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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 09:30

Avocats pour la santé dans le monde, Médecins du monde, Oxfam France, Action for global heath ont lancé une pétition en direction de Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner :

 

Monsieur le Président, Monsieur le Ministre,

En septembre 2010, la communauté internationale se réunira pour évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le  développement (OMD). Sur les huit objectifs fixés, ceux relatifs à la santé maternelle et infantile accusent le retard le plus important, du fait de systèmes sanitaires défaillants. Renforcer les systèmes de santé constitue donc un préalable indispensable à l’amélioration de l’accès aux soins pour les populations.

La France doit jouer un rôle moteur dans ce combat.
C’est pourquoi je vous demande :

•De consacrer 0,1 % de la richesse nationale au financement de la santé dans les pays en développement ;
•De soutenir, techniquement et financièrement, les pays du Sud désireux d’introduire des politiques d’accès gratuit aux soins de santé de base, en particulier pour les femmes et les enfants ;
•D’affecter au renforcement des ressources humaines au moins 25 % de l’aide  française allouée au secteur de la santé. À l’occasion du prochain sommet des Nations unies sur les OMD, nous vous invitons à faire de ces recommandations les priorités d’action de la communauté internationale dans le secteur de la santé.

 

Pour signer cette pétition : http://www.santepourtoutes.org/j-agis/petition

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 16:35

Communiqué de la LDH :

 

Le gouvernement a choisi. Retarder l’âge légal de départ en retraite, allonger la durée de cotisations nécessaire pour avoir une vraie retraite, alors que les jeunes entrent de plus en plus tard dans la vie active et que les quinquagénaires sont poussés hors du marché du travail bien avant 60 ans, c’est tout simplement organiser une baisse massive du niveau réel des retraites et le prolongement des inégalités de la vie active, amplifiées pendant la retraite. Au bout de ce chemin, le retour d’une catégorie massive de personnes âgées pauvres, comme il y a deux générations.

 

Cette catastrophe n’est pas inévitable. Faciliter l'entrée des jeunes dans le travail autrement que par les petits boulots, maintenir les emplois des travailleurs plus âgés par la formation et l’adaptation des conditions de travail, ce serait à la fois agir pour l’emploi et protéger les retraites de tous. Remettre en cause le déplacement, constant depuis trente ans, de la richesse du travail vers le capital, ce serait à la fois lutter contre les inégalités croissantes et trouver les ressources dont un système solidaire de retraites a besoin.

 

La LDH, attachée au principe fondamental de retraite par répartition, constate la faillite des systèmes de capitalisation face à la crise. Elle est particulièrement attentive aux injustices qui frappent les femmes et aussi les travailleurs exécutant les tâches les plus pénibles. Elle rappelle que les exigences d’égalité et de solidarité sont partie intégrante de la conception indivisible des droits de l’Homme qui engage la République française, et considère que les propositions des gouvernants actuels ne satisfont pas, en l’état, à ces exigences.

 

C’est pourquoi, elle appelle les citoyens à manifester massivement le 27 mai pour signifier leur attachement aux acquis de longues luttes sociales et à l’égalité des droits.

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 16:01

Attac.gifATTAC 92 invite à une soirée sur les retraites, avec Thomas Coutrot, co-président d'ATTAC, le vendredi 4 juin, 20h30

Salle Jacky Vauclair à Clamart.

 

Quelles sont les alternatives au recul de l’âge du droit à la retraite et à l’augmentation des cotisations sociales ?
ATTAC analyse que le déséquilibre entre les revenus du capital et les revenus du travail sont le premier problème, liés à l’emploi, au chomage (sous toutes ses formes) et à la durée du travail.
Augmenter les cotisations patronales, sources de profit injurieux en pleine crise sociale, est le premier geste à faire. La démographie aussi n’est pas un problème : le taux de fécondité français est l’un des plus élevés d’Europe et, malheureusement, l’espérance de vie a cessée de progresser. Il faut commncer par reprendre l'argent où il est ! Et cesser de mentir sur le trou des caisses de retraites. Encore un déficit créé pour empêcher d'autres solutions, plus solidaires !

 

Plus d'info : cliquez ici 

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 15:57

Communiqué de la LDH :

 

Des familles du collectif « les oubliés de la loi Dalo » sont descendues dans la rue pour obtenir le logement pour lequel elles ont été reconnues prioritaires par la loi dite du droit au logement opposable. Elles manifestent au pied de l’immeuble, situé au 180 de la rue de la Croix-Nivert à Paris, dont les trente logements rénovés en 2005 sont sans occupants depuis vingt-six ans. Alors même que le besoin de loger des familles n’a jamais été aussi pressant, cette situation symbolise bien le scandale des logements vides.

