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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 21:20

Dans une lettre ouverte au directeur de la Caisse primaire d'assurance maladie des Hauts-de-Seine, Mme Marie-Hélène Amiable, députée de la circonscription s'inquiète de la vente de ses locaux et de la fermeture d'une grande partie de ses centres d'accueil.
Critiquant le "manque de concertation avec les élus du département sur ces deux projets", la députée précise avoir appris que "que les locaux de Bagneux et Montrouge seraient vendus. Montrouge serait concernée par la suppression pure et simple de son centre de proximité alors qu'en moyenne, 124 usagers par jour le fréquentent. Ces chiffres montrent le besoin évident des bénéficiaires de l'assurance maladie d'être directement en relation avec des personnels. [...] Cette fermeture risque d'éloigner ou de décourager les usagers qui se trouveraient confrontés à des difficultés pour effectuer leurs démarches et pourraient y renoncer".

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 21:19

Communiqué de la Ligue des droits de l'Homme : 

 

Le 5 avril 1951, deux citoyens américains, Julius et Ethel Rosenberg, étaient condamnés à la peine capitale au terme d'un procès à charge et inéquitable. Malgré une très large protestation mondiale, ils ont été exécutés par électrocution le 19 avril 1953.

 

A l’occasion de ce triste anniversaire, la Ligue des droits de l'Homme rappelle son attachement à ce que toute justice soit rendue dans des circonstances où les droits des personnes, leur présomption d'innocence, la présentation publique de preuves et leur étude contradictoire soient respectées, et le refus de tout secret dû à un supposé « intérêt supérieur ».

 

Or, dans le cas de l' « affaire » Rosenberg − euphémisme qui atténue les responsabilités politiques du gouvernement américain de l'époque −, Ethel et Julius Rosenberg ont subi les méfaits d'une justice aux ordres et d'une conception archaïque de la punition.

 

La Ligue des droits de l’Homme rappelle son opposition totale à tout traitement inhumain, et singulièrement à la peine de mort. C’est l’un de ses engagements majeurs, car aucune cause, aucune politique, aucune situation internationale ne justifie le recours à l'exécution capitale.

 

Elle organisera en avril 2013, conformément aux décisions prises avec l'ex-association pour le réexamen de l'affaire Rosenberg, une commémoration du soixantième anniversaire de l’exécution des Rosenberg, pour une justice équitable, pour l'abolition universelle de la peine de mort.

 

 

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 10:26

Communiqué :

 

Une nouvelle arme pour empêcher les étrangers en attente de régularisation d’accéder à un titre de séjour a été instaurée par la loi de finances pour 2012 : une taxe de 110 euros pour pouvoir déposer une demande de titre de séjour, non remboursée en cas de réponse négative, même en cas d’expulsion du territoire !

 

Après l’accroissement de l’arsenal répressif afin d’expulser de plus en plus de personnes étrangères, les guichets des préfectures inaccessibles, avec cette nouvelle taxe, c’est une véritable politique de dissuasion qui est mise en place pour les personnes étrangères tentant de se faire régulariser. Cela revient à fabriquer des sans papiers.

 

Pas de visa, mauvais visa, perte de son droit au séjour : toutes les  occasions sont bonnes pour faire payer les personnes étrangères juste pour avoir le droit de s’adresser à l’administration.

 

Pourtant, solliciter un titre de séjour quand on est présent sur le sol français n’est pas une simple possibilité : c’est une obligation. Le gouvernement instaure un véritable droit d’entrée dans la procédure, discriminant.

 

Cette nouveauté s’ajoute à une augmentation sans précédent des taxes dues par les étrangers pour leur droit au séjour :

-          taxe de 349 euros versée à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) ;

-          taxe dite « de chancellerie » de à 340 euros (dont la nouvelle taxe de 110 euros demandée au moment de la demande) au lieu de 220 euros en 2011, qui sanctionne l'irrégularité du séjour ou l'absence du bon visa au moment de la demande ;

-          droit de timbre de 19 euros.

 

Au total, 708 euros pour la délivrance d’une première carte de séjour alors que, dans leur quasi-totalité, ces étrangers vivent dans une extrême précarité.

