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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 10:38

Le collectif de soutien à Marina Petrella et à l'ensemble des réfugiés italiens organise un concert (entrée : 5 €) vendredi 15 février à 20h à Saint-Denis (Salle de la Légion d'Honneur - 6 rue de la Légion d'Honneur - Métro St Denis Basilique, ligne 13). Au programme : Dominique Grange, Lola Lafon, Turtle Ramblers, La K-Bine.

Marina Petrella est toujours en prison à Fresnes, dans l'attente du traitement de son pourvoi en cassation contre l'extradition demandée par l'Italie à son encontre.

A Fresnes toujours, Lucilla Semeido de Veiga, une codétenue de Marina Petrella, malade, est décédée faute de soin il y a deux semaines. En essayant d'alerter l'administration pénitentiaire sur la maladie de cette jeune femme puis en protestant contre sa mort au moyen d'une lettre ouverte, 46 femmes de la maison d'arrêt de Fresnes, dont Marina, risquent des mesures disciplinaires. Un article de Libération titrait sur ce sujet "A fresnes, colère après une agonie".

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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 15:59

na.jpgundefinedLe mercredi 13 février, à 19h00, au chalet Larousse à Malakoff, (26 av. Pierre Larousse ), les Verts organisent un débat avec Nadia Amiri, sociologue, membre du Comité laïcité République, sur le thème du « Droit des femmes ».

Une bonne occasion de débattre de la laïcité sur Malakoff, et de relire sa tribune "Mon corps m'appartient". 

Plus d'informations : www.malakoffecologiesolidarite.com/

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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 09:45
undefinedVoici les réponses de Marie-Hélène Amiable, candidate PCF/PS/Verts aux élections municipales à Bagneux, concernant le questionnaire de la section locale de la LDH :

1. Quelle politique comptez vous mettre en place pour favoriser l'intégration des immigrés sur votre commune? Quelles mesures concrètes ?

Bagneux est une ville multiculturelle et plurielle et j'ai toujours eu à cœur de défendre les droits et les devoirs des populations d'origine étrangère. Cette attention, cette action, nous les inscrivons dans une démarche de construction d'une ville pour tous, sans exclusion et ou chacun puisse trouver sa place. Pour nous, les immigrés sont des citoyens à part entière et je suis attachée à l'idée de «communauté de citoyens» avec des droits et des devoirs partagés. Dans ce cadre là, ils bénéficient comme l'ensemble des habitants des services et prestations proposés, des équipements mis à disposition. Ils peuvent également participer aux conseils de quartier et à la vie associative. Des cours d'alphabétisation sont également proposés par nos deux centres sociaux et culturels. Nous organisons une fois par an une réception pour les personnes ayant obtenu la nationalité française. Nous apportons également avec le Réseau d'Education Sans Frontières et le Comité local de Sans Papiers notre soutien et aide aux familles sans papiers avec des enfants scolarisés. Ce travail et cette action se poursuivront. Enfin, dans la future équipe municipale, c'est  tout naturellement que des candidats issus de l'immigration seront présents.

2. Quelle est votre position concernant le droit de vote et d'éligibilité des étrangers non communautaires aux élections locales ?

J'y suis favorable et je me suis, à plusieurs fois, exprimée en sa faveur. En effet il ne serait que justice que les étrangers non communautaires qui participent à la vie de leur cité, à la vie associative, qui paient leurs impôts locaux puissent voter aux scrutins municipaux. Le conseil municipal, à l'exception de certains élus de l'opposition, a ainsi adopté en décembre 2005 un vœu demandant le droit de vote des résidents étrangers aux élections locales. Ce vœu, nous l'avons adressé au Président de la République de l'époque ainsi qu'aux présidents de l'Assemblée Nationale et du Sénat  leur demandant de remettre cette question à l'ordre du jour. Cette proposition figurera dans le futur projet municipal.

3. Comment comptez-vous favoriser la vie associative et la démocratie locale (notamment la prise en compte de la représentation de la jeunesse ou de la population immigrée) ?