A l’instar des 25 000 demandeurs en Ile-de-France reconnus prioritaires par la loi Dalo et non-relogés, ces familles dont les membres travaillent, vivent des situations de grande précarité dans des taudis, des hôtels, des foyers, ou encore menacées d’expulsion sans relogement. Alors qu’elles ont été reconnues prioritaires, ou sont en voie de l’être, elles ne sont toujours pas logées. L’Etat reste dans l’illégalité.

La crise du logement frappe des millions de personnes à cause du prix des loyers, du manque de logements  locatifs sociaux, d’une politique orientée par les besoins du marché immobilier et non par la demande sociale. Or se loger dans un habitat digne est une nécessité vitale et un droit fondamental pour tous. C’est un préalable indispensable à l’accès à une citoyenneté effective, combat permanent de la Ligue des droits de l’Homme. Spéculer sur cette nécessité et faire du logement une marchandise rentable est particulièrement scandaleux.

La Ligue des doits de l’Homme dénonce le désengagement de l’Etat qui ne prévoit aucune mesure de relance de la construction de logement social accessible aux ménages les plus modestes et l’absence de volonté politique de rendre effectif le droit au logement. Cela constitue un grave manquement au pacte républicain qui assigne à l’Etat le devoir de satisfaire les besoins sociaux du plus grand nombre, et notamment des plus fragiles. La LDH appelle à tout faire pour que s’impose une vraie politique du logement portée par la puissance publique, avec la volonté  d’aborder ces problématiques dans une perspective globale de satisfaction des besoins sociaux. Elle soutient l’appel à manifester dimanche 30 mai, lancé par le Dal et le collectif des prioritaires Dalo, et se rassembler à 15h rue du Bac.

 

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 16:16

Tribune publiée dans Le Monde du 25/05/2010 :

 

La justice internationale est une aspiration universelle. Trop longtemps, les responsables des crimes les plus massifs et les plus abominables ont joui de l'impunité, les tribunaux de leur pays ne pouvant ou ne voulant les juger. Ce constat de l'inacceptable a conduit à la création de juridictions internationales ad hoc et enfin, en 1998, de la Cour pénale internationale (CPI).

Cette Cour est entrée en fonctions le 1er juillet 2002. La France a ratifié son statut. Elle a compétence pour juger les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité, les crimes de génocide. Mais son champ d'action demeure limité dans la mesure où elle ne peut évidemment juger tous les crimes concernés. C'est pourquoi le préambule du statut de la CPI rappelle qu'"il est du devoir de chaque Etat de soumettre à sa juridiction criminelle les responsables de crimes internationaux". C'est le principe dit "de compétence extraterritoriale".

La mise en oeuvre d'une telle obligation implique pour les Etats parties à la CPI l'adoption d'une loi d'adaptation à son statut. La nécessité en est d'autant plus forte pour la France que sa législation actuelle comporte de nombreuses carences. Ainsi, par exemple, le code pénal français ne contient pas de définition du crime de guerre. De même, hormis les lois spécifiques concernant le Rwanda et l'ex-Yougoslavie, il n'existe aucune disposition de droit interne, exception faite de la torture, permettant de poursuivre des ressortissants étrangers de passage sur le territoire suspectés de crimes de guerre, crimes contre l'humanité ou crimes de génocide.

Or la France n'a manifesté aucun empressement à remplir ses obligations. C'est seulement en juin 2008 qu'un projet de loi a été soumis et voté au Sénat. Deux ans plus tard, le texte n'a toujours pas été inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. C'est peu dire que la justice internationale n'est pas une priorité. Mais, pire encore, le texte adopté par le Sénat et dont le contenu vient d'être entériné lors d'une réunion de la commission des lois de l'Assemblée nationale, comporte des dispositions totalement inacceptables qui conduisent à vider de toute substance le mécanisme de compétence extraterritoriale.

La première, qui à elle seule suffit à verrouiller le système, impose que les auteurs présumés de crimes de guerre, crimes contre l'humanité ou crimes de génocide possèdent une "résidence habituelle" en France pour pouvoir y être poursuivis. C'est donc une exigence beaucoup plus contraignante que celle qui existe pour le crime de torture, pour lequel la Cour de cassation a jugé qu'il suffit que le suspect "se trouve" sur le territoire. Surtout, il va de soi qu'aucun bourreau ne sera suffisamment stupide pour établir une résidence habituelle en France, et se satisfera volontiers d'y passer d'agréables séjours dans les meilleurs hôtels du pays. Autant dire que la condition ainsi posée revient pratiquement à interdire toute possibilité d'action.

