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30 décembre 2007 7 30 /12 /décembre /2007 12:16

Les associations En Nour et Mes-tissages organisent une journée de rencontres islamo-chrétiennes le dimanche 20 janvier 2008 à la salle des fêtes de Malakoff (51 boulevard Gabriel Péri) sur le thème
« Religion et politique ». Au programme :

14h : Conférence – débat avec Mustapha Cherif (Philosophe. Professeur à l’université d’Alger. Professeur invité au Collège de France. Ancien ministre et ambassadeur) : «Islam et modernité»

16h30 : Table-ronde avec

Ghazi Hidouci (Economiste, professeur à l’Université de Lille. Ancien ministre d’Algérie) : « L’Islam et la politique »,

Boutros Hallaq (Professeur de langue et littérature arabes à la Sorbonne Nouvelle) : « Proche-Orient : désintégration nationale ou retour du religieux »,

Patrice Leclerc (Conseiller général des Hauts de Seine): « Un athée face aux religions. »

19h : « Les mélodies de l’âme » Poèmes de Roumi ; mise en scène et adaptation de Selami Varlik & Didier Laval

Exposition : les tissages de la Caravelle avec la participation des tisserandes de Villeneuve-la-garenne

Salon de thé maghrébin

Contacts : Michel Jondot, tél. 06 07 40 78 74
Mél : mestissages@wanadoo.fr

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29 décembre 2007 6 29 /12 /décembre /2007 09:40

Dans Le Monde du 29/12/2007, la journaliste Laëtitia Van Eeckout décrit les critiques formulées par des sans papiers en grève de la faim au centre de rétention  du Mesnil Amelot (77).

Extrait :

"Sont retenus ici pour être expulsés des étrangers malades, des personnes dont le pays est en guerre, des parents dont les enfants sont à l'extérieur, des hommes et des femmes insérés socialement depuis treize, dix-neuf et même vingt-deux ans", témoigne M. N'Dianor. Débouté d'une demande de régularisation, ce Sénégalais, enseignant en mathématiques dans une société privée de soutien scolaire, a été arrêté le 15 décembre, alors qu'il avait passé six années en France.

M. N'Dianor regrette d'avoir été "trop honnête". "J'ai déposé un dossier de régularisation, témoigne-t-il. Je ne leur ai rien caché, je leur ai transmis mon passeport, mes fiches de paie, d'impôts, le nom des enfants qui avec mon aide ont réussi leur bac… Car, comme tout le monde, je travaille et paie des impôts. J'ai été débouté. Et alors que je n'avais pas encore été convoqué devant le tribunal administratif pour mon recours, le commissariat de police m'a convoqué pour réexamen de mon dossier. Mais c'était un piège : j'ai été arrêté." "Nous ne sommes pas que des chiffres", résume un des slogans arborés sur les chemises des retenus. Allusion aux 25 000 éloignements réclamés par Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux pour 2007."

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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 14:50
A lire dans Libération du 26/12/2007, 3 portraits de personnes expulsées et qui ont laissé en France leur famille. Comme le précise le journaliste Didier Pourquery, "souvent, le seul crime des sans-papiers «éloignés» est de ressortir de la catégorie immigration subie, plutôt que de celle d’immigration choisie. Pour le reste, ils travaillent, vivent, tissent des liens, consomment en France. Sans faire d’angélisme, il est temps de reconnaître que la France, dans cette affaire, adopte une attitude brutale qui ne correspond pas à son image de pays des droits de l’homme. Faire du chiffre avec des expulsions n’est pas digne d’un pays qui a notre histoire."
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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 08:53

papa.jpgEn guise de carte de voeux, voici un dessin (publié dans Le Monde du 25/12/07) de Michel Kichka. Plantu dit de ce dessinateur Israélien qu'il est "une main tendue vers le monde arabo-musulman".

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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 12:22

Dans Le Monde du 24/12/2007, la journaliste Macha Séry dresse un portrait de l'humoriste Guy Bedos : 

Pas déçu de la politique ni des élus de proximité, Bedos, mais des hommes de pouvoir qui règnent à l'Elysée ou rue de Solférino. "L'époque très gaie où la gauche était belle et la droite très vilaine est révolue. La politique d'un Brice Hortefeux est la digne héritière de celle de Jean-Pierre Chevènement" estime Guy Bedos.

