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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 10:07

Dans le cadre de la 7e semaine anti-coloniale et anti-raciste, la Fondation Frantz Fanon distinguera la personnalité anticolonialiste de l’année.
Pour 2012, le prix est décerné à Mumia Abu-Jamal (citoyen d'honneur notamment de Bagneux et Malakoff). Il sera remis à son fils aîné Jamal le dimanche 26 février à 18h à La Belleviloise (19 rue Boyer 75020 Paris - métro Ménilmontant ou Gambetta).
Jamal et Keith Cook, frère aîné de Mumia, participeront également mercredi 29 février à 18h au rassemblement hebdomadaire devant le Consulat des Etats-Unis à Paris.

 

 

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 15:56
Le documentaire Cimetière des Vivants, réalisé par Audrey Hoc est sélectionné pour le prochain festival, fin mars, du Cinéma européen de Vannes.
 
32 000 expulsions en France en 2011 annoncées fièrement par Claude Guéant, Ministre de l'Intérieur. Que se cachent derrière les chiffres des expulsions 2011? Le documentaire d'Audrey Hoc décrit la réalité du centre de rétention d'Hendaye où les contrôles frontières font légion et où l'on expulse des personnes qui rentraient volontairement chez eux...
 

DVD disponible (15 euros) au profit de La Cimade Pays Basque. Pour commander, cliquer ici
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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 09:09

L'AFPS, la Ligue des droits de l'Homme, le MRAP et Oasis invitent aux journées du cinémas palestiniens à Nanterre au

Cinéma les Lumieres (49 rue Maurice Thorez à Nanterre) :


- VENDREDI 16 MARS

18h - Le sel de la mer de Annemarie Jacir

20h30 - Blagues à part de Vanessa Rousselot

Suivi d’un débat avec
Michel Tubiana (président d'honneur de la Ligue des Droits de l'Homme), Denis Sieffert (directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Politis),
Jean-Guy Greilsamer (coprésident de l'Union Juive Française pour la Paix) et Taoufiq Tahani (membre du bureau national de l'Association France Palestine Solidarité)


- SAMEDI 17 MARS

18h - L'anniversaire de Leila de Rashid Masharawi

20h30 - Palestine de Nadir Dendoune

Suivi d’un débat avec
Benjamin Barthe (auteur de "Ramallah Dream, voyage au coeur du mirage palestinien" et ancien correspondant du journal Le Monde à Ramallah de 2002 à 2011) et
Nadir Dendoune (journaliste et auteur du film « Palestine »)
 

 

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 14:55

Communiqué du MDH :

 

MDHLe Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH), association fondée en 1989 pour réhabiliter et préserver la mémoire des déportés pour motif d’homosexualité pendant la Seconde Guerre Mondiale, condamne avec la plus grande fermeté les propos négationnistes tenus par le député UMP du Nord Christian Vanneste.

En outre, le MDH a demandé à ses avocats d’examiner la possibilité d’engager des poursuites judiciaires contre l’auteur de ces propos abjects. Ces allégations sont d’autant plus indignes qu’elles émanent d’un parlementaire.

 

Au cours d'un entretien sur les valeurs de la famille accordé au site LibertePolitique.com, le député UMP développe longuement une théorie négationniste sur "la fameuse légende de la déportation des homosexuels" :

« Il y a aussi des légendes qui sont répandues. Par exemple il y a la fameuse légende de la déportation des homosexuels. Il faut être très clair là aussi.
Euh.. Manifestement Himmler avait un compte personnel à régler avec les homosexuels. En Allemagne il y a eu la répression des homosexuels et la déportation qui a conduit à à peu près 30.000 déportés. Et il n'y en a pas eu ailleurs.
Et notamment en dehors des trois départements annexés, il n'y a pas eu de déportation des homosexuels en France ».

 

Les propos négationnistes de Christian Vanneste relèvent de la même stratégie idéologique développée par Jean-Marie Le Pen lorsqu’il évoquait le « détail » : semer le doute pour ensuite réécrire l'Histoire.

Or la déportation pour motif d’homosexualité depuis la France a clairement été établie en 2001 par la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) puis précisée grâce à des recherches parcellaires sur des archives à l’occasion d’un colloque tenu en 2007.