 

Quant aux sans-papiers qui obtiennent leur régularisation par l'emploi, ils ont à acquitter une taxe de 200 à 385 euros contre de 55 à 70 euros en 2011, soit une augmentation moyenne de plus de 500% !

 

Nous dénonçons ce racket d’État destiné à limiter l’accès à leurs droits des personnes étrangères et appelons à la vigilance : une fois encore, les étrangers inaugurent des dispositifs qui pourraient être étendus à toute personne vivant en France. Et s’il ne s’agissait que d’un test ? Demain, l’accès au service public français payant pour toutes et tous ? Plusieurs des organisations signataires du présent communiqué ont déposé un recours devant le Conseil d’Etat contre la circulaire d’application de la loi de finances 2012.

 

Premiers signataires :

le collectif Uni.e.s contre une immigration jetable (UCIJ) et les organisation suivantes :

ACORT (Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie), ADDE (Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers), ADTF (Association Démocratique des Tunisiens en France), les Alternatifs, Alternative Libertaire, l'Association des Marocains en France, l'ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ARDHIS, la CASE (Coordination des Associations des Sénégalais de l'Extérieur), la Cimade, la Confédération CGT, la FASE, la FASTI, Femmes de la Terre, Femmes Egalité, la FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives), le Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigrés), Initiatives et Actions Citoyennes pour la Démocratie et le Développement (IACD), la LDH, le MRAP, le NPA, le Parti Communiste des Ouvriers de France, RAJFIRE, le Rassemblement de la Diaspora Africaine (RDA), Réseau chrétien- Immigrés, RESF, Association "Si les femmes comptaient", l'Union des Syndicats CGT de Paris

 

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 16:35

Article paru dans Malakoff Infos d'avril 2012 :

 

Malakoff-Infos-solleville-2012

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 15:57
audin.jpgLe jeune mathématicien Maurice Audin, arrêté à son domicile à Alger par les parachutistes durant la guerre d’Algérie, en juin 1957, et transféré par eux au centre d’interrogatoire d’El Biar, n’a jamais été revu vivant. Un manuscrit du colonel Godard, alors ancien commandant de la zone Alger-Sahel, contient, dans un passage qui a été rendu public par l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur (dans ses numéros 2469 et 2472, du 1er et du 22 mars 2012), de nouvelles informations sur la mort de Maurice Audin.
Contredisant la thèse officielle selon laquelle Maurice Audin se serait évadé, ce manuscrit affirme qu’il a été tué par les militaires qui le détenaient et mentionne même le nom de celui qui aurait mis fin à ses jours, le sous-lieutenant de l’infanterie coloniale, Gérard Garcet, aide de camp du général Massu.
La Ligue des droits de l’Homme s’adresse aux plus hautes autorités de l’Etat pour qu’elles répondent enfin à la demande de sa veuve, Josette Audin, qu'on lui dise la vérité sur la disparition de son mari.
Algérie: Maurice Audin - La Disparition par editionsmontparnasse

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 12:42
Le 28 mars 2012 les organisations, réseaux, collectifs et associations signataires de l'initiative "Libérons les élections, des alternatives pour réinventer la démocratie" (qui en compte aujourd'hui une quarantaine) ont organisé une conférence de presse mobile dans un bus à impérial dans Paris.
Au programme plusieurs arrêts devant des lieux symboliques illustrant les thèmes de l'initiative, accompagnés par les commentaires des membres des organisations présents dans le bus (Jeudi noir, la Cimade, RESF, le CRID, Colibris, le Pacte Civique, le Secours Catholique, ATTAC, la Ligue des Droits de l'Homme, le CCFD - Terre Solidaire, Survie, le Collectif Ethique sur l'étiquette, la Coordination nationale des Comités de défense des Hôpitaux et maternité de proximité)
Pour en savoir plus sur la journée du 31 mars : http://www.ldh-france.org/Liberons-les-elections-Des
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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 07:52

Bilan dressé par la Ligue des droits de l'Homme - www.ldh-france.org

 

 

La législature 2007- 2012 restera marquée par le vote d’un grand nombre de lois qui ont encore accentué le caractère sécuritaire de la législature précédente.
Elles ont continué d’organiser la surveillance de toute la population, de créer de nouveaux délits, de désigner un certain nombre de boucs-émissaires, qu’il s’agisse des Roms, des étrangers ou des chômeurs...
En termes de lutte contre la délinquance, l’efficacité de toutes ces lois est loin d’être démontrée. En revanche, elles ont rendu la vie toujours plus difficile pour les victimes de la xénophobie d’Etat, d’une précarité croissante. Au-delà, elles ont aggravé les injustices, agressé l’égalité et asphyxié la démocratie en France.