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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 09:01

sida-copie-1.jpgLa LDH approuve la décision de l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé (INPES) de poursuivre sa campagne de prévention contre le Sida, malgré la position du BVP (Bureau de vérification de la publicité), lequel considère que l’image de deux hommes sur un lit est « contraire à la décence ». L’image en question, de l’artiste Nan Goldin, représente, avec en arrière fond le virus du Sida, deux hommes nus et enlacés sur un lit. Ils s’embrassent, se tiennent par la main et leurs corps se touchent. On ne voit pas de sexes. Juste une image d’amour. D’amour en danger.

L’imagination des censeurs professionnels de la publicité, qui ne voient ces deux hommes qu’ « en plein acte sexuel », est débordante, comme toujours. Elle ne fait que révéler un malaise hélas encore fréquent, face à l’image de l’amour homosexuel. Ceux qui ont exploité jusqu’à plus soif l’imaginaire misogyne se révèlent pudibonds face à une maladie sexuellement transmissible. Pendant ce temps, la pandémie du Sida continue à contaminer les jeunes homosexuels qui font l’amour sans se protéger.

Contre les publicitaires censeurs qui préfèreraient qu’on ne voit rien, l’INPES a raison de s’adresser à ceux que son message de prévention peut toucher.

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19 décembre 2007 3 19 /12 /décembre /2007 15:35
l--tournel.jpgLors de notre assemblée générale annuelle de section qui vient de se tenir, notre vaillant et dévoué trésorier Gérard Letournel a souhaité passer le relai. Il avait accepté cette charge peu gratifiante depuis 1979, avec précision et méticulosité. Merci à lui pour tout le travail accompli pendant près de 30 ans et sa constance dans son appui militant ! 
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19 décembre 2007 3 19 /12 /décembre /2007 10:05

Le Conseil d'Etat vient de suspendre une circulaire du ministère des Affaires étrangères, jugeant illégale la disposition qui permettait aux consulats français de refuser la signature d'un PACS (pacte civil de solidarité) à des couples composés d'un Français et d'un étranger.

La circulaire, datée du 28 septembre, limitait l'accès au PACS pour les couples vivant dans des pays dans lesquels l'union libre ou les relations homosexuelles sont interdites. Les couples composés de deux Français pouvaient "persister" dans leur volonté et finalement faire enregistrer leur PACS, mais ceux réunissant un Français et un étranger pouvaient se voir opposer un refus définitif. Le Conseil d'Etat a donné raison aux associations requêrantes (Gisti, Ligue des droits de l'Homme, Inter-LGBT et Ardhis), jugeant la circulaire "entachée d'illégalité" parce qu'elle prévoyait que les autorités puissent "refuser d'examiner, à titre définitif, la demande d'enregistrement d'un pacte civil de solidarité dont l'un des partenaires est de nationalité étrangère". Le ministère des Affaires étrangères dispose d'un mois pour remplacer son texte par de nouvelles dispositions qui permettront à tous les candidats au PACS de faire enregistrer leur union.

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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 14:28

Monsieur 0. est un jeune nigérian de 25 ans. Au mois de novembre 2006, il a épousé sa compagne de nationalité française, à la mairie du 15e arrondissement de Paris. Le couple s'étant installé dans le département de l'Essonne, c'est tout naturellement qu'il s'est rendu à la préfecture d'Evry pour déposer une demande de titre de séjour en tant que conjoint de français. Cependant, l'examen du dossier s'est soldé par la notification d'une obligation de quitter le territoire sous  le délai d'un mois, en date du 23 mars 2007. En effet, monsieur 0. ne pouvait justifier d'un visa de long séjour lors de son entrée en France. Il était arrivé sur le territoire sous couvert d'un visa de court séjour. Mais cet échec ne clôt pas définitivement le dossier. La loi en vigueur prévoit que pour les étrangers entrés en France avec un visa de court séjour et justifiant de six mois de communauté de vie avec leur conjoint de nationalité française, une demande de visa de long séjour peut être déposée auprès du préfet de leur département, ce qui les dispense de repartir dans leur pays d'origine afin de solliciter un visa. Une fois ce visa apposé, les services préfectoraux instruisent alors la demande de titre de séjour. Le 30 mai 2007, monsieur 0. pouvant se prévaloir de plus de six mois de communauté de vie avec son épouse, adresse une nouvelle demande à la préfecture d'Evry, se fondant sur les articles du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (Céséda). A partir de cette date, il sera convoqué à différentes reprises auprès des services préfectoraux pour constituer le dossier et fournir le maximum de justificatifs de vie commune demandés.
Enfin, le 11 octobre 2007, monsieur 0. se rend en préfecture muni de sa convocation portant la mention
« délivrance de votre APS (Autorisation provisoire de séjour) ». Ce 11 octobre, la préfecture ne remettra jamais l'APS à monsieur 0. Alors qu'il attendait avec son épouse d'être appelé par l'agent administratif, il a été interpellé par des policiers afin d'être placé en rétention et  éloigné, en exécution de l'obligation de quitter le territoire prise à son encontre au mois de mars 2007. Il ne verra pas le juge des libertés et de la détention au terme des 48 heures de mise en rétention. Moins de 48 heures se sont en effet écoulées entre son placement en centre de rétention et son éloignement. Le 13 octobre 2007, monsieur 0. atterrissait à Lagos.
Dans ce dossier, la préfecture de l'Essonne a agi en toute déloyauté, au mépris de la jurisprudence de la Cour de cassation qui a eu l'occasion de rappeler au début de l'année 2007 que « l'administration ne peut utiliser la convocation à la préfecture d'un étranger, faisant l'objet d'un arrêté de reconduite à la frontière, qui sollicite l'examen de sa situation administrative nécessitant sa présence personnelle, pour faire procéder à son interpellation en vue de son placement en rétention ».
Le 26 octobre dernier, monsieur 0. a introduit un dossier de demande de visa de long séjour. Il a été convoqué au consulat de France le 21 novembre. Mais l'attente est loin de s'interrompre puisque les services consulaires français lui ont demandé de revenir en... janvier 2008.

