes sur 36, toutes dirigées par l’UMP ne respectent pas la loi SRU en n’atteignant pas les 20%. Nous devons imposer le droit pour la Région de porter des projets de construction de logement sociaux y compris dans ces territoires hors la loi.
Des démolitions d’habitats sociaux sont prévues (notamment La Lutèce à Châtenay-Malabry), quelles actions envisagez-vous pour y remédier ? 
Le phénomène de réduction du parc de logement social qui est à l’œuvre à Châtenay-Malabry répond à l’objectif affiché par la mairie qui s’emploie à détourner l’esprit de la loi SRU pour se servir du socle actuel des 20% pour réduire le logement social. Le Plessis a aussi choisi cette voie en organisant la vente du patrimoine HLM.
En fait dans notre département de nombreuses villes dirigées par la droite mais pas seulement (voir ce qui se passe à Clichy où le nombre de logements sociaux est passé  de 33% à 30% ces dernières années. Toujours plus fort à La Garenne Colombes où en 5 ans la ville est passée de 11% à 9%, ville qui vient de bénéficier d’un don à l’Euro symbolique de terrain du Conseil Général du 92 pour réaliser une opération immobilière de plus avec bureaux et logements de standing. Quand, où a-t-on entendu la Région se mobiliser contre ce type d’opération? Pourquoi la Région ne saisit-elle pas  le Tribunal administratif pour demander l’attribution de ces terrains pour y réaliser des constructions sociales ? Nous ne gagnerons peut être pas mais en ne faisant rien on perd d’avance.
Il existe des collectifs et des associations qui se mobilisent contre la vente ou la démolition de logements sociaux. La Région ne doit plus se contenter d’un communiqué de soutien, elle doit créer une structure juridique qui aura pour mission d’aider à monter les dossiers juridiques pour contrer ce type d’opération.
Droits des femmes
:
Oui bien évidemment il faut maintenir les centres d’IVG et donc garantir leurs moyens de fonctionnement mais il faut aller plus loin car de trop nombreuses femmes sont aujourd’hui contraintes de se rendre à l’étranger faute de structures publiques, il s’agit d’ouvrir de nouvelles structures et donc de s’opposer vraiment à ces courants, dont cette liste Chrétienne initiée par des personnes qui ont participé à des commandos anti IVG. 

Le droit des femmes à disposer de leur corps passe aussi par le développement d’informations en direction de la jeunesse pour le droit à la contraception : exiger que dans les établissements scolaires et particulièrement dans tous les lycées des personnels de santé et des moyens soient mis à disposition ; soutien au planning familial… et campagne pour le remboursement et la gratuité accordées aux mineures pour leur contraception.
Lutte contre les discriminations :
Les Roms sont parmi les populations les plus stigmatisées. Au-delà des actions de sensibilisation, il faut engager les villes qui ne construisent pas des aires d’accueil à respecter là encore la loi. Il faut surtout en finir avec les bidonvilles qui sont malheureusement de plus en plus nombreux en Ile de France. C’est d’ailleurs une des conditions de la scolarisation des enfants. Et même si la question de la scolarité relève du ministère de l’éducation nationale nous savons qu’aujourd’hui ces jeunes se voient refuser l’inscription à l’école. Là encore des campagnes d’informations en direction des élus et de l’inspection d’académie doivent être menées par les élus régionaux pour qu’enfin tous les enfants bénéficient des conditions nécessaires pour une scolarisation effective. C’est aussi dans cette apprentissage de l’autre -normalement garanti par l’école de la république- que nous ferrons reculer le racisme dont sont victimes les Roms et plus globalement les gens du voyage. Tout cela passe aussi par la reconnaissance effective de tous leurs droits, qu’ils soient sociaux (accès à la santé), économiques (accès au marché du travail) et politiques. Pour cela il faut que l’ensemble des associations qui interviennent et se mobilisent pour la défense des droits des gens du voyage soient partie prenante de l’élaboration des campagnes et dispositifs initiés par la Région. C’est ce que Claire Villiers, vice présidente sortante, a impulsé en contribuant à mettre en place une politique de lutte contre les discriminations ambitieuse. Cela est d’autant plus important que nous avons à faire à une droite qui fait de l’étranger le bouc émissaire de tous les maux de notre société, qui organise la stigmatisation de certaines populations et qui remet en cause les outils de la solidarité comme les services publics.   
Logement étudiant :
Pour s’opposer réellement au protocole voté en Octobre dernier par la majorité de la Communauté d’Agglomération des Hauts de Bièvre qui prévoit de démolir le Bâtiment C aujourd’hui muré et planifie d’ici 2013 la réduction d’au moins la moitié des capacités d’accueil de cette résidence sociale pour étudiants, notre groupe a obtenu que la Région Ile de France inscrive 20 millions d’Euros pour la réhabilitation de la RUA mais surtout nous avons aussi fait voter des crédits pour que la Région soit en mesure de proposer un contre projet qui garantisse la réhabilitation et le maintien de la capacité d’accueil sur le site des 11 hectares en face du parc de Sceaux. Nous attendons que la première Commission permanente d’après élection engage ces crédits pour lancer l’étude. Là encore il faut sortir de la logique du consensus et faire en sorte que ces débats soient publics et que les décisions prises par les élus à la Région fassent l’objet d’un débat où sont associés les résidents comme les représentants des étudiants rarement consultés et presque jamais associés aux décisions.