La seconde restriction est celle prévoyant que seul le parquet pourra être à l'initiative des procédures, à l'exclusion des victimes qui se voient privées de la faculté de déposer plainte avec constitution de partie civile. Ainsi les victimes de crimes de masse d'une gravité exceptionnelle auront moins de droits que les victimes de délits mineurs de droit commun. La motivation est à l'évidence exclusivement politique, s'agissant de conférer l'initiative des poursuites à un parquet soumis au pouvoir, et dont l'expérience démontre, sauf rares exceptions, l'extrême frilosité dans toutes les affaires susceptibles de toucher aux relations entre Etats.

Deux autres dispositions du projet de loi d'adaptation sont aussi inacceptables. L'une est relative à la double incrimination qui subordonne les poursuites en France à la condition que les faits soient punissables à la fois par le droit français et par la législation de l'Etat où ils ont été commis. Ainsi, au cas où le crime de génocide n'est pas visé par cette législation, le présumé génocidaire ne pourra être poursuivi. Une dernière disposition consiste à prévoir que les juridictions françaises ne pourront être saisies qu'après que la CPI a expressément décliné sa compétence. C'est là une inversion du principe de complémentarité, qui dénature le statut de la CPI, lequel confère aux juridictions des Etats parties la priorité et la responsabilité de poursuivre les auteurs de crimes internationaux.

Si une telle loi devait être définitivement adoptée par le Parlement, tous les bourreaux de la planète pourraient continuer à séjourner sans encombre sur le territoire français. Dans ces conditions, la création, au Tribunal de grande instance de Paris, d'un pôle des juges d'instruction spécialisés en matière de génocides et crimes contre l'humanité serait d'une particulière hypocrisie.

Que vaut alors cet engagement pris par Michèle Alliot-Marie et Bernard Kouchner, qui ont, lors de l'annonce de la création de ce pôle, souligné que "les victimes de la barbarie humaine ont le droit de voir leurs bourreaux poursuivis et condamnés", ajoutant que "les personnes suspectes de génocides, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité doivent être jugées. Elles le seront. La France s'inscrit résolument dans la lutte contre l'impunité" ? En réalité, avec les dispositions du projet de loi, la France, loin de combattre les bourreaux, s'en fait la complice.

La justice universelle et non sélective à laquelle aspire l'humanité nécessite que les auteurs des crimes internationaux les plus graves répondent de leurs actes, y compris devant les juridictions françaises. Confier au seul pouvoir politique le soin de décider des poursuites, entraver le devoir de juger par des artifices de procédure, c'est organiser l'impunité. Le Parlement doit adopter un texte définitif qui ne soit pas un simple trompe-l'oeil, et qui permette à la France d'être non en retrait mais à la tête du long cheminement vers une justice internationale effective. Nous l'y appelons.


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Patrick Baudouin, avocat, président d'honneur de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme, et Michel Tubiana, avocat, président d'honneur de la Ligue française des droits de l'Homme.

 

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 11:10

feminisme.jpgOsez le féminisme prépare une action de sensibilisationr des citoyennes et les citoyens à la question de l'égalité femmes - hommes.

Le lieu ? Paris
L'heure ? entre 5h30 et 7h
Le jour ? jeudi 3 juin
Qui peut participer ? Tout le monde
L'objectif ? Interroger le sentiment d'égalité femmes - hommes, montrer que les choses sont loin d'être gagnées et donner envie aux gens de rejoindre le féminisme !

Pour en savoir plus : contact@osezlefeminisme.fr

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 11:04

CNILLu sur le site de la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) :

La CNIL a reçu une quarantaine de plaintes d'usagers de banques. Clients de leur banque depuis plusieurs années, il leur est pourtant demandé la copie d'une pièce d'identité et / ou de leur envoyer un questionnaire détaillé sur leur situation familiale ou financière. Un texte récent, relatif à la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme impose, en effet, aux établissements financiers de recueillir des informations auprès de leurs clients. Pour autant, tout n'est pas permis et certaines questions sont disproportionnées.

