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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 14:55
Vient de paraître le Guide pratique de la vidéosurveillance.

A télécharger en page : http://www.ldh-france.org/media/actualites/VIDEO_DEF_couleurs.pdf

Un petit fascicule que le Conseil municipal de Montrouge pourrait consulter ! En effet, ce conseil a voté le 24 juin dernier la rénovation et l'extension du système de vidéosurveillance de la ville, pour un coût de 250.000 € HT.
Dans ce cadre, la ville souhaite renforcer le partenariat entre la police nationale et la police municipale, en permettant à la Police Nationale d’accéder aux images des caméras installées sur la voie publique. Ce déport d’images fera ainsi l’objet d’un financement par le Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD).
Mais comme le faisait remarquer fort justement une conseillère municipale, ce fonds aurait tout aussi bien être sollicité pour des actions éducatives...
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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 18:33
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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 16:18

France nature environnement (FNE) considère que les fichiers EDVIGE affectent gravement les conditions d'exercice du rôle d'intérêt général joué par les militants associatifs, en faveur de la protection de la nature et de l'environnement. Les lanceurs d'alerte méritent d'être protégés plutôt que d'être fichés et marqués au fer rouge comme des délinquants. Elle a donc demandé aujourd'hui au Premier ministre, par voie de recours gracieux, d'abroger le décret du 27 juin 2008.


Extrait du communiqué de FNE :

Par décret du 27 juin 2008, le premier ministre a créé, sans aucune concertation, un nouveau traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « EDVIGE ». FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT s'inquiète de constater que le mouvement associatif qu'elle fédère tombe dans la ligne de mire de ce nouveau dispositif.

« Ce dispositif est choquant : le fichage généralisé et injustifié d'informations très variées organisé par le décret autorise une intrusion abusive de l'administration dans la vie privée des personnes participant à l'animation du débat public », s'inquiète Raymond Léost, vice-président de FNE en charge des questions juridiques. « Il viole tout simplement le principe de respect de la vie privée, garanti par la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés fondamentales ».

Le mouvement FNE est directement concerné par les fichiers EDVIGE : les bénévoles, qui contribuent chaque jour à la protection d'intérêts généraux et enrichissent considérablement le débat public, vont en effet se retrouver fichés automatiquement.

« Comment expliquer aux membres de notre réseau que leurs activités exercés avec générosité, dans le souci des générations futures, justifient que des données automatisées les concernant fassent apparaître leurs origines raciales ou ethniques, leurs opinions politiques, philosophiques ou religieuses, leur appartenance syndicale, ou encore des information relatives à leur santé ou leur vie sexuelle ? » s'interroge Raymond Léost.

Pour information, il existe une pétition en ligne contre les fichiers EDVIGE. Voir : http://nonaedvige.ras.eu.org/.

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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 09:13

Lu dans France Soir du 30/08, un article de Audrey Dreillard :


"Une douzaine d’organisations ont déposé vendredi devant le Conseil d’Etat un recours contre le fichier Edvige. Elles réclament son abandon.


Connaissez-vous Edvige ? Elle, en tout cas, risque de vous connaître. Et ce, dans les moindres détails ! Car derrière ce qui ressemble à un prénom féminin se cache en réalité un nouveau fichier de renseignements. Edvige, pour « Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale », a été créée par décret le 27 juin dernier. Le fichier a pour objectif de rassembler une multitude d’informations : sur des personnalités exerçant un rôle dans divers domaines (politique, économique, syndical, religieux…), mais aussi sur « toute personne susceptible de troubler l’ordre public », et dès l’âge de 13 ans. La dernière catégorie d’informations concerne les enquêtes administratives.

Trois finalités qu’il sera possible de recouper. En plus de l’état civil, des coordonnées, de la profession, ou du comportement, s’ajoutent des données dites « sensibles » comme l’origine ethnique, l’orientation sexuelle et l’état de santé…


Un texte trop vaste
« Que signifie susceptible de troubler l’ordre public ? », s’interroge Manuela Marzotti, la présidente d’IRIS, une des associations à l’origine du recours. « C’est une notion fourre-tout », accuse Isabelle Denis, responsable du service juridique de la Ligue des droits de l’homme. Imprécision des termes du décret, fichage des mineurs dès 13 ans, absence de délai de conservation des données pour les deux premières finalités… Autant d’éléments qui révoltent les détracteurs d’Edvige. En l’espace de deux mois, quatre recours en Conseil d’Etat ont déjà été déposés, et la pétition pour l’abandon du fichier a recueilli plus de 90.000 signatures, selon ses initiateurs.

