Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 11:12

Depuis juillet 2001, date d'attribution des J.O. à Pékin par le Comité international olympique, rien n'a changé. Contrairement aux espoirs de certains, la décision du C.I.O. n'a pas servi la cause des Droits de l'Homme ; le gouvernement chinois, lui, y a trouvé une nouvelle légitimation de sa politique intérieur.

L'ouvrage "L’Envers des Médailles J.O. de Pékin 2008" vient rappeler que les droits de l’homme restent bafoués chaque jour dans l’empire du milliard. Et que la modernisation compte son lot de laissés-pour-compte. Les façades audacieuses cachent bien souvent les expropriations, 3,7 millions d’expulsés dans toute la Chine. Pis : la course à la nouvelle richesse s’accompagnerait de près de 90 000 émeutes par an. Selon un enseignant, 30 millions de doléances ont été déposées. Il faut dire que la corruption fait rage. Dans ce pays où vivent 800 millions de ruraux, 60% des protestations concernent des expulsions forcées. A tel point que les autorités évitent désormais de réprimer les grévistes et préfèrent coffrer les meneurs. La préparation des JO aurait d’ailleurs accélérée la cadence. Des experts chinois des droits de l’homme estiment même que les Jeux permettront de légitimer davantage la politique du PC chinois. Bref, ce livre apporte des contre-exemples précis au grand miracle chinois.

Ouvrage de 80 pages, rédigé par le groupe Chine de la LDH, sous la direction d’Alain Bouc, Marie Holzman et Claude Meurise, Edition Bleu de chine, coll. Chine en poche.

Prix de vente : 8 €

A commander auprès de la LDH : 01 56 55 51 04 – laboutique@ldh-france.org

Partager cet article
Repost0
17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 11:03

mouvement-de-la-paix.jpgLe Bureau national du Mouvement de la Paix s’interroge sur les intentions réelles du président de la République, Nicolas Sarkozy, lorsqu’il demande au ministre de l’Education nationale de « confier » à tous les élèves de CM2 « la mémoire d’un des 11 000 enfants français victimes de la Shoah. »

 

Si cette intervention présidentielle semble s’inscrire dans le « devoir de  mémoire », la méthode proposée apparaît éminemment contestable pour des raisons essentielles :

- Cette proposition est formulée de façon impromptue, sans aucune concertation préalable, ni avec les acteurs concernés (équipes pédagogiques, parents d’élèves, associations d’anciens déportés, de résistants et combattants et de leurs familles), ni avec la représentation nationale, ni avec les historiens et les psychologues de l’enfant.

- Au plan pédagogique, elle tend à instrumentaliser les professeurs des écoles, alors qu’ils assument déjà leurs responsabilités pédagogiques pour le devoir et le travail de mémoire, en particulier concernant la Déportation et la Shoah. Elle risque d’entraîner une charge affective écrasante sur des enfants de 10 ans à l’égard d’un autre enfant tué, dont le souvenir lui aura été « attribué » par les adultes. Une culpabilité inappropriée peut en résulter allant à l’encontre des objectifs prétendus.

 

Le devoir et le travail de mémoire contiennent une exigence de justice à l’égard de toutes les populations qui ont subi les massacres nazis. Il s’agit de sensibiliser la conscience des enfants à la compréhension de l’histoire et de travailler au « plus jamais ça », avec une conception positive de la culture de paix, porteuse d’espoir. Pour être efficace, une telle démarche ne saurait être sélective et doit aborder l’histoire de toutes les populations spoliées et victimes des guerres, des conquêtes, des déplacements et des répressions, de la colonisation et de l’esclavage. La mémoire des enfants victimes mérite bien mieux qu’une opération pour le moins douteuse.

Le Mouvement de la Paix réitère sa demande au gouvernement d’introduire l’éducation à la culture de la paix et de la non-violence dans le système éducatif avec des moyens appropriés.