Certains furent déportés depuis les départements alsaciens et lorrains, dont M. Vanneste semble accepter l'annexion par le Reich avec facilité et aisance. Pour tous ceux qui aiment la liberté, dont nous sommes, l'Alsace et la Lorraine sont demeurées la France entre 1940 et 1944.
Pierre Seel, qui fut le premier déporté Français pour motif d’homosexualité à témoigner, fait partie de ces victimes dont nous ne laisserons pas salir la mémoire.

Les recherches de la FMD ont notamment permis de retracer l’itinéraire de certaines victimes arrêtées à Paris ; plusieurs d’entre elles ont été transférés au sein de transports de « politiques » vers Buchenwald.

Parmi les cas recensés de déportation pour motif d’homosexualité depuis Paris , il y a :
- Jean Henri T., artiste dramatique arrêté en 1944 à Paris car il entretenait une liaison avec un Allemand.
- Un danseur d'opéra fréquentant les bals homosexuels clandestins de Paris. Arrêté le 22 août 1943 Place Blanche, il est emprisonné à Nanterre, puis remis le 1er octobre 1943 à la Brigade Mondaine de Paris qui le livre aux forces allemandes en vue de sa déportation.
- Georges C., homosexuel âgé de 17 ans et originaire de Dreux. Arrêté à Paris en novembre 1941, il est condamné à 5 ans de prison. Interné à Fresnes, il est transféré par convoi de la Gare de l'Est en direction de Karlsruhe (Allemagne). Il meurt de tuberculose dans le camp où il fut déporté.

 

La déportation pour motif d’homosexualité depuis la France a été mentionnée par le Premier Ministre Lionel Jospin en 2001 et par le Président jacques Chirac en 2005 à l’occasion du 40e anniversaire de la Libération des camps.

Le MDH dénonce le délire obsessionnel contre les homosexuels de Christian Vanneste dont ce dernier dérapage ne consiste ni plus ni moins qu’à profaner la mémoire des victimes de la déportation pour motif d’homosexualité.

Le MDH demande solennellement à Jean-François Copé de prendre ses responsabilités en excluant Christian Vanneste de l’UMP et en lui retirant son investiture pour les prochaines élections législatives; s’il ne le faisait il entacherait de manière irrévocable l’image et la moralité du parti qu’il dirige.

 

Le MDH demande au Premier Ministre François Fillon de condamner de manière officielle les propos d’un des membres de sa majorité parlementaire, qui vient d’être réinvesti par son  parti pour les élections législatives des 10 et 17 juin 2012.
Une déclaration liminaire en ouverture de la séance des questions d’actualité au gouvernement qui aura lieu dans l’après-midi s’y prêterait tout à fait.

 

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 15:44

dalSuite à une requête du DAL (Droiy au logement), le Conseil d’État a reconnu “qu’il appartient aux autorités de l’État de mettre en œuvre le droit à l’hébergement d’urgence reconnu par la loi à toute personne sans abri qui se trouve en situation de détresse médicale, psychique et sociale ; qu’une carence caractérisée dans l’accomplissement de cette tâche, peut, contrairement à ce qu’a estimé le juge de référé de première instance, faire apparaître pour l’application de l’article L 521-2 du code de la justice administrative, une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale lorsqu’elle entraine des conséquences graves pour la personne intéressée”.


Cette décision permet à toute personne sans abri, quelque soit sa situation administrative, qui a saisi en vain le dispositif de veille social (115 ...) , de saisir le tribunal administratif en “référé liberté”, et d’obtenir une décision portant injonction à l’État de l’héberger.


Cette décision est historique car elle ouvre enfin un recours effectif pour faire respecter les droits de tous les sans abris. En effet, si la loi était appliquée et respectée, il n’y aurait plus de sans abri dans notre pays.

Cet Arrêt impose à l’État de mettre en œuvre tout les moyens nécessaires à leur accueil, et par ce fait, au maintien jusqu’à leur relogement.


L’importance du nombre sans abri, de personnes logées dans des conditions de grande précarité, et de logements vacants justifie d’appliquer également la loi de réquisition, en attendant de réaliser massivement des logements sociaux, et de faire baisser le prix des logements et des loyers.