emergenceManonne Cadoret, tête de liste Emergence dans les Hauts-de-Seine (liste conduite par Almamy Kanouté) réponse reçue le 25/02/2010 :
Mixité sociale :
Concernant les logements sociaux, vous nous demandez comment nous allons agir en faveur d’une meilleure répartition. Le constat actuel du logement social en Ile de France est le suivant: 70 % des logements sociaux vont à 30% des ménages les plus riches. Nous exigeons de ce fait que les mairies qui ne respectent pas les 20% de logements sociaux ne soient plus subventionnées pour les autres types de constructions. En effet, nous trouvons inacceptable que certaines communes préfèrent payer une amende plutôt que de respecter la loi. Nous voulons éradiquer les logements insalubres par le débloquement de fonds prévus à la remise en état des logements les plus dégradés. L’argent des subventions qui ne sera plus donné aux villes qui ne respectent pas la loi des 20% ainsi que l’argent de leurs amendes sera reversé pour la remise en états des logements insalubres. Au sujet de l’attribution des logements sociaux, nous souhaitons mettre en place des postes de contrôle afin de veiller à ce que ces logements aillent réellement aux individus ayants les plus bas revenus; ce qui signifie que les familles mal logées, dans des hôtels ou des squats, ainsi que les sans abris seront prioritaires. Cette instance de contrôle aura également le rôle de vérifier régulièrement l’évolution du ménage, afin de gérer au mieux les espaces par rapport à la demande: nous ne trouvons pas normal qu’un logement duquel seraient partis les enfants reste aux parents sans enfants; il faut rééquilibrer les habitations par rapport aux besoins réels de la population. De plus, nous voulons aller progressivement vers la norme HQE (Haute Qualité Environnementale), en effet, ces mesures de constructions écologiques et respectueuses de l’environnement sont extrêmement importantes mais à l’heure actuelle, l’urgence d’un logement pour tous est pour nous plus importante que l’attribution de logements écologiques pour quelque uns; nous souhaitons donc aller progressivement vers cette norme mais cela ne doit pas ralentir la construction de logements sociaux.  Nous voulons que les logements sociaux ne soient plus regroupés sur un même espace géographique; nous allons exiger que les nouveaux logements HLM soient répartis partout sur l’Ile de France, ce qui évitera le phénomène de ghettoïsation et ce qui mettra naturellement en place la mixité sociale. Ces mesures ont pour but de gérer de manière plus efficace le nombre de logements disponibles le territoire francilien. Une meilleure répartition sur l’ensemble du territoire empêcherait le maintien des zones dites sensibles et installerait ainsi la mixité sociale.  Concernant les démolitions de logements, nous trouvons inadmissible que les communes détruisent massivement des logements (nous pouvons prendre l’exemple de la destruction du Grand L aux Baconnets à Antony) sans proposer de réelles solutions de relogement. Nous condamnons ces méthodes et nous exigeons que les démolitions se fassent dans le respect des individus, en leur assurant une solution pérenne et viable; tout en prenant en compte l’aspect historique et sentimental du quartier démoli. Il est important de conserver l’histoire du quartier dans lequel des familles ont vécus des années durant. Nous pensons qu’il est important de reconstruire; mais cela ne doit pas se faire au détriment de la déchirure et la problématique psychologique de ces actions.