Partager cet article
Repost0
16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 19:32

ni-pauvres-ni-soumis.jpgRassemblées autour d'une même revendication, les associations membres du mouvement Ni pauvre, ni soumis, dont la Ligue des droits de l'Homme, revendiquent pour les personnes en situation de handicap et atteintes de maladie invalidante, un revenu d'existence décent, c'est-à-dire, un revenu personnel égal au montant du smic brut pour les personnes qui ne peuvent pas ou plus travailler.

Signez le pacte de soutien en page http://pacte.blogs.apf.asso.fr/ 

et réservez votre date pour une marche vers l’Elysée le 29 mars 2008

 

 

Partager cet article
Repost0
16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 19:16

La liste de gauche de Montrouge annonce une réunion publique le lundi 25 février à 20h30 au centre de loisirs (103 rue Maurice Arnoux) avec la participation de Marie-Hélène Amiable, Yves Cochet, Philippe Kaltenbach et Wilfrid Vincent. Cette même liste annonce également une réunion publique autour de la laïcité avec Robert Badinter, le lundi 3 mars à 20h30 à l'ancien Centre administratif de Montrouge.

 

De son côté, le MoDem poursuit ses rencontres locales (voir note article en page http://ldh92sud.over-blog.com/article-16404322.html).

Enfin, concernant la liste UMP/Nouveau centre de M. Metton, les informations seront prochainement disponibles sur son site : http://www.metton.fr/

Partager cet article
Repost0
15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 10:05

undefinedLe Mouvement de la Paix et l’Université Populaire de la Culture de la Paix sont heureux de vous inviter à la conférence ‘‘ 22 février 1948 - 22 février 2008 : Soixante années du Mouvement de la Paix. Yves Farge, Frédéric Joliot-Curie, l’abbé Boulier et les autres… retour sur les années fondatrices’’

Par Raphaël Spina ((ENS Cachan, ancien élève de l’ENS Ulm, historien), le vendredi 22 février, de 18h30 à 20h30, à l’École Normale Supérieure, en salle Dussane, 45 rue d’Ulm, Paris Ve (RER Luxembourg ou Port-Royal, métro place Monge, Bus 21 ou 27 arrêt Feuillantines).

 

Le 22 février 1948, sur une idée de Charles Tillon, 32 grands résistants réunis autour du charismatique
Yves Farge* (1899-1953) fondaient les Combattants de la Liberté pour prolonger l’unité de l’armée des ombres, défendre ses valeurs et son programme commun. Un an après, ils devenaient la section française du vaste Mouvement mondial des Partisans de la Paix, proche de l’URSS, et dont F. Joliot-Curie prenait la présidence mondiale. Ils s’y sont tous croisés - chacun pour ses raisons : communistes, progressistes ou chrétiens de gauche, nostalgiques de l’unité de la Résistance et de la Grande Alliance antinazie, opposants
aux guerres coloniales et aux racismes, partisans du dialogue Est-Ouest, ennemis jurés de l’arme nucléaire, de l’atlantisme ou du réarmement allemand … Entre autres campagnes, 10 millions de Français ont signé le célèbre Appel de Stockholm pour l’interdiction universelle de la bombe A - le plus grand succès jamais obtenu d’une pétition dans l’Hexagone.

Ces ambitions pacifistes ont été accusées d’être récupérées ou instrumentalisées par le mouvement communiste mondial. Dans quelle mesure cela s’est-il produit ? Par quels biais, et au prix de quelles crises et de quelles manipulations ?

Ni célébration ni polémique, éclairage historique sur les années les plus riches et les plus dramatiques d’un mouvement toujours sur la brèche.

 

Partager cet article
Repost0
14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 15:10

Elections municipales des 9 et 16 mars 2008 :

Les têtes de liste de Malakoff (92) planchent sur les droits de l’Homme

 

A l’occasion des prochaines élections municipales des 9 et 16 mars, la Section locale de la Ligue des droits de l’Homme a interpellé les principales têtes de liste pour connaître leurs positions sur les droits de l’Homme.