Bagneux est riche de près de 300 associations qui animent la ville dans les domaines culturel, sportif, humanitaire, social. Ces associations vivent grâce à la générosité et au dévouement de nombreux bénévoles. Pour favoriser cette vie associative, nous poursuivrons les efforts engagés avec la création du conseil de la vie associative, la mise à disposition de panneaux d'informations dans la ville, la prise en
charge par la municipalité de la formation des bénévoles associatifs sur les questions financières et juridiques. La tenue une fois par an d'un Forum ou d'une Fête des associations permet de faire connaître ce tissu associatif et de promouvoir leurs activités, et cela dans le respect de leur autonomie.

Sur la démocratie locale, je suis très attachée à ce que chaque habitant participe à la vie  locale et à la gestion de la cité. Nous avons ainsi pris un certain nombre d'initiatives  pour favoriser cette participation : des rencontres publiques annuelles avec le Maire, les  six conseils de quartier qui entrent dans leur quatrième année d'existence, les conseils d'usagers des structures municipales. Nous poursuivrons notre réflexion pour élargir encore la participation des Balnéolais à cette vie locale. Dans ce cadre là, nous  envisageons la création d'ateliers villes thématiques. Au travers du budget participatif mis en place il y a deux ans, les  Balnéolais ont la possibilité de choisir les travaux et aménagements qu'ils jugent prioritaires dans leur quartier. Quant à la représentation de la jeunesse qui fait partie de nos priorités, nous avons relancer le Conseil local de la jeunesse qui avec notre service municipal organisent de nombreuses initiatives citoyennes. L'engagement associatif et citoyen est, en tout cas, des valeurs qui continueront d'être au cœur de la transformation et de la construction du Bagneux de demain.

4. Quelles mesures concrètes pour limiter ségrégation et exclusion sociale ?

Nous avons la volonté de permettre à toutes les catégories sociales de vivre à Bagneux, à quelques kilomètres de Paris, Bagneux est une ville ouverte, solidaire, sachant accueillir toutes celles et tous ceux qui viennent y vivre ou travailler. Cela se traduit par une offre de logements sociaux de 50% et des services publics de qualité, diversifiés. La préservation, le développement des services publics de proximité sont, pour nous, un important moyen de lutter contre les exclusions. Cette conception du service public communal, soucieuse de répondre au plus près des besoins des Balnéolais, nous allons continuer à la promouvoir à la défendre malgré les nombreuses attaques dont les services publics de proximité font aujourd'hui l'objet. L'implication de la ville dans des dispositifs en matière d'éducation (réussite éducative) et de santé (atelier santé ville) permettent également de participer efficacement à lutter contre les inégalités. Je prends chaque année un arrêté pour interdire les expulsions locatives des habitants en difficultés économiques et sociales et je continuerai à le faire. C'est un combat pour la dignité. 

5. Quel avis portez vous sur la mise en place du fichier base élève ?

Si l'on peut comprendre l'intérêt d'avoir des informations qui permettent une meilleure maîtrise et transparence dans les effectifs des écoles notamment, je suis, par contre, réticente à la mise en place de fichiers qui stigmatisent certaines populations et qui s'inscrit dans un contrôle social. Je partage ainsi les  inquiétudes exprimées par de nombreuses associations et syndicats d'enseignants quant à la mise en place de tels outils qui risque de marquer l'enfant durant toute sa scolarité.

 

Merci beaucoup à Mme Amiable pour ses réponses.

Retrouvez les réponses de l'ensemble des candidats sur la page du blog :

http://ldh92sud.over-blog.com/pages/Elections_municipales_mars_2008-241008.html

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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 22:05

undefinedVoici les réponses de Thierry Guilmart, candidat UMP/NC/PR aux élections municipales à Malakoff, concernant le questionnaire de la section locale de la LDH :

1. Quelle politique comptez vous mettre en place pour favoriser l'intégration des immigrés dans la cité ? Quelles mesures concrètes?