Droits des femmes :
Nous luttons au quotidien pour que les individus acquièrent plus de droits, pour qu’ils ne soient pas privés de leurs libertés fondamentales; par conséquent, nous nous engageons de manière sincère et sans aucune ambiguïté à maintenir les structures existantes pour le droit des femmes, notamment concernant l’avortement. Cependant, nous jugeons nécessaire un travail plus important en amont, n’oublions pas que l’IVG est un recours et non un moyen de contraception, c’est la raison pour laquelle nous voulons renforcer les instances de discutions et d’éducation sur ces sujets parfois mals compris par les jeunes filles. Nous souhaitons grâce a ces élections, nous mettre en relation avec des associations de femmes relais sur toute l’Ile de France, afin de multiplier les antennes d’écoute et de conseils aux femmes; concernant l’avortement mais également leurs conditions au travail, les violences morales et physiques, leur travail de mère et le rôle du père dans l’éducation des enfants sur une meilleur répartition des taches au sein du couple…cela entre dans le cadre de l’éducation populaire que nous souhaitons développer le plus possible en travaillant avec un plus grand nombre d’associations locales.
Lutte contre les discriminations :
Nous souhaitons mettre en place des lieux d’accueil pour les camps Rom. Nous ne pouvons tolérer que certaines communes bloquent les accès à certains parkings inutilisés ou à certains champs communaux. Ces choix politiques sont faits à cause d’une mauvaise connaissance de cette communauté qui est trop chargée de préjugés. Leur exclusion entraine un sentiment de frustration et de colère qui provoque certains dérapages qui renforcent les préjugés à leurs égards. Nous entrons ainsi dans un cercle vicieux. Nous mettrons donc en place en partenariat avec les communes, des lieux d’accueils adaptés, qui seront équipés de sanitaires, d’électricité, d’eau courante et potable. Ces lieux seront autogérés par les habitants. Toutefois les agents municipaux seraient habilités à intervenir en cas de problèmes de gestion. Le coût financier de la vie sur le site sera pris en charge par le groupe résidant sur place, tel un loyer défini à l’avance. L’autogestion du lieu ainsi qu’un règlement de base permettront une entente entre les locataires et la mairie. Les écoles devront accepter les enfants, en connaissance de cause dans les villes étant équipées d’installations d’accueil, les écoles devront être très accessibles en terme administratif aux enfants de passages. Une bureaucratie lourde rend l’accès au savoir plus compliqué de part la longueur des démarches à effectuer. Concernant les camps installés dans des conditions extrêmement précaires, nous souhaitons mettre en place des groupes de médecins qui iront vérifier l’état d’hygiène des habitants de ces camps. Il est inacceptable, en 2010 et que dans un pays comme la France, des individus vivent dans de telles conditions. Des aides leur seront attribuées afin de consolider leurs habitations et de permettre le développement de logements plus décents. Dans un second temps, des solutions de relogement leur seront proposées aux vues des besoins.

Logement étudiant :
Tout comme pour la question du logement social en règle générale, nous nous désolons du sort de la cité U d’Antony. En effet, cette cité U est une richesse pour la jeunesse. C’est un lieu de rencontres, d’échanges, de partages et d’apprentissage qui nous semble obligatoire de conserver. La gauche en place s’est réveillée sur ce problème une fois la décision prise par le gouvernement, rejetant la faute sur P. Devedjian. Nous trouvons cette réaction malhonnête. Nous sommes évidemment conscients du poids de l’intervention de Monsieur Devedjian dans cette destruction de la cite U Jean Zay mais aucun parti en place n’a réellement bougé pour lutter en faveur des étudiants. Nous allons donc dans le sens des experts architectes qui ont décrété qu’une remise en état était envisageable. N’étant pas expert en bâtiments, nous travaillerons avec les architectes afin de trouver les meilleures solutions en termes de remise en état et de coûts budgétaires. Il existe aujourd’hui de plus en plus d’étudiants qui vivent dans la précarité et qui ont du mal à se loger, nous avons d’un coté le collectif Jeudi Noir qui ouvre des logements vides pour venir en aide à ces étudiants en difficulté et de l’autre les politiques qui se partagent les logements existants pour développer un pôle attractif pour les plus fortunés d’Ile de France (bureaux, logements de luxe, parc de Sceaux). Nous avons constaté qu’une remise en état était possible au rez-de-chaussée du bâtiment C, nous pouvons donc affirmer que nous mettrons tout en oeuvre pour réhabiliter l’ensemble de la cité U d’Antony ainsi que l’ensemble des cités U d’Ile de France. Nous créerons également des « pôles étudiants » au sein des logements en construction.