 

LIBERTES

 

Contrôle social et société de surveillance généralisée

- Création du fichier « prévention des atteintes à la sécurité publique ». Il permet d’enregistrer des informations patrimoniales et des informations liées à la vie publique. Les mineurs sont concernés à partir de 13 ans (décret du 16 octobre 2009).
- Création du fichier « enquêtes administratives liées à la sécurité publique ». Il doit permettre de déterminer si le comportement de la personne n’est pas incompatible avec l’exercice des fonctions ou des missions envisagées (décret du 16 octobre 2009).
Ces deux fichiers, créés par un décret paru lors de la sainte-Edvige, sont en fait des versions légèrement améliorées du fichier Edvige.
- Création de fichiers d’« analyse sérielle » et de logiciels de rapprochement judiciaire qui permettent le croisement de cinquante-neuf fichiers policiers existants, et où pourront figurer les personnes mises en cause dans une enquête, pendant trois ans après clôture de l’enquête (loi Loppsi 2 du 14 mars 2011).
- Légalisation du scanner corporel utilisé dans les aéroports (loi Loppsi 2 du 14 mars 2011).

Internet sous haute surveillance
- Blocage administratif d’accès à certains sites Internet dont les contenus seront considérés illicites. Les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) devront empêcher l’accès des utilisateurs par blocage des adresses électroniques (loi Loppsi 2 du 14 mars 2011)
- Pour les infractions rentrant dans le champ de la criminalité organisée, possibilité pour les policiers d’installer un mouchard dans l’ordinateur du suspect permettant la captation des données informatiques et de connaître pendant huit mois ses mots de passe (loi Loppsi 2 du 14 mars 2011).

- Possibilité pour les policiers d’une infiltration électronique avec utilisation d’un pseudonyme. Les éléments extraits pourront être conservés (loi Loppsi 2 du 14 mars 2011).
Liberté de la presse et agents de renseignements
- Impunité judiciaire pour les agents de renseignements, leurs sources et leurs collaborateurs lorsqu’ils utilisent une identité ou un nom d’emprunt. En revanche, une peine de prison de trois ans est prévue pour toute personne qui, « même involontairement », révèlerait leur identité.
Cette mesure remet en cause la liberté de la presse (loi Loppsi 2 du 14 mars 2011).
Pression policière de plus en plus inquiétante
-Possibilité pour les polices municipales d’être équipées de pistolets Taser. En 2004 , le Comité de prévention contre la torture de l’Onu a reconnu explicitement que le Taser « peut tuer » (décret du 22 septembre 2008).
- Installation de policiers dans cinquante-trois établissements scolaires (septembre 2011).
- Création d’une réserve civile constituée de retraités de la police nationale et de volontaires français âgés de 18 à 65 ans (14 mars 2011 – loi Loppsi 2).
- Possibilité pour la police de procéder, dans le cadre d’une enquête, à la saisie d’une somme d’argent sur un compte bancaire. Le juge ne se prononcera qu’ultérieurement pour maintenir ou non la saisie (loi Loppsi 2 du 14 mars 2011).
- Possibilité, pour la police, de procéder de force à un examen médical et à une prise de sang sur toute personne ayant commis à l’encontre d’une personne dépositaire de l’autorité publique des actes susceptibles d’entraîner sa contamination par une maladie virale grave (loi Loppsi 2 du 14 mars 2011).
Augmentation des pouvoirs du préfet
- Possibilité pour le préfet de faire installer un dispositif de vidéosurveillance adapté « pour toute manifestation ou rassemblement de grande ampleur », de demander à une commune d’installer un tel dispositif , de prendre des mesures de « couvre-feu » à l’égard des mineurs de 13 ans et de placer le mineur à l’aide sociale à l’enfance. Auparavant, cette mesure relevait exclusivement de l’autorité administrative (14 mars 2011 – loi Loppsi 2).