Chaque individu désireux de s’intégrer dans une nouvelle aire géographique est avant tout un être « déraciné », avec des repères mouvants. Il est dans ces conditions en proie à des paramètres qu’il n’avait pas forcément mesurés lors de son émigration tels que le degré d’appartenance au monde qui l’entoure, il est soumis à la pression de n’avoir aucun point d’appuis sur lesquels reposer ses interrogations.  A cela vient se greffer le choc culturel pour les immigrants extra européen car chaque zone géographique est le produit de civilisation distincte qui tire, pour chacune d’elle, sa légitimité de par son histoire commune construite siècle après siècle, mais également de comportements et de valeurs communes. C’est pourquoi il est important, comme postulat de base, que l’immigrant manifeste un minimum d’intérêt pour la civilisation qu’il souhaite intégrer et adhère à ses valeurs. Dans ce cadre, ce dernier devra montrer non seulement une connaissance mais aussi un intérêt pour la culture, les traditions  et afficher une certaine maîtrise de la langue française afin de favoriser ses relations et son intégration au sein d’une communauté désireuse de l'assimiler. En effet, ce dernier point est un point central au bénéfice de l’immigrant, il ne faut pas l’exclure ou favoriser le communautarisme mais bien au contraire faire en sorte qu’il sente avoir acquis le droit de faire parti d’une communauté d’intérêts.

2. Quelle est votre position concernant le droit de vote et d'éligibilité des étrangers non communautaires aux élections locales ?

Le droit de vote est par définition un droit. Pour pousser plus loin l’analyse c’est aussi un devoir pour tout citoyen vivant ou non dans son pays … La nationalité serait dénaturée et de peu d’effet si elle n’était pas corrélée au vote c’est pourquoi voter dans le pays qui nous a vu grandir permet aux expatriés de ce pays de trouver, là encore, une opportunité de limiter son déracinement… Cela permet à l’émigrant, qui n’a pas le désir de s’installer définitivement dans son pays d’accueil, de garder des points de contacts avec les citoyens de son pays d’origine. Le désir de changer de nationalité s’accompagne d’un droit de vote bien légitime. O combien symbolique et précieux.

3. Comment comptez-vous favoriser la vie associative et la démocratie locale (notamment la prise en compte de la représentation de la jeunesse ou de la population immigrée) ? 

La jeunesse qu’elle soit ou non issue de la population immigrée doit être prise en considération à sa juste valeur. Ainsi, je souhaite maintenir aux associations le niveau des subventions actuelles. Mais au-delà de ce paramètre, j’attache la plus haute importance au fait d’améliorer la participation de tous les citoyens et donc de la jeunesse, par des conseils de quartiers et des référendums sur des questions majeures. Ces points figurent d’ailleurs en bonne place dans mon programme.

4. Quelles mesures concrètes souhaitez-vous mettre en place pour limiter ségrégation et exclusion sociales ?

Il faut éviter les ghettos qui sont favorisés par un nombre élevé de logements sociaux établis à partir d’une politique d’assistanat. Cette stratégie non seulement ne favorise pas l’épanouissement mais également repose sur des règles arbitraires. En effet, il est préférable de tirer les gens vers le haut plutôt que de les maintenir dans une situation de « survie ».  Il est particulièrement scandaleux de ne pas permettre aux revenus les plus modestes l’accès à la propriété à des tarifs très inférieurs au prix du marché. Etant un enfant de Malakoff ayant grandi en HLM, je trouve particulièrement insultant de vouloir laisser des personnes en situation de dépendance par calcul politique. Il faut rompre avec cette sordide stratégie en aidant les habitants de Malakoff à posséder un bien qu’ils pourront transmettre à leurs enfants

5. Quel avis portez-vous sur la mise en place du fichier base élève ?

Comme vous avez souligné plus haut l’importance de la jeunesse, je ne vous apprendrai rien en vous disant que l’éducation de cette jeunesse est la valeur ajoutée qui pérennisera le dynamisme de notre pays. C’est pourquoi l’affaissement du niveau  culturel d’une jeunesse en désarroi, bien que l’Education Nationale déploie toute son énergie à cacher le marasme, exige que nous trouvions des solutions. Ce fichier entre dans cette logique. Il ne s’agit pas d’entériner une méthodologie sécuritaire mais d’expérimenter un fichier. Analysons les avantages et les inconvénients afin de déterminer si nous sommes dans la bonne voie.

 

 

Merci beaucoup à M. Guilmart pour ses réponses.

Retrouvez les réponses de l'ensemble des candidats sur la page du blog :

http://ldh92sud.over-blog.com/pages/Elections_municipales_mars_2008-241008.html

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 10:13

La Ligue des droits de l’Homme s’est associée aux organisations syndicales qui défendent la spécificité du livret A au nom de la défense à l’accessibilité bancaire rendue possible aux personnes à faible revenu grâce au livret A.