aeiEmmanuel Pruvost, tête de liste Alliance ecologiste indépendante dans les Hauts-de-Seine (liste conduite par Jean-Marc Governatori au niveau régional) - réponse reçue le 25/02/2010 :
Mixité sociale :
Pour nous, il est plus important aujourd'hui de ménager le territoire que de l'aménager. C'est pourquoi nos actions privilégieront la réhabilitation de l'ancien et la transformation des bureaux vides. Je m'opposerais donc à toute destruction de logements qui peuvent être réhabilités. Nous développerons également des  parcs de logements accessibles pour les ménages modestes et les classes moyennes construits sur les friches industriels. Je refuserais tout projet de bétonnage et de densification qui viserait à détruire la diversité et la richesse de notre patrimoine menait par des opérateurs mercantiles.
Droits des femmes :
Oui, je m'engage à maintenir les structures publiques existant en Ile-de-France, qui pratiquent les interruptions de grossesse et à garantir leurs moyens de fonctionnement.
Lutte contre les discriminations :
Notre projet politique est d'impliquer les citoyens dans la gestion de sa région. Dans cette optique, nous souhaitons aider toutes les associations qui portent des projets pour un avenir durable en matière d'environnement mais également de solidarité. En ce qui concerne les roms, mon choix se portera sur le soutien d'un réseau associatif qui est déjà à l'œuvre pour le respect des droits de tous, pour informer, pour l'application de la loi Besson, la fondation roumaine pour les enfants, la communauté et la famille, Romani CRISS qui  agit principalement pour la défense des droits des Roms et en faveur de l’amélioration de leurs conditions de vie, l'ASAV qui est la seule association défendant à la fois les droits des gens du voyage français et ceux des Roms migrants vivant sur le territoire français par exemple. Il faut en finir avec les stéréotypes (invasion, voleur de poules,...) et faire que le droit soit respecter pour tous.

Logement étudiant :
En ce qui concerne le logement étudiant, nous appliquerons la même politique qu'en matière de logement à savoir prioritairement la réhabilitation. Nous souhaitons également développer le logement intergénérationnel.



KaltenbachPhilippe Kaltenbach, tête de liste "Huchon 2010, la gauche pour l'Ile-de-France" dans les Hauts-de-Seine (liste conduite par Jean-Paul Huchon au niveau régional) - réponse reçue le 25/02/2010 :
Mixité sociale :
Nous poursuivrons nos efforts pour offrir à tous un logement décent. Depuis 2004, 240 000 logements sociaux ont été créés ou réhabilités grâce à la Région. Nous voulons soutenir la création d’au moins 60 000 nouveaux logements chaque année dont la moitié de logements sociaux.

Nous passerons un pacte avec les Maires bâtisseurs pour atteindre l’objectif régional de 30% de logements sociaux dans chaque commune. Plus l’effort de construction sera élevé, plus la Région financera d’équipements publics dans la commune concernée.

Pour lutter contre la spéculation foncière, nous mettrons gratuitement à disposition des bailleurs des terrains pour la construction de logements sociaux, grâce à l’établissement public foncier régional.

Nous soutiendrons les propriétaires qui acceptent des locataires aux revenus modestes à l’image du dispositif « louez solidaire » mis en place à Paris.

Nous demeurons opposés à toute démolition de logements sociaux si ceux-ci ne sont pas remplacés à l’identique ou s’ils ne sont pas réellement dégradés. La Région investira massivement, comme elle l’a fait depuis 2004, pour la rénovation du patrimoine locatif social francilien.

Droits des femmes :
Nous soutiendrons les structures existantes pratiquant l’IVG et nous mettrons en œuvre un « Pass contraception » pour les jeunes. Ce « Pass » leur permettra d’accéder à une consultation médicale gratuite, à tous les modes de contraception et si nécessaire, à des analyses médicales.
Lutte contre les discriminations :
Une profonde réflexion doit être mené au niveau national mais aussi local pour favoriser l’intégration des Roms. Il n’est pas tolérable d’assister à la réapparition de « bidonvilles » en Ile de France où sont relégués ces populations. Une intégration réussie passe naturellement aussi par la scolarisation des enfants. Mais notre démarche doit aussi porter sur l’accès aux soins et à l’emploi.