DAL demande au Gouvernement de tirer immédiatement les conséquence de cette décision, ordonne aux Préfets de mobiliser et si nécessaire réquisitionner tout les locaux et logements permettant la mise en œuvre des droits des sans abri, l’accueil toute personne sans logis, et de ne plus en remettre un seul dans la rue contre sa volonté, et de suspendre les expulsions.

 

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 12:32

cofracir.jpgNous, résidents étrangers extra communautaires, bien que participant pleinement à la vie culturelle, sociale, économique, écologique et solidaire de la Cité, demeurons toujours exclus du droit élémentaire à la participation démocratique, à savoir le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales.

Respectueux des lois républicaines, et contribuant au rayonnement de la société française, nous demandons ce socle légal afin de pouvoir faire exister notre choix.
Sans égalité civique, il est impossible d’imaginer une avancée sérieuse vers un nécessaire « mieux vivre ensemble » et un gain en cohésion sociale qui bénéficiera à une République ayant plus que jamais besoin de davantage de liberté, d’égalité, de fraternité et de justice.

La citoyenneté, c’est-à-dire le droit à une parole politique, se situe sur le même rang que le droit à la santé ou au logement. Dans une démocratie, ce droit est indissociable de l’individu. Rien n’empêche que dans les collectivités locales les étrangers puissent disposer des modalités nécessaires pour faire valoir leur citoyenneté.

Dans nos territoires, la citoyenneté de résidence peut ouvrir la voie à une intégration qui serait pleine et volontaire. Ayant choisi de vivre en France, nous voulons être considérés comme des citoyens à part entière là où nous résidons.

Le Sénat, le 8 décembre dernier, a voté un texte donnant le droit de vote et d’éligibilité aux résidents étrangers aux élections communales. Aujourd’hui, nous voulons interpeller les candidats aux élections présidentielles et législatives, pour qu’ils s’engagent à voter un texte de loi qui accordera enfin aux résidents étrangers extra communautaires le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales.

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 20:45

Lu sur Campagnes & environnement (extraits) :

 

Pour la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme), la protection des travailleurs saisonniers agricoles doit être renforcée, en Europe.
« Les conditions économiques, de concurrence et de vente des produits, poussent les producteurs à réduire au maximum leurs frais et à utiliser la main-d'œuvre comme variable d'ajustement » précise la FIDH.

« En ne créant que de rares fenêtres d'opportunité de travail légal, la politique migratoire de l'Union européenne, et celle de l'Espagne en particulier, placent de fait les migrants et migrantes dans une situation de vulnérabilité." Devant ce constat, la FIDH appelle [...] le parlement européen à amender la proposition de « directive travailleurs saisonniers ».

 

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 13:37

L’Association européenne pour la défense des doits de l’Homme (AEDH), la Ligue hellénique des droits de l’Homme (HLHR), la Ligue française des droits de l’Homme (LDH) considèrent que les plans d’austérités imposés à la Grèce conduisent à une situation sociale dramatique et suicidaire.

 

Plus de réformes, plus d’économie, plus de rigueur. Surtout plus de rigueur. Ainsi peut-on résumer le message envoyé à la Grèce par l’Union européenne, la Banque centrale et le FMI. Pour se voir octroyer une aide de 130 milliards d’euros, le gouvernement grec est sommé, brutalement, de mettre de l’ordre chez lui, à trois niveaux. D’abord, en faisant en sorte que le parlement grec approuve sans discussion un nouveau plan de rigueur ; ensuite, en dégageant les voies et moyens d’une économie supplémentaire de 325 millions d’euros, soit un sérieux tour de vis supplémentaire pour l’économie grecque, déjà lourdement pressurée; enfin, en obtenant des partis au pouvoir l’engagement formel de mettre en œuvre les réformes prévues, quels que soient les résultats des élections législatives à venir.

 

Cette course folle vers un « toujours plus » d’austérité ne peut qu’exacerber une dynamique de récession économique et sociale, dans un contexte déjà fortement dégradé au plan des conditions de vie des grecs.

 

Aucun hasard, donc à ce que cette politique chemine de concert avec une obligation « d’abstinence critique » et s’accompagne du vœu de  remplacer « le gouvernement des hommes par l'administration des choses ».