Source : LDH Info - n° 171 - novembre 2007

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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 14:11

amiable.jpgMarie-Hélène Amiable a décidé de mettre en place 3 groupes de travail ouverts aux habitants de la circonscription :

- logement,

- travail (y compris emplois et retraites)

- éducation.

L'objectif de ces groupes est d'échanger et d'élaborer des propositions.

 

Concernant l'éducation, la section LDH a fait parvenir à Mme la Députée sa position concernant l'utilisation du fichier base élèves dans les écoles :

Depuis quelques années, le nombre de fichiers informatiques considérés comme indispensables par les autorités administratives est en constante augmentation dans notre pays alors même que les pouvoirs de la CNIL (Commission nationale informatique et libertés) ne cessent de se réduire notamment depuis 2004 avec la fin de l'obligation de soumettre à son avis les fichiers d'Etat.

Or, c'est justement en 2004 que le ministère de l'Education nationale a décidé de mettre en place un nouveau système de saisie et de gestion informatique des données concernant les élèves des écoles maternelles et élémentaires. Ce fichier expérimenté dans un certain nombre de communes doit progressivement être généralisé sur l'ensemble du territoire.

Cette " Base élèves " concernera à terme tous les enfants quel que soit leur mode de scolarisation (école publique ou privée, enseignement par correspondance ou enfant recevant une instruction dispensée hors de l'école). Base élèves aboutira à ce que tous les enfants, dès leur entrée à l'école soient " fichés " sur la base d'un numéro informatique (l'identifiant national élève) qui le suivra durant toute sa scolarité. Il est important de préciser qu'un autre logiciel dénommé SCONET existe déjà dans le second degré et pourrait fusionner avec Base élèves.

Toutes les données personnalisées concernant l'élève (difficultés scolaires, absentéisme, suivi médical psychologique ou psychiatrique, situation de sa famille, ...) seront saisies et accessibles par Internet avec un numéro d'identification. Le ministère avait assuré que toutes les précautions nécessaires concernant la confidentialité avaient été prises mais d'ores et déjà des journalises ont pu pirater certaines informations.

L'adoption de la loi dite prévention de la délinquance aggrave encore la suspicion à l'égard de " Base élèves " puisque cette loi autorise le maire à avoir accès aux données scolaires et à constituer un fichier à partir des informations fournies par la CAF et l'inspection académique.

Sous la pression d'un mouvement de protestation des enseignants, des parents d'élèves et d'un certain nombre d'organisations de défense des droits de l'Homme, le ministère a reporté la généralisation de la réforme à la rentrée 2008, voire 2009, et a supprimé de la base de données les champs relatifs à la nationalité des enfants, leur date d'entrée sur le territoire français, leur culture et leur langue d'origine.

C'est pourquoi constatant que la plupart des fichiers constitués par d'autres administrations ont été détournés de leurs objectifs initiaux de gestion pour se transformer en instrument de contrôle social et considérant que le fichage national des enfants n'apporte rien à la réussite des élèves, qu'il peut mettre en cause le respect de la vie privée des familles et le droit à la protection des données individuelles, il conviendrait de refuser de mettre en place cette " Base élèves ". La mise en place de " Base élèves " pose un problème de libertés publiques, notamment en ce qui concerne le droit à la vie privée.

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