Ont ainsi été contactés et ont tous répondu : Ziad Goudjil (Liste « Malakoff écologie solidarité » - Les Verts), Thierry Guilmart (Liste « Malakoff avenir » - UMP/Nouveau centre/Parti radical/Gauche moderne), Catherine Margaté (Liste d’union « Ensemble pour Malakoff » - PCF/PS/divers gauche) et Jean-Emmanuel Paillon (Liste d'ouverture « Les Démocrates de Malakoff » soutenue par le MoDem). Voici une synthèse de leurs réponses :

 

Mixité et solidarité

Les principales têtes de liste prônent une « mixité sociale, générationnelle et urbaine » (Jean-Emmanuel Paillon), s’appuyant sur « les principes et les valeurs de laïcité » (Ziad Goudjil), en continuant à faire « bénéficier à tous et dans les mêmes conditions, des prestations (quotient familial, logements sociaux, centre municipal de santé...) de la commune » (Catherine Margaté).

Concernant le logement, certains souhaitent la « poursuite d’une politique dynamique de logement avec l’implantation sur la ville de 40% de logements sociaux » (Catherine Margaté), d’autres envisagent de maintenir le « fragile équilibre actuellement atteint entre logements sociaux et zones pavillonnaires » (Jean-Emmanuel Paillon). Quand d’autres veulent diminuer le nombre actuellement jugé trop élevé de « logements sociaux établis à partir d’une politique d’assistanat » en permettant « aux revenus les plus modestes l’accès à la propriété » (Thierry Guilmart).


Quelle éducation ?

Quand certains notent « l’affaissement du niveau culturel d’une jeunesse en désarroi » (Thierry Guilmart,), d’autres insistent sur la nécessité de développer « l’aide aux devoirs, les politiques sportive et culturelle, vecteurs d’intégration » (Jean-Emmanuel Paillon) ou « d’aider les meilleurs élèves » et « préparer des sessions de révision gratuite dans les centres de vacances » (Ziad Goudjil). Enfin, certains insistent sur « le droit à l’éducation pour tous », et la nécessité de régulariser « des familles sans titre de séjour ayant des enfants scolarisés » (Catherine Margaté).

 

Démocratie locale
Toutes les têtes de liste proposent de mieux tenir compte des avis de tous les habitants par la « mise en place d'un conseil consultatif des résidents étrangers » (Ziad Goudjil), des « conseils de quartier et la création d’un poste d'adjoint dédié la démocratie locale » (Jean-Emmanuel Paillon), la poursuite de « visites de quartiers, la tenue de forums » et la mise en place de « comités de quartiers, conseil des sages (séniors), conseils des jeunes » (Catherine Margaté), la création de « conseils de quartiers et des référendums sur des questions majeures » (Thierry Guilmart).

 

Droit de vote pour tous
La Ligue des droits de l’Homme regrette qu’à l’occasion de ces prochaines élections, tous les citoyens prenant part à la vie de la cité, ne puissent pas tous voter et être éligibles. En effet, le refus du droit de vote aux étrangers non communautaires aux élections locales constitue toujours un cas de discrimination majeure dans notre pays.

Presque toutes les têtes de liste partagent cet avis. Ils se montrent  favorables à l’extension du droit de vote et d’éligibilité des étrangers non communautaires aux élections locales, ils jugent cela conforme au désir de la population de la commune puisqu’« un référendum en 2005 sur cette question a connu une bonne participation et un résultat positif pour le droit de vote » (Catherine Margaté). Certains souhaitent que cette possibilité soit offerte aux étrangers qui « résident depuis plus de trois ans sur la commune » (Jean-Emmanuel Paillon). A noter toutefois, que seul Thierry Guilmart souhaite associer le droit de vote à la nationalité française exclusivement.