Logement étudiant :
Le Conseil Régional, alors même que le logement étudiant ne fait pas partie de ses compétences, a provisionné depuis 2008, chaque année, 2 millions d’euros en faveur de la rénovation de la résidence d’Antony. Au mois de décembre 2009, sur proposition des élus PS, un amendement de 20 millions d’euros a été voté pour la réhabilitation des bâtiments de Jean Zay. Nous souhaitons que l’Etat, la Région le Département, la Communauté d’agglomération des hauts de Bièvres, le CROUS et les étudiants doivent se réunir pour sauver les 1 000 logements actuellement menacés de la résidence Jean Zay. 
En mobilisant 20 millions d’euros, la Région a voulu envoyer un signe fort : la rénovation de ces logements est possible. En Ile de France, depuis 2004, le Conseil Régional a contribué à créer plus de 7 000 logements étudiants. Son nouveau plan d’action vise à réaliser 25 000 logements supplémentaires à l’horizon 2020 pour répondre à l’urgence.


Pertus-ArmelleArmelle Pertus, tête de liste du NPA dans les Hauts-de-Seine (liste conduite par Olivier Besnacenot au niveau régional) - réponse reçue le 25/02/2010 :
Mixité sociale :
La situation en matière de mixité sociale n’est pas du tout satisfaisante., Il faut répondre à l’urgence sociale en matière de construction de logements sociaux. Mais quand nous parlons de logements sociaux , nous parlons du logement vraiment social ! Celui qui est accessible aux catégories populaires et à ces centaines de milliers de personnes qui n’attendent qu’une chose : un toit !
Pour une meilleure répartition du logement social dans toutes les communes, il faut que les mairies (celle de Neuilly sur Seine par exemple) qui n’appliquent pas la loi des 20% des logements sociaux soient sanctionnées non pas d’une simple amende mais d’une inéligibilité pour les maires refusant d’appliquer cette loi sur leur commune.
Une autre loi est non appliquée aujourd’hui dans le domaine du logement : celle de la réquisition des logements vides ! Il s’agit de logements laissés vides par les banques et certains groupes pour unique but de spéculer sur les prix de l’immobilier. Nous exigeons l’application de la loi de réquisition des logements vides afin qu’un toit soit un droit.
La première chose que ferait le NPA en terme de démolitions d’immeubles c’est de soutenir les habitants et leurs mobilisations, d’être à leur côté. Ce genre de soutien , nous le faisons avant , pendant et après les élections, que nous ayons des élus ou pas. Un exemple de lutte victorieuse dans ce domaine : la cité de la Coudraie dans les Yvelines, où les habitants grâce à leur mobilisation ont réussi à élaborer un projet alternatif à la démolition de leur cité, même si tout n'est pas définitivement gagné...
Droits des femmes :
Nous sommes pour l’avortement libre et gratuit et le droit à la contraception. Nous sommes partie prenante des collectifs qui se battent contre la fermeture des centres IVG. Cela constitue une attaque sans précédent contre les acquis du mouvement des femmes et une remise en cause très grave du droit à l’avortement.
Donc non seulement, nous nous engageons à maintenir les centres IVG actuels ouverts, mais nous demandons également la création de nouveaux centres en leur donnant les moyens financiers et humains nécessaires et nous serons de tous les combats pour cette question.
Lutte contre les discriminations :
Nous vivons ces derniers temps un climat de xénophobie sans précédent. Nous nous battons au quotidien contre les discriminations.
Nous refusons de poser la question en ces termes (les roms sont-t-ils des européens comme nous ?), mais plutôt : Nous sommes du côté de tous les étrangers quels que soient leurs origines.
Nous sommes pour la régularisation de tous les sans papiers, la liberté de circulation et d’installation et le droit de vote de tous les étrangers à toutes les élections.
Bien évidemment, nous serons les premiers à nous mobiliser pour des conditions de vie décentes pour les roms, pour un service d’accueil et prendre en charge la scolarité des enfants.
En outre, nous continuerons également le combat pour les droits des étrangers en nous mobilisant pour eux , en soutenant leurs luttes pour des conditions de vie décente.