 

JUSTICE

 

Recul des garanties judiciaires
- Instauration de la loi de « rétention de sûreté ». Elle permet de prolonger l’enfermement des personnes considérées comme « dangereuses » après l’exécution de la peine de prison. Aucune limitation de durée n’est prévue (loi du 25 février 2008).

- Extension du régime de surveillance judicaire aux personnes qui ont purgé une peine d’emprisonnement égale ou supérieure à cinq ans (loi Loppsi 2 du 14 mars 2011).
- Recours systématique à la « visioconférence » pour les jugements en correctionnelle. L’emprisonnement et la rétention seront décidés par des juges siégeant derrière des caméras ; les droits de la défense en sont considérablement transformés (loi Loppsi 2 du 14 mars 2011).
Nouveaux délits et peines toujours plus lourdes
- Adoption de la loi « anti-bande » qui punit de trente ans et 45 000 euros toute participation à un groupement formé dans le but de commettre des violences, mais la notion de bande est très floue. Il s’agit en fait d’une résurgence de la loi « anti-casseurs » (30 juin 2009).
- Extension des peines planchers aux délinquants primaires pour certaines infractions de violences aggravées (loi Loppsi 2 du 14 mars 2011).
- Aggravation des peines en cas de vol au préjudice de personnes vulnérables (loi Loppsi 2 du 14 mars 2011).
- Extension du système des peines incompressibles pour les auteurs de meurtre ou d’assassinat commis en bande organisée ou avec guet-apens sur toute personne dépositaire de l’autorité publique (loi Loppsi 2 du 14 mars 2011).
- Création du délit de « vente à la sauvette ». Il est passible de six mois d’emprisonnement (loi Loppsi 2 du 14 mars 2011).
Justice des mineurs
- Marginalisation du juge des enfants par la création d’un tribunal correctionnel pour mineurs. Cette mesure constitue une grave remise en question des principes de l’ordonnance de 1945 (loi du 10 août 2011).
- Accélération des délais de réponse pénale, tout en supprimant des possibilités de réponse éducative (loi du 10 août 2011).
- Possibilité d’assigner un mineur à résidence sous surveillance électronique (loi du 10 août 2011).
- Possibilité de faire comparaitre de force à l’audience les parents d’un mineur, même si l’on est dans l’ignorance des motifs de leur absence (loi du 10 août 2011).

 

CIBLAGE DES POPULATIONS LES PLUS "FRAGILES"

 

- Création d’une taxe de 110 euros pour toute demande d’un titre de séjour (décret du 9 février 2011).
- Création d’une taxe obligatoire de 30 euros pour pouvoir bénéficier de l’Aide médicale d’Etat (décret du 1er mars 2011).
- Contribution obligatoire de 35 euros pour obtenir l’aide juridictionnelle. C’est la fin de l’aide juridictionnelle gratuite par l’instauration d’un droit de plaidoirie de 13 euros à la charge de l’avocat (décret du 29 septembre 2011).
Réforme des soins psychiatriques
- Pour les personnes faisant l’objet de soins psychiatriques dans le cadre d’une hospitalisation d’office, institution d’un délai de 72 heures pendant lequel toute action de traitement sera autorisée, éventuellement sur seule décision du directeur de l’hôpital, qui se prononcera à la vue d’un seul certificat médical, émanant le cas échéant d’un médecin exerçant dans l’établissement (loi du 5 juillet 2011).
- Possibilité d’instaurer des soins sous contrainte à domicile. Cette mesure, rejetée par de nombreux professionnels, fait fi du consentement du malade, induira un programme de soins imposé, un recours accru aux soins médicamenteux et risque fort de fonctionner sur le mode du chantage et du marchandage (loi du 5 juillet 2011).