 

Pour en savoir plus :
http://www.cnil.fr/la-cnil/actu-cnil/article/article/752/des-banques-trop-curieuses/

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 17:13

Ce qui menace les retraites, ce n'est pas l'allongement de l'espéance de vie, c'est le niveau du chômage et de la précarité. Le déficite de 32 milliards d'euros prévus pour 2010, est la conséquence directe de la crise éonomique actuelle et de la perte de quelque 600 000 emplois depuis 2008. Les réformes "pour sauver les retraites" menées depuis 1993 ont aggravé la situation : baisse du niveau des pensions d'environ 20%, inégalités entre les pensions des hommes et des femmes accrues, allongement de la durée de cotisations s'attaquant de fait au droit effectif à la retraite à 60 ans.

 

Le gouvernement veut aggraver ce qui a déjà échoué. Il n'y aurait pas d'autre choix que d'augmenter la durée de cotisations, d'augmenter l'âge légal du départ à la retraite. Mais les chiffres montrent que ces mesures ne répondent pas aux besoins de financement. La capitalisation, présentée en "complement" de la répartition, est un gâchis et un risque. Les fonds capitalisés par l'épargne individuelle vont à la finance et la spécultaion et sont soumis aux aléas de la rentabilité financière. Ce sont autant de cotisations en moins pour le système de retraite solidaire.

 

La situation des retraites n'a rien de catastrophique. Les clés du problème sont connues. L'argent existe. Il n'y aura pas de solution :

-> sans relance de l'emploi. 100 000 emplois, ce sont 2 milliards de cotisations sociales de plus.

-> sans nouvelles ressources. La totalité des exonérations fiscales et sociales, certains avantages fiscaux inclus accordés à une certaine épargne par capitalisation représentent 140 milliards d'euros chaque année. Si on mettait les revenus financiers qui ne participent pas au financement de la protection sociale, à contribution, il n'y aurait aucun déficit. Cela rapporterait au moins 22 milliards d'euros. La fin des exonérations de cotisations patronales rapporterait 30 milliards d'euros.

 

Parce qu'il s'agit d'un grand enjeu de société, l'avenir des retraites ne peut se décider sans l'avis des citoyens.

 

Exigeons un grand débat pubic et un référendum.

 

Les premiers signataires de cet appel : Union locale CGT, CGT territoriaux, FSU, SNUIPP, Union nationale des retraités et des personnes âgées, Nouveau parti anticapitaliste, Parti communiste français, Mouvement de la jeunesse communiste, Parti socialiste, Mouvement des jeunes socialistes, les élus communistes anti-libéraux et citoyens, les élus socialistes, Collectif antilibéral, Alternative citoyenne, Gauche unitaire, Parti de gauche, les Verts/Europe écologie, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Attac (Association pour la taxation des transactions financières pour la justice sociale et la planète), Mouvement de la Paix, Section Ligue des droits de l'Homme de Malakoff.

 

Ont décidé d'agir, ensemble, et de créer le collectif  "Touche pas à ma retraite".

 

- Appel unitaire à la manifestation parisienne du Jeudi 27 mai : départ collectif à 13h place du 11 novembre à Malakoff

 

- Prochaine réunion publique du collectif  "Touche pas à ma retraite" : mercredi 2 juin à 19h salle des conférences de la mairie de Malakoff.

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 09:02

"Qu'est-ce qu'on peut faire ?" demande une dame assise dans les gradins. Sherif, sans papiers, est sur scène et répond : "Il faut bouger". C'est tout. L'histoire commence à la présentation d'un film sur les sans papiers et du débat qui a suivi.
Qu'est ce que je peux faire ? Voilà que résonne en moi cette question. Sherif et d'autres ouvriers sans papiers travaillent en France depuis 10 ans pour certains. Ils construisent la France, nos maisons, nos écoles, nos hôpitaux, les bâtiments qui nous abritent, nous enseignent, nous protègent, nous soignent... Nous né Français. Ils viennent de la Méditerranée, de l'est et d'ailleurs... des gens d'ailleurs... des étrangers. Ils quittent leur pays natal et souhaitent simplement vivre, avec nous, en travaillant, fondant une famille, payant des impôts ; vivre leur vie.
Et puis c'est les contrôles - délits de faciès ?- les arrestations - le bruits des menottes - l'humiliation publique et les centres de rétention jusqu'à la reconduite à la frontière. Projets de vie brisés, familles démembrées, sujets niés, amis inquiétés, "liberté égalité fraternité" effacé !
Est-ce que je veux vivre dans un pays comme celui-ci ?
Qu'est-ce que je peux y faire ? En parler ? oui. Y penser ? oui. Se réunir ? oui. S'arrêter et être témoin d'une arrestation ? oui, et puis quoi ? Ecrire une chanson, composer une musique, faire un film, résister et manifester !
Alors créons un "objet" pour "bouger", pour ne pas rester abasourdi dans l'immobilisme, sous le joug d'un "on ne peut rien y faire" ou d'un "on ne peut rien changer". Le peuple peut changer les mentalités, les lois et pour cela il faut défendre, soutenir, promouvoir et créer.
Cet objet peut être une compilation, un recueil, un espace, de musiques, de photos, de films, de textes afin d'être diffusé, le plus possible pour montrer qu'on ne veut pas d'une France comme celle-ci, d'une déshumanisation au profit du repli sur soi "identitaire" et d'une économie.