Logement étudiant :
Aucune destruction de logement social étudiant sans reconstruction AU MOINS équivalente.
Plus globalement, nous sommes pour la construction massive de logements sociaux pour les étudiants et également pour un revenu d’autonomie de la jeunesse étudiante entre 16 et 25 ans.


brault.jpgChantal Brault, tête de liste Démocrate et centriste dans les Hauts-de-Seine (liste conduite par Alain Dolium) - réponse reçue le 26/02/2010 :
Mixité sociale :
Les conditions de vie en Ile de France sont devenues pour certains insupportables. Nous n’en sommes plus à l’heure des débats stériles mais les effets sociaux inégalitaires de la crise et l’aspiration à un autre modèle de vie nécessitent des réponses rapides.  Nous souhaitons donner à chacun sa chance d’aspirer à une vie meilleure en Ile de France, et l’accès au logement en est une priorité. Nous voulons revenir à des lieux de vie à taille humaine ou la mixité sociale soit une réalité à l’inverse de ces centres d’affaires qui déshumanisent des quartiers et sans souci de la mixité des usages, culturelle et générationnelle. Nous veillerons mettre en œuvre une gouvernance différente de la gestion du logement en impliquant les habitants dès la conception d’un projet de construction ou de réhabilitation. Nous agirons en priorité en faveur de ceux qui sont le plus touchés par le problème du logement à cause de leur situation familiale ou financière, faibles revenus, jeunes couples, familles nombreuses, personnes âgées, situation de handicape, mère seules.  Nous créerons notamment une structure unique, l’Agence régionale pour le logement qui aura pour mission de coordonner, en partenariat avec les communes et les départements la construction de 60 000 logements par an nécessaires, et 20 000 logements étudiants-apprentis, soutenir la création de maisons de retraites et centres spécialisés, garantir la bonne répartition de l’offre de logement sur l’ensemble de la région, de l’acquisition foncière jusqu’à la construction et l’attribution de logements. Nous aurons un rôle de « vigie du logement » afin de faire respecter les obligations légales en matière de logements sociaux.
Droits des femmes :
Nous sommes déterminés à préserver le droit acquis pour les femmes d’être responsable de leur fécondité et d’avoir recours aux structures que la loi doit mettre à leur disposition pour les choix qu’elle peuvent être amenées à faire en conscience. Ce droit doit s’assortir d’un accompagnement adapté, des conseils et de toutes aides indispensables  pour traverser ces temps de choix difficiles. Les jeunes filles devront bénéficier d’une meilleure information et formation, trop nombreuses encore aujourd’hui à ignorer la possibilité de l’accompagnement et de l’éducation qui pourraient les aider à construire leur vie de femme en évitant trop de drames difficiles, accompagnement médical, prévention, centre de planification.
Lutte contre les discriminations :
Malgré ses atouts et ses richesses, l’Ile de France est une région profondément inégalitaire. Son développement s’est fait au profit de quelques zones privilégiées, tandis que d’autres, certaines banlieues, espaces ruraux, certains arrondissements de Paris sont largement oubliés en matière de développement économique, transports efficaces, infrastructures. Ceci aboutit à la création de « ghettos », élève des barrières sociales, crée des inégalités dans l’accès aux services publics, à l’éducation, à la culture, à la sécurité ou à la santé. Les Roms, comme tous ceux qui sont privés du respect minimum auquel ils ont droit, doivent bénéficier des dispositions que la loi impose, des lieux de vie décents et appropriés. Nous devons, en concertation avec l’ensemble des pouvoirs publics,  redonner à chacun sa chance, à chacun ses droits, la formation, le logement, la sécurité et un environnement décent pour lutter contre toutes les formes d’exclusion pour la meilleure intégration.
Logement étudiant :
Avant même de pouvoir intégrer une université, les étudiant connaissent un premier parcours du combattant, à savoir se loger. Ceci est à l’origine d’une très grande inégalité vis-à-vis des études. Les étudiants qui doivent travailler pendant leurs études  pour le minimum vital et leur logement, ont un taux d’échec supérieur aux autres.  40% des jeunes sacrifient leurs études en travaillant pour payer leur loyer, quittent la faculté sans diplôme et tombent dans la spirale du chômage. Le plan de construction du logement étudiant en Ile de France a pris un retard considérable.
Nous nous engageons à construire 20 000 places nouvelles pendant la prochaine mandature. L’Office Régional de l’Habitat accordera des facilités ou garanties financières pour permettre aux particuliers d’héberger des étudiants chez eux et faciliter les colocations. Un mécanisme d’agrément et de contrôle sera crée afin de favoriser l’hébergement d’étudiants par les seniors. La RUA n’a fait l’objet d’aucun entretien depuis des décennies, dans un abandon de responsabilité partagée et collective. Son état de délabrement date et pouvait conduire à une décision de destruction. Aujourd’hui devant le constat d’un déficit inacceptable de places décentes pour les étudiants d’Ile de France, les collectivités dans un effort de concertation et de prise en compte des nécessités urgentes, seront tenues de s’engager à une réhabilitation de cette résidence. Le conseil régional a soumis au vote de l’assemblée une subvention de 20 millions d’euros pour cette réhabilitation et le groupe Démocrate et centriste a voté cette subvention.