Au-delà des irrégularités juridiques, c’est la systématisation du fichage que tous dénoncent. « Ça va trop loin, on dépasse les bornes ! », s’indigne Manuela Marzotti. « La puissance que donne l’outil informatique est terrifiante. Nous sommes bien loin des fiches cartonnées ! », ajoute Jean-Pierre Dubois, le président de la Ligue des droits de l’homme. « De tels procédés se banalisent car les honnêtes gens ne se méfient pas. Ils pensent ne rien avoir à se reprocher. Avec Edvige il suffira pourtant d’un simple soupçon de la part d’un agent pour être fiché », s’inquiète-t-il.

Autre danger enfin, celui de l’accès à ces informations. Alors que le texte parle de circonstances exceptionnelles, selon Jean-Pierre Dubois « tout policier ou gendarme pourra consulter le fichier à partir du moment où il aura l’aval de sa hiérarchie ».

En attendant la décision du Conseil d’Etat - pas attendue avant six mois minimum -, les organisations anti-Edvige promettent de nombreuses manifestations pour la rentrée."

 

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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 09:17

700 organisations et 90 000 personnes à ce jour dénoncent EDVIGE, un fichier liberticide.

12 associations et organisations syndicales (AIDES, la CFDT; la CGT; le Collectif contre l'Homophobie et pour l'égalitédes droits, la Fédération nationale de l'Autre Cercle , la FSU; l'Inter-LGBT, IRIS, la Ligue des Droits de l'Homme, le Syndicat des Avocats de France, le Syndicat de la Magistrature, l'Union Syndicale Solidaires) déposent le 29/08/08 un recours au Conseil d'Etat contre le décret du 27 juin 2008 portant création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « EDVIGE ».

Elles entendent ainsi dénoncer un fichier qui, loin de n'être que la réactualisation du décret du 14 octobre 1991 relatif aux fichiers gérés par les services des renseignements généraux, aggrave considérablement l'atteintes aux libertés en permettant le fichage des individus dès 13 ans, la mise en fiche de données dites sensibles comme les origines « raciales » ou ethniques ou qui sont relatives à la santé ou à la vie sexuelle des personnes. De manière plus générale, le fichier EDVIGE confond les missions des renseignements généraux et celles des services de police en amalgamant des finalités fort différentes.

Réunies en Collectif « Non à EDVIGE », près de 700 organisations et associations et près de 90 000 personnes ont signé la pétition en ligne « Pour obtenir l'abandon d'EDVIGE » http://www.nonaedvige.ras.eu.org et, pour certaines d'entre-elles, se sont engagées dans des actions de signatures de la pétition par les citoyens sur la voie publique.

 

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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 07:15

Dépêche AFP du 28/08 :

Le Réseau éducation sans frontières (RESF) a dénoncé aujourd'hui l'expulsion par "avion-prison privé" mardi d'un lycéen sans-papiers marocain de 21 ans qui affirme être arrivé aujourd'hui à Tanger après 48 heures de voyage en avion et bateau.

Taoufik El Madroussi, en classe de terminale au Lycée professionnel Louis-Girard à Malakoff (région parisienne), récemment condamné à huit mois de prison, a été reconduit à la frontière mardi à la demande de la préfecture, selon le cabinet du ministre de l'Immigration, interrogé mardi soir.

Selon le ministère, sa reconduite s'est déroulée "par les voies habituelles, aérienne puis maritime, vers le Maroc" et il n'y a eu "ni avion privé ou militaire" utilisé.
La préfecture de l'Essonne avait fait état d'un transport par route jusqu'au port de Marseille.

De son côté, le lycéen a relaté jeudi depuis Tanger avoir été transporté "par avion privé" de l'aéroport parisien du Bourget à Montpellier (sud), puis acheminé en voiture au port de Sète avant d'être escorté par bateau jusqu'à Tanger, selon RESF.

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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 08:41

Mardi 25 août, à 11h45 sur l'esplanade de La Défense, les grévistes de la MAN BTP (88), ont manifesté, accompagnés de représentants de l'Union syndicale solidaire, Droits Devant!!, ainsi que de la CGT et de la LDH.