 

DURCISSEMENT DE LA LEGISLATION ENVERS LES ETRANGERS

 

- Création du fichier Eloi qui enregistre pour une durée de trois ans des données concernant les étrangers expulsés et leurs enfants. L’hébergeant chez qui l’étranger est assigné à résidence est fiché pendant trois mois (décret n°2007-1890 du 26 décembre 2007).
- Création du fichier Oscar, outil de statistique et de contrôle de l’aide au retour des étrangers bénéficiaires de l’aide au retour. Sont enregistrées les images numériques des empreintes des dix doigts du bénéficiaire et de ses enfants âgés de plus de douze ans (décret du 26 octobre 2009).
- Possibilité pour l’autorité administrative d’ordonner, de placer, hors de tout contrôle par l’autorité judiciaire, sous surveillance électronique, pour une durée maximale de deux ans, l’étranger astreint à résidence. (loi Loppsi 2 du 14 mars 2011)
- Création de zones d’attente ad hoc, n’importe où sur le territoire français. L’extension illimitée de ces zones remet gravement en cause l’accès à la procédure de demande d’asile sur le territoire (loi du 16 juin 2011).
- Création d’Adgref 2 (application de gestion des dossiers des ressortissants étrangers en France) qui fusionne les traitements dénommés Adgref et Eloi (décret du 8 juin 2011).
- Durée maximale de la rétention portée de trente-deux jours à quarante-cinq jours, report du contrôle du juge des libertés et de la détention après cinq jours de rétention (loi du 16 juin 2011).
- Mise en place d’interdictions administratives de retour (de deux à cinq ans), véritable bannissement du territoire français (loi du 16 juin 2011).
- Pénalisation du « mariage gris » par une amende de 1500 euros ou par une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement (loi du 16 juin 2011)
- Restriction du droit de séjour des étrangers gravement malades. Pour que la raison soit reconnue comme valable, il faudra que le traitement approprié n’existe pas dans le pays où l’étranger doit être expulsé. Auparavant, l’étranger ne devait pas « effectivement » bénéficier d’un traitement approprié dans son pays (loi du 16 juin 2011).
- Publication d’une circulaire sur l’aide humanitaire aux étrangers en situation irrégulière qui maintient la présomption de culpabilité des aidants (23 novembre 2009).

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 10:00

"Nous intellectuels, responsables ou citoyens musulmans, juifs, chrétiens ou non croyants, voulons manifester notre volonté de préserver l’unité de la nation autour des valeurs de la République dans l’épreuve que traverse le pays après les assassinats des enfants juifs, de leur professeur, et des militaires de Toulouse et de Montauban. L’heure est grave : dans cette période de campagne présidentielle, nous mettons en garde tous les candidats contre la tentation d’instrumentaliser ce drame à des fins partisanes et de diviser les Français sur des critères communautaires que nous récusons.

C’est la République qui était visée dans ces attentats terroristes, c’est-à-dire le principe d’égalité et de fraternité entre tous les citoyens, quelle que soit leur origine ou leur religion. Les fanatiques ont pour but de diviser la société en communautés séparées et bientôt hostiles de manière à ouvrir la voie à leur propagande morbide. Toute déclaration, tout geste, toute mesure qui tend à désigner, même indirectement, telle ou telle religion telle ou telle culture à la méfiance publique sert, même indirectement, leurs desseins et affaiblit notre culture commune dans une société à la fois une, dans ses fondements, et multiple, dans ses approches et son expression.

Au contraire, c’est par la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et toutes formes de discriminations, et par l’interrogation collective sur les exclusions et les affrontements qu’une société participe à produire, que nous assurerons l’unité des démocrates et l’isolement des forces destructrices. Loin de s’opposer entre eux, juifs, musulmans, chrétiens et non-croyants doivent coopérer sans relâche à la préservation –y compris dans leurs propres rangs !- des principes communs d’égalité et de laïcité, seuls capables d’assurer la tolérance réciproque, la liberté des cultes et des opinions, le maintien de la fraternité et le développement d’une dynamique irremplaçable, celle d’une société riche de sa pluralité."