Ayant pris connaissance des propositions de la ministre de l’Economie et des finances concernant sa réforme, la LDH constate que la mise en œuvre du droit au compte pour tous, sans discrimination selon la position sociale des individus, n’en fait pas partie.

Elle dénonce la proposition de créer un livret spécial réservé uniquement aux personnes les plus fragiles qui serait distribué par La Poste. En effet, cette mesure stigmatisera un peu plus les plus démunis d’entre nous en en faisant une catégorie à part, alors que l’égalité des droits doit être recherchée pour tous en raison de l’égale dignité des citoyens.

 

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 09:23

La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), ses organisations membres au Sénégal, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (RADDHO) et l'Organisation nationale des droits de l'Homme (ONDH), l'Union interafricaine des droits de l'Homme (UIDH), Amnesty International Sénégal (AI), la Pan Africa ILGA, ses 41 groupes gays et lesbiens affiliés, l’Association Internationale Gay et Lesbienne (ILGA) et ses 600 groupes affiliés (ILGA) prennent acte de la libération, après trois jours de détention arbitraire, de dix personnes placées en garde à vue à Dakar, dans le cadre d'une enquête sur un présumé mariage homosexuel.

Le 5 février 2007, dix personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue à la Division des investigations criminelles de Dakar, au Sénégal. Ces arrestations faisaient suite à la publication, dans un mensuel, d’un dossier consacré à la question de l’homosexualité au Sénégal, dans lequel apparaissaient les photos représentant plusieurs personnes célébrant un présumé mariage homosexuel. Les dix personnes arrêtées ont été interrogées sur des faits «d'outrage à la pudeur et de mariage contre nature». Par peur des représailles, plusieurs autres personnes apparaissant sur ces photos auraient fui le pays et seraient actuellement recherchées par les autorités sénégalaises.

Au terme du Code pénal sénégalais, les actes homosexuels sont passibles de cinq années d'emprisonnement et de 100 000 à 1 500 000 francs CFA d'amende (enter 150 et 2300 €). En pénalisant des relations qui relèvent de la vie privée, cette loi contrevient aux dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, en vigueur au Sénégal depuis 1978 qui stipule en son article 17 (1) que«nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes illégales à son honneur et à sa réputation». En outre, cette loi discriminatoire est contraire aux dispositions de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples qui stipule en son article 3 (1) que«toutes les personnes bénéficient d'une totale égalité devant la loi».

Si nos organisations se félicitent de la libération des dix personnes arrêtées, elles craignent pour leur intégrité physique et morale.

Par conséquent, nos organisations demandent aux autorités sénégalaises concernées de:

- Assurer le respect de l'intégrité physique et morale des personnes mises en cause dans cette affaire et plus généralement de condamner avec la plus grande fermeté les actes homophobes, susceptibles de porter atteinte à l’intégrité physique et morale des personnes homosexuelles;

- Réviser le code pénal pour abolir la pénalisation des actes homosexuels;

- Se conformer aux dispositions du Pacte international relatifs aux droits civils et politiques, en particulier à ses articles 17 (1) et 26, de même qu’aux dispositions de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, en particulier son article 3.

 

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 08:33

Un café jeunes citoyens en présence de Wilfrid Vincent, tête liste de la gauche aux municipales de Montrouge, permettra de débattre, avec des jeunes, sur le programme jeunesse de la gauche à Montrouge. Rendez-vous le vendredi 22 février à 19h, au café restaurant le Saint Laurent - 1 rue Fénelon 92120 Montrouge.

Par ailleurs, on attend toujours la réponse de M. Vincent au questionnaire que la Section LDH lui a adressé le 20 janvier dernier...

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 08:30
fcpe.jpgLa FCPE rendra compte de son enquête sur l’école à Montrouge et invite les parents d’élèves à une réunion-débat avec les candidats à l’élection municipale le mardi 12 février à partir de 20h30, à l’école Raymond Quesneau - 57 rue Henri Ginoux à Montrouge.
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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 17:26

branaa.jpgVoici les réponses de Jean-Eric Branaa, candidat Modem aux élections municipales à Montrouge, concernant le questionnaire de la section locale de la LDH :

1. Quelle politique comptez vous mettre en place pour favoriser l'intégration des immigrés sur votre commune? Quelles mesures concrètes ?