François Eymard, membre de la section LDH de Malakoff relate le déroulement de la manifestation : "On se dirige vers le chantier du CNIT piloté par l'entreprise, filiale de Vinci, qui « emploie » les sans-papiers intérimaires. L'objectif de la manifestation est de faire pression sur les entreprises du bâtiment pour qu'elles soutiennent les sans-papiers des agences d'intérim car les intérimaires ne sont pas prévus par le processus de régularisation des travailleurs sans papiers. C'est un affaiblissement supplémentaire des droits que permet le passage de ces entreprises par des agences d'intérim pour gérer leur main-d’œuvre précarisée. Dans le hall du CNIT, chaude ambiance : vague noire peu habituelle dans ces lieux, slogans, chants et danses, drapeaux; les autochtones du CNIT sont éberlués; les ouvriers qui travaillent sur le chantier rigolent et prennent des photos. Les responsables de la sécurité du CNIT, tout en se plaignant de n'avoir pas été prévenus, essaient de faire bonne figure, ils n'ont pas le choix. Quelques journalistes, micros, caméras. Puis on va vers la grande arche pour faire une « photo de famille » sur les marches où sont déployées les banderoles: « Patrons du bâtiment: régularisez les travailleurs sans papiers »; « Les chiffres tuent: sans papiers en danger »; « Droits devant!! Régularisation de TOU-TE-S les travailleur-SE-S sans papiers »; « MAN BTP sans papiers: Travailleurs sans papiers en grève: régularisez!!! ».

Le porte-parole des man-btp rappelle quelques faits : Certains sans papiers travaillent depuis 8 ans pour l'entreprise d'intérim, qui n'a pas eu d'autre réaction que d'appeler la police au déclanchement de la grève; il n'y a pas de problème de papiers pour payer les impôts, les cotisations SS etc.; l'Etat français les vole; Vinci a d'excellents résultats (prochaine AG d'actionnaires en septembre) dont les sans papiers sont aussi responsables; situation administrative intenable: chaque bureau les renvoie à un autre bureau".


En complément, voir le site créé par les grévistes :
http://www.espoirs.info/index.php?post/2008/08/Manifestation-de-sans-papiers-interimaires-du-BTP-a-la-Defense

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 13:34

Lu dans Le Parisien du 25/08 :

Le dossier des sans-papiers fait aussi sa rentrée. Six anciens grévistes de la faim de l’église Saint-Paul de Nanterre doivent être reçus aujourd’hui en préfecture pour l’examen de leur dossier en vue d’une régularisation comme travailleurs salariés. D’après le Collectif des sans-papiers 92, qui avait soutenu ce mouvement d’occupation de l’église, une liste de 458 sans-papiers avait été déposée à la préfecture des Hauts-de-Seine pour régulariser leur situation.

Au total, la préfecture se serait engagée à rencontrer 60 personnes sans papiers, tandis que dix autres se sont vu signifier des obligations à quitter le territoire français contre lesquelles elles ont déposé des recours. Elles sont convoquées au tribunal administratif de Versailles à partir du 2 septembre. Pendant ce temps, 58 sans-papiers qui, pour la plupart, ont perdu leur travail et leur logement pendant les mois de lutte restent hébergés dans les locaux de la communauté paroissiale au titre d’invités.

« Ce sont les invisibles parmi les invisibles, se désole Jacques Celet, le président de la section de Nanterre à la Ligue des droits de l’homme. Ces gens ont fait masse et aujourd’hui ils ont le sentiment d’avoir participé au mouvement sans rien obtenir… »

Pour leur venir en aide, la Ligue des droits de l’homme espère obtenir rapidement un rendez-vous à la préfecture et des parrainages d’élus au niveau départemental.

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 08:27
Ils sont 46 travailleurs immigrés à avoir commencé une grève le 20 mai dernier sur leur ancien site de travail. Au fil du mouvement, 37 d’entre eux ont obtenu des papiers, mais neuf sont toujours en situation irrégulière et menacés d’expulsion...
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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 15:31
Grâce à la mobilisation à l'aéroport de Roissy de RESF, d'enseignants, d'amis et des représentants associatifs (dont la LDH), qui ont réussi à sensibiliser les passagers du vol d'Air France à destinatation du Maroc, Taoufik n'a pas pu être expulsé par ce vol.
Toutefois, il a été ramené à la prison administrative pour étrangers de Palaiseau.

Malheureusement c'est 2 jours plus tard que Taoufik sera expulsé.
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  • : Ligue des Droits de l'Homme : LDH Bagneux-Malakoff-Montrouge
  • : Présentation des actions de la LDH dans le sud du département des Hauts-de-Seine
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