L'idée est la rencontre inattendu, improbable : composer chacun avec un étranger à votre pays musical. A l'instar d'une émigration, nous faisons le projet qu'un rocker peut chanter avec un violoncelliste, qu'un peintre et un photographe travaillent sur le même support, qu'un jazzman peut composer pour un punk, qu'un danseur classique danse sur une autre musique, qu'un slammer peut poser son texte sur du métal !
C'est aussi l'idée de se laisser "déposséder" afin d'ouvrir un autre champ créatif à l'instar de la "contrainte" dans le surréalisme.

Pour en savoir plus :
- le site internet : http://ouvriersgensdici.free.fr/
- 3 films :
http://tvbruits.org/spip.php?article1250 
et http://tvbruits.org/spip.php?1249 
et http://tvbruits.org/spip.php?article1251

Réunissons les idées de chacun, les bouts de musique (de film, de peinture) ou simplement le style proposé par tel artiste et de se mettre en lien tout en gardant cette idée de "l'improbable" et de la "dépossession" quelque part.

Contact : Simon Prouveze - etretemoinetagir@gmail.com 

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 14:38

VITRAN.JPGHier soir, à Montrouge, une quinzaine de personnes s'est retrouvée pour débattre avec Jean-Claude Vitran de la société de surveillance.

 

Après avoir retracé l'évolution de l'informatisation depuis les années 70 et de l'évolution du contrôle de la conservation des données, Jean-Claude Vitran a développé les 3 grandes familles de système de surveillance :

 

- le traçage

Cela passe essentiellement par la générallisation des puces RFID (pass navigo notamment) et de l'imaginaire des industriels qui collectent à notre insu des informations pour mieux nous renvoyer des messages publicitaires.

 

- le fichage

Trois grands types de fichiers se développent (et parfois se croisent) : les fichiers administratifs (ainsi par exemple dans l'Education nationale, les informations sur les élèves sont conservées 35 ans), les fichiers marchands (on les estime entre 2 à 3 millions en France, sous pratiquement aucun contrôle) et enfin les fichiers policiers (on en compte aujourd'hui près de 70; nombre qui a plus que doublé depuis les 4 dernières années).

 

- la vidéosurveillance  :

Celle-ci est à la fois onéreuse (pour son installation mais surtout pour son entretien), inefficace comme le montrent toutes les études fiables et enfin porte atteinte à deux principes fondamentaux de la déclaration universelles des droits de l'Homme (l'article 12 sur la vie privée et l'article 13 sur la liberté de circulation).

Comme le faisait remarquer l'auditoire : au fait, qui surveille les surveillants ?...

 

Pour poursuivre la réflexion sur le sujet :

 

 

Et quelques lectures :

- "Une société de surveillance ? L'état des droits de l'Homme en France en 2009" - LDH - Ed. La Découverté coll. Sur le vif, 2009.

- "La RFID : quelles menaces, quelles opportunités ?" - Michel Alberganti - Ed. Promethée, 2008.

- "L'identité numérique en question" - Olivier Iteanu - Ed. Eyrolles, 2008.

- "La grande surveillance : caméras, ADN, portables, Internet..." - Claude-Marie Vadrot - Ed. Seuil, 2007.

 

Des sites à consulter :

www.cnil.fr

www.iris.sgdg.org

www.lecreis.org

www.delis.sgdg.org

www.bugbrother.com

www.smallbrothers.org

www.tousfiches.com

http://souriez.info

www.bigbrotherawards.eu.org

 

 

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Présentation

  • : Ligue des Droits de l'Homme : LDH Bagneux-Malakoff-Montrouge
  • : Présentation des actions de la LDH dans le sud du département des Hauts-de-Seine
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