Nous étudions la possibilité de proposer à la communauté musulmane la mise à disposition d’un lieu de prière. Pour le reste, les étrangers doivent pouvoir bénéficier des mêmes prestations que les autres, dès lors qu’ils sont résidents de la ville. Il faudra certainement faire un effort en direction de ceux qui ne parlent pas la langue, en mettant par exemple en place des cours d’alphabétisation, ou la prise en charge de l’aide aux devoirs de leurs enfants.

2. Quelle est votre position concernant le droit de vote et d'éligibilité des étrangers non communautaires aux élections locales ?

L’éligibilité des étrangers aux élections municipales ne doit poser aucun problème. Il est raisonnable et permet de lutter contre l’exclusion. Notre liste comporte un citoyen européen. Il nous apparait évident que les Montrougiens d’origine étrangère non communautaire devrait également pouvoir être présents et pouvoir participer aux choix de la Cité.

3. Comment comptez-vous favoriser la vie associative et la démocratie locale (notamment la prise en compte de la représentation de la jeunesse ou de la population immigrée) ?

Notre programme a pour base un projet de ville : redonner à Montrouge un espace dans lequel les habitants pourront s’exprimer et participer à la vie de la cité. Pour cela, nous proposons la mise en place de maisons de la démocratie, dans chaque quartier. De véritables conseils de quartier dans lesquels les habitants pourront s’exprimer sont la seule vraie solution de rupture fasse à une habitude de concentration des pouvoirs et des décisions. La ville est faite pour les habitants et il faut trouver les moyens de les associer à son évolution. Un adjoint sera dédié la démocratie locale et à la vie associative. Il travaillera en respect d’une charte de la Vie Associative et de la démocratie Locale qui sera écrite en concertation avec les habitants, dans le cadre des misons de la démocratie.

4. Quelles mesures concrètes pour limiter ségrégation et exclusion sociale ?

Montrouge  peut et doit relever le défi de la mixité sociale. Les communes voisines de la nôtre souffrent d’une situation de déséquilibre. Cela engendre une méfiance entre les communes, et les groupes qui composent ces communes.

La prise en compte des différences doivent se faire de façon volontaire en ne se contentant pas de respecter les normes minimales imposées par la loi en matière de logements sociaux, mais en proposant une politique plus orientée pour une redistribution entre les citoyens. Concernant très spécifiquement le territoire de notre commune, cela passera une proposition d’habitat social au cœur de la ville, notamment en proposant du partenariat avec les bailleurs privés. 

L’intérêt doit également se porter avec urgence sur les enfants, qui sont les premières victimes de l’exclusion : aide aux devoirs, lieu d’accueil pour le sport, les loisirs, formation à la citoyenneté, les pistes sont nombreuses ; au-delà du catalogue de proposition, c’est la direction que nous souhaitons suivre en réorientant les priorités dans ce domaine.

5. Quel avis portez vous sur la mise en place du fichier base élève ?

La mise en place d’un tel fichier pose de réels problèmes dès lors qu’on ne connait pas les limites dans l’utilisation des données recueillies. Les renseignements collectés ne semblent pas tous opportuns  et on peut se féliciter du combat des associations qui a permis de retirer la mention de la nationalité. Cela démontre que tout cela s’est fait un peu vite et avec trop peu de concertation.

 

Merci beaucoup à M. Branaa pour ses réponses.

Retrouvez les réponses de l'ensemble des candidats sur la page du blog :

http://ldh92sud.over-blog.com/pages/Elections_municipales_mars_2008-241008.html

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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 14:04

Lu dans HD du 7 février 2008 :

-  267 sur 577 : plus d'un député français est maire et plus d'un sénateur sur 3 l'est également...

- 72 % : c'est le pourcentage de Français estimant que la fonction de maire est, d'un point de vue politique, la plus digne de confiance, loin devant celle de député (30 %), de conseiller régional (19 %) et général (16 %), de ministre (15 %), de député européen (9 %) et de sénateur (9 %), selon un sondage TNS Sofres.

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  • : Ligue des Droits de l'Homme : LDH Bagneux-Malakoff-Montrouge
  • : Présentation des actions de la LDH dans le sud du département des Hauts-de-Seine
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