 

Il est possible de consulter l'intégralité des réponses reçues en page :

http://ldh92sud.over-blog.com/pages/Elections_municipales_mars_2008-241008.html

 

Partager cet article
Repost0
14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 07:03
A la suite de la rencontre sur "religions et politique", organisée par les associations "mes-tissages" et "En Nour", le 20 janvier dernier à Malakoff, la conférence de Mustapha Chérif (environ 40') suivie du débat (environ 1 h.) peut être écoutée en page : http://www.approches92.com/rencislchr/index.htm
Partager cet article
Repost0
14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 06:09

undefinedCommuniqué de France terre d'asile :

 

Récemment interrogé sur la nationalité de la première dame de France, Claude Guéant, Secrétaire général de l’Elysée, a rappelé que « quelqu’un qui épouse une personne française devient automatiquement français ». Rama Yade, de son côté, interrogée sur la situation de Ayaan Hirsi Ali a estimé que la voie du mariage avec un Français pouvait notamment être une solution pour Mme Hirsi Ali.

Ces deux éminents responsables politiques ont simplement oublié deux lois que Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, a fait adopter en 2003 et en 2006. La première, à la suite d’un amendement de M. Mariani, a allongé la durée minimale de mariage de un à deux ans pour pouvoir effectuer une demande d’acquisition de la nationalité. Ce délai est passé de deux à quatre ans en 2006. Par ailleurs, l’étranger doit justifier d’une connaissance suffisante du français.

L’exposé des motifs de la loi du 26 juillet 2006 explique que « le renforcement des conditions d'acquisition de la nationalité française apparaît comme un instrument efficace de lutte contre ces détournements de l'institution du mariage et d'amélioration des conditions de vie des femmes ». A l’inverse, nous observons que l’ensemble de ce dispositif, ainsi que les conditions plus strictes d’accès à une carte de résident, a précarisé la situation des femmes. Quel statut en cas de divorce par exemple ?

C’est pourtant la même logique qui amène aujourd’hui la Commission Mazeaud à s’interroger sur une possible modification de nos principes constitutionnels. France terre d’asile, en cette Saint-Valentin, souhaite beaucoup de courage et de détermination aux couples mixtes et aux demandeurs de regroupement et de rapprochement familial qui sont empêchés, par la rigueur administrative, de vivre leur amour.

 

Partager cet article
Repost0
13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 23:04

Plus de 3 millions de mal logés et 100 000 personnes à la rue, flambée des loyers, manque de logements sociaux, hôtels indignes et coûteux, logements insalubres, saturation des hébergements, des personnes sans domicile obligées de dormir à la rue, …

Ca ne peut plus durer... ce n'est pas une fatalité... mobilisons nous !

28 associations s'unissent et appellent à participer à la Nuit solidaire pour le logement, Jeudi 21 février, à partir de 18h, Place de la République, à Paris

Pour exiger du gouvernement des mesures, pour faire appliquer le droit au logement de tous, pour échanger avec les personnes de la rue et les associations, pour en savoir plus sur les solutions possibles,
rendez-vous jeudi 21 février, Place de la République, à la tombée de la nuit, pour une nuit de mobilisation citoyenne.

Venez chaudement.

En savoir plus : http://logement-solidaire.over-blog.org/
 

Partager cet article
Repost0
13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 19:50
Lu dans Télérama du 13/02 : "L'Algérie a enfin récupéré un pan entier d'une mémoire qui lui échappait. [...] L'Institut national de l'audiviseul (Ina) français a remis à la télévision publique algérienne l'ensemble des archives enregistrées pendant les années de colonisation française de 1940 jusqu'à l'indépendance en 1962, soit 138 heures de programmes".
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Ligue des Droits de l'Homme : LDH Bagneux-Malakoff-Montrouge
  • : Présentation des actions de la LDH dans le sud du département des Hauts-de-Seine
  • Contact

Recherches Sur Ce Site