Avec ces nouvelles conditionnalités, c’est l’avenir d’un peuple et d’une nation qu’on condamne au sous développement. Au-delà, c’est l’Union européenne qu’on fragilise gravement, c’est la démocratie européenne qui est mise en cause.

 

Pour l’AEDH, la HLHR et la LDH, les solutions à la crise systémique qui frappe entre autres la zone euro ne sauraient se réduire à une cure d’austérité faisant fi des droits économiques et sociaux, des libertés démocratiques, entre autres le droit des peuples à élire leurs représentants et à déterminer librement leurs orientations politiques. De ce point de vue, le sommet  de Bruxelles, qui fait de la croissance et des solidarités des non sujets, n’est pas que décevant mais profondément inquiétant.

Loin de constituer un encouragement, le signe positif d’une Europe attentive à l’urgence sociale et aux conditions d’un développement solidaire et durable, il risque de creuser davantage l’écart qui va croissant entre les peuples et l’idée même de construction européenne.

 

Nous appelons à un sursaut des institutions européennes face à ces politiques qui ne conduisent qu’à une impasse sociale et économique, qui remettent en cause les droits sociaux légitimes de la population grecque, et au-delà de l’ensemble des résidents de l’Union européenne qui sont ou seront touchés par ces politiques d’austérité suicidaires.

 

 

 Plus d'info : www.aedh.eu

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 07:37

amoureux-ban-publicDans le cadre d’une interview accordée au Figaro Magazine paru le 11 février, Nicolas Sarkozy exprime sa volonté de limiter le rapprochement familial des étrangers conjoints de français. Il propose d’aligner les conditions d’obtention du visa de long séjour sur celles du regroupement familial : le montant des ressources et la surface du logement seraient désormais pris en compte.

 

Au nom de la lutte contre la fraude, le chef de l’Etat souhaite réduire l’immigration des conjoints de français en imposant des critères de revenus.Pourtant, le lien entre la fraude et les revenus est tout sauf évident à moins d’insinuer que les français ayant de hauts revenus seraient moins susceptibles de fraude que les français aux revenus modestes.

 

Or, s’il s’agit réellement de contrôler la sincérité des sentiments des couples franco-étrangers, le compte en banque n’en est certainement pas le meilleur révélateur. En réalité, la proposition de Nicolas Sarkozy révèle une nouvelle fois sa volonté de réduire l’immigration des conjoints de français reléguée au rang peu enviable d’immigration subie et confirme ce que nous savions déjà : les couples franco-étrangers dérangent.

 

Pour autant, peut-on empêcher un citoyen français de vivre avec la personne de son choix dans son propre pays en raison de ses faibles ressources financières ? Cela constituerait une véritable atteinte au droit au respect de la vie privée et familiale ainsi que remettrait en cause le principe fondamental de l’égalité des droits entre les citoyens, pierre angulaire de notre système démocratique. Pouvons-nous accepter qu’au nom de la lutte contre une fraude, dont l’ampleur reste à prouver, se créent des citoyens de seconde classe en raison de leur union avec des étrangers ? Nicolas Sarkozy après avoir considérablement réduit les garanties individuelles dont pouvaient se prémunir les étrangers s’attaque aujourd’hui à ses propres concitoyens.

 

Les Amoureux au ban public, association de soutien et de défense des droits des couples franco-étrangers, s’indignent qu’une nouvelle fois le président de la République s’attaque aux couples franco-étrangers, déjà suffisamment malmenés par sa politique migratoire où la présomption de fraude a pris le pas sur le droit au respect de leur vie privée et familiale. Ils appellent une réaction de la part de l’ensemble des citoyens pour que ces propositions inacceptables ne puissent jamais entrées en vigueur dans notre pays.

 

http://amoureuxauban.net/

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 22:17

Le 5 janvier dernier, le gouvernement du Myanmar a annoncé la commutation de toutes les condamnations à mort en peines de prison à perpétuité. Cette décision s’axe dans le cadre d’un nouveau tournant judiciaire dans le pays. De fait, en parallèle à cette vague de commutations, une mesure a fixé l’amnistie de centaines de détenus. Le Myanmar, pays abolitionniste de fait, n’applique plus la peine de mort depuis 1988, mais continue à prononcer des condamnations.

 

Source : ECPM

 

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