 

Ont déjà signé :

Mehdi Thomas Allal, responsable pôle anti-discrimination Terra Nova, Jean- Christophe Attias, directeur d'études à l'EPHE (Sorbonne), cofondateur du "Pari(s) du Vivre-Ensemble", Laurent Azoulai, président cercle Léon Blum, Esther Benbassa, sénatrice EELV du Val-de-Marne, directrice d'études à l'EPHE (Sorbonne), cofondatrice du "Pari(s) du Vivre-Ensemble", Ghaleb Bencheikh, essayiste, Cheikh Khaled Bentounès, Tariqa Alawiya, Rachid Benzine, islamologue, universitaire, Fatima Besnouci-Lancou, écrivain, Dalil Boubakeur, recteur Mosquée de Paris, Ofer Bronchtein (président Forum international pour la paix), Marc Cheb Sun, fondateur et directeur de la rédaction de Respect Mag, Madani Cheurfa, secrétaire général du Cevipof, Jean Daniel, directeur du Nouvel Observateur, Père Christian Delorme, prêtre en diocèse à Lyon, Rokhaya Diallo, éditorialiste et militante, Reda Didi  (Graines de France), François Durpaire, historien et président de Nous sommes la France, Abdelhak Eddouk, aumônier musulman, Jamel El Hamri, étudiant en master civilisation musulmane, Anne Esambert, haut fonctionnaire,  Eric Geoffroy, islamologue, Nassurdine Haïdiri (Nous ne marcherons plus !), Samia Hathroubi, co-fondatrice des JEM EGO, Juifs et Musulmans Ensemble Génération Ouverte, Alain Jakubowicz, Président de la Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme, Laurent Joffrin, Directeur de la rédaction Nouvel Observateur, Nacer Ketane, président de Beur Fm, Bariza Khiari, sénatrice de Paris, Fadila Mehal, vice présidente Modem Paris, Léonora Miano, écrivain, Brice Nkonda, président du CQFD, Conseil des Quartiers de France pour la Diversité, Ousmane Ndiaye, journaliste, Naïma M’Faddel, présidente de la Maison d’Averroès, Tareq Oubrou, Grand Imam de Bordeaux,  Richard Prasquier, CRIF, Rost, artiste et président de Banlieues actives, Bolewa Sabourin, initiateur de Cités en mouvement, Elyamine Settoul, enseignant Sciences Po, Patrick Singaïny, intellectuel réunionnais, Pierre Tartakowsky, président Ligue des droits de l'Homme, Christiane Taubira, députée de Guyane, Louis-Georges Tin, président de République et diversité, Ludovic Lotfi Mohamed Zahed HM2F, Homosexuels musulmans de France, Bernard Zilberg, président Maison Itshak Rabin France

 

Appel lancé par Le Nouvel Observateur et Respect Mag.
N’hésitez pas à signer cet appel en ligne : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120327.OBS4745/faire-france-ensemble-signez-l-appel-du-nouvel-obs-et-respect-mag.html
 

 

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 09:57

"La troïka conduit la Grèce vers un Etat policier et finance des camps de rétention pour ses clandestins" écrit OkeaNews et poursuit : "A l’heure où ils sont clairement remis en cause en France, les centres de rétention semblent s’installer dans la durée en Grèce. Le plus grand centre européen va d’ailleurs ouvrir ses portes à Neapoli, Kozani dans les semaines à venir".

 

Pour lire la suite de l'article : http://www.okeanews.fr/leurope-conduit-la-grece-vers-un-etat-policier-et-finance-des-camps-de-retention-pour-ses-clandestins/

 

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 19:55

En moins de trois semaines, près de 34000 personnes (dont la section locale de la Ligue des droits de l'Homme) ont signé la pétition de soutien à Jef Duval.

Comme le souligne le journal Le Parisien, "ce technicien clientèle chez ERDF-GRDF, menacé de renvoi pour ne pas avoir coupé le courant chez des clients mauvais payeurs, a provoqué une forte mobilisation menée par la CGT. Depuis quelques jours, Jef sait qu'il ne perdra pas son emploi. Une nouvelle qui soulage le jeune homme de 23 ans, entré dans le groupe de distribution énergétique en 2006. « La direction a dû revoir sa copie », lâche-t-on à la CGT-Energie de Bagneux".
Marie-Hélène Amiable, députée de la circonscription s'annonce pour sa part "heureuse de cette décision" et s’en félicite, soulignant qu'elle a déposé à l’Assemblée nationale,"dans deux propositions de loi, des dispositions visant à interdire les coupures énergétiques en période hivernale".

 

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  • : Présentation des actions de la LDH dans le sud du département des Hauts-de-Seine
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