pierre_larrouturou_wp.jpgPierre Larrouturou, tête de liste Europe Ecologie dans les Hauts-de-Seine (liste conduite par Cécile Duflot) - réponse reçue le 04/03/2010 :
Mixité sociale :
En plus d'un effort régional sans précédent (doublement du budget du logement à 400 millions d'euros) pour compléter les actions en cours pour le logement, nous voulons une étroite collaboration avec les bailleurs sociaux afin d'arriver progressivement à une prise en compte réelle des revenus des familles pour qu'elles puissent bénéficier de logements sociaux en intégrant l'hétérogéneité sociale. Nous voulons aussi permettre des nouveaux mécanismes de solidarité, par exemple, en proposant des modèles de vivre ensemble nouveaux comme des appartements occupés par des personnes âgées où des étudiants ou jeunes précaires puissent louer des chambres chez l'habitant. Nous souhaitons négocier plus encore avec les bailleurs sociaux afin d'équiper les quartiers de sources d'énergies alternatives au fossile. Nous proposons la mise en place d'un pourcentage variable d'appartements pour les  personnes dans un besoin limité dans le temps, stagiaires, précaires, étudiants, etc... La rénovation des parcs immobiliers, hlm en priorité, ainsi que la création de régies locales avec l'embauche de jeunes gens issus des quartiers.  Nous travaillerons à une réduction des inégalités territoriales, notamment au travers des contrats particuliers et contrats de conversion des territoires.
En mettant le poids de la région dans la balance pour faire respecter la loi de péréquation concernant les minimum de logements sociaux par communes.  La conditionnalité des interventions de la région et les contrats particuliers
font partie des leviers concrets que nous actionnerons.
Nous sommes bien entendu opposés à la destruction de logements sociaux dans une région qui en manque déjà cruellement. Sauf cas particuliers, nous considérons qu’il est impératif de rénover les immeubles.  Le Conseil Régional participe au financement du logement social, la conditionnalité des aides est impérative.
Droits des femmes :

A les étendre et à proposer dans les lycées et centres de formations des personnes ressources supplémentaires habilitées à prescrire les pilules contraceptives dont la ru486 par exemple. Les plannings familiaux et les dispensaires sont des lieux de proximité "protégés", en plus de campagnes d'informations sur ces questions, nous voulons pérenniser et augmenter ces endroits.
Lutte contre les discriminations :

Les gens du voyage, qu'ils soient "roms" ou bien des jeunes gens le plus souvent précarisés et subissant un "nomadisme" forcé ont le droit de bénéficier de structures adéquates pourvues des commodités basiques comme l'eau et l'accès au courant électrique.

Logement étudiant :

Le Conseil Régional n’est ni le gestionnaire, ni le propriétaire de la RUA. Cependant, nous mobiliserons nos moyens pour bien entendu que non seulement les bâtiments ne soient pas détruits mais qu’ils soient rénovés. Nous pèseront pour que le budget voté par le Conseil Régional soit mobilisé.

André Santini, tête de liste "Changer pour mieux vivre en IIe-de-France" dans les Hauts-de-Seine (liste conduite par Valérie Pécresse au niveau régional) ainsi que François Morvan, tête de liste Debout la République dans les Hauts-de-Seine (liste conduite par Nicolas Dupont-Aignan au niveau régional), n'ont pas souhaité répondre au questionnaire . Doit-on l'interprétrer comme une indifférence face aux sujets abordés ?

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