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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 14:16

Communiqué commun ACAT-France, ADDE, ANAFE, COMEDE, ELENA-France, GISTI, LA CIMADE, LDH, SAF, Secours Catholique

 

Le jeudi 26 février, le Conseil d’Etat a rejeté le recours en référé déposé par l'ACAT-France, l'ADDE, l'Anafé, le Comede, ELENA-France, le Gisti, la Cimade, la LDH, le SAF et le Secours catholique, demandant la suspension en urgence du décret relatif à la défense des étrangers en rétention du 22 août 2008.

 

Les dix organisations expriment leur déception face à cette décision. Pour autant, tous les moyens développés dans le recours n’ont pas été envisagés par le Conseil d’Etat et une audience au fond est prévue pour le 27 avril.

 

Dans son ordonnance, le Conseil d’Etat semble faire une interprétation très restrictive de la loi et de la défense des droits des personnes retenues. Cette décision, qui en droit ne préjuge pas de celle qui sera rendue au fond, ne prend pas en compte la spécificité de l'aide à l’exercice effectif des droits des étrangers placés en rétention. Celle-ci ne saurait être confiée, comme le prévoit aujourd’hui le décret, à n’importe quelle personne morale – organisme parapublic ou structure à but lucratif - dans le cadre d’une mise en concurrence qui se ferait au détriment des droits.

 

Seule une mission organisée nationalement et prévoyant la complémentarité des acteurs est à même d’assurer la qualité de la défense des droits fondamentaux des migrants, une vision globale de la situation de la rétention et une véritable vigilance en cette matière qui touche aux libertés les plus fondamentales.

 

Les organisations requérantes espèrent que le Conseil d’Etat saura dépasser cette première interprétation trop restrictive de la loi et elles continueront d’agir pour tenter d'obtenir un accès effectif des étrangers à leurs droits.

 

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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 15:07
MANIFESTATION
Samedi 7 mars à 14h
Angle rue Vivienne rue du 4 septembre, métro Bourse

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes se « célèbre » dans la rue. En cette année 2009, dans une période où lesinégalités, accentuées par la crise fi nancière et par la politique menée par le gouvernement, se creusent et touchent tout particulièrement les femmes, nous serons encore au rendez-vous, dans la rue, pour défendre les droits des femmes !
Nos droits sont fragiles, ils veulent les remettre en question.
Battons-nous pour les élargir et avancer.
Voilà pourquoi nous manifestons
Venez nous rejoindre dans la rue !

Premiers  signataires :  Mouvement  Français  pour  le  Planing  Familial,  Collectif  National  Droits des  Femmes,  Marche  Mondiale  des  Femmes,  Femmes  Solidaires,  Fédéation  Nationale  Solidarité  Femmes,  Femmes  en  Noir,  Cadac,  Encore  Féministes,  Les  Chiennes  de  Garde,  Coordination  Lesbienne  en France,  CQFD  Fierté  Lesbienne,  Ligue  des  Femmes  Iraniennes,  Organisation  de  Femmes  Egalité,  Rajfire, Acort-Femmes de Turquie, Maison des Femmes de Montreuil, Plurielles Algérie, La Mutuelle des Étudiants, Coordination des Sans Papiers 93, Ligue Internationale pour la Paix et la Liberté, Théâtre de l’opprimé,  Union  syndicale  Solidaires,  Parti  Communiste  Français,  Les  Verts,  Parti  Socialiste,  Nouveau  Parti Anticapitaliste,  Parti  de  Gauche,  Alternative  Libertaire,  UNEF,  collectif  femmes  20ème,  Ligue  Femmes  Iraniennes pour la démocratie, Collectif Femmes Iraniennes en France, SOS Sexisme, Le Comité métallos, “Femmes Libres” Radio Libertaire, ATMF (association des travailleurs maghrebins de france), centre culturel  kurde  Ahmet  Kaya,  Initiative  Féministe  Européenne  France  (IFE  France),  AC !,  Marches  Européennes, Fondation  Copernic,  Les  Alternatifs,  Association  de  solidarité  féministe  face  aux  extrémismes  religieux (ASFER), APEL-EGALITE, CLEF (coordination francaise pour le lobby européen des femmes), Intersyndicale SDFE-CFDT CGT, Collectif de Pratiques et de Réfl exions Féministes « Ruptures », Réseau Féministe « Ruptures », Association du Côté des Femmes (Val d’Oise), Association Culturelle des Travailleurs Immigres de Turquie, LES AMIS DE LA COMMUNE DE PARIS 1871, Maison des femmes de Paris, ACORT-Femmes de Turquie, La Fédération, Les Voix Rebelles, LIBRES TERRES DES FEMMES, Mix-Cité Paris, LDH, Femmes en Noir de Strasbourg, CGT, Le mouvement Jeunes Femmes, La LMDE (La Mutuelle Des Etudiants).
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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 15:55
Un comité éthique sur la vidéosurveillance est en cours de constitution à Montrouge. La section locale de la Ligue des droits de l’Homme a été consultée pour intégrer ce comité.

Le 13 fevrier, Jean-Eric Branaa, adjoint au maire chargé de la démocratie locale à Montrouge a reçu les représentants de la LDH. M. Branaa a apporté un certain nombre de précisions sur la généralisation de la vidéosurveillance sur la commune :
- 39 caméras viennent d’être installées (rue du 11 novembre, rue de la Solidarité, place Jean Jaurès, rue Théophile Gautier, ainsi que dans la médiathèque et la piscine)
- l’enregistrement de ces caméras est conservé pendant 7 jours par la police. Seuls auront accès à ces enregistrements : les magistrats, la police et le comité éthique.

S’inspirant de la ville de Lyon, M. Branaa a souhaité créer un comité éthique qui devrait être adopté lors du conseil municipal du 24 mars prochain.
Quelle est la composition envisagée de ce futur comité ? M. Branaa propose qu’il soit composé de 3 élus de la majorité (dont le Maire qui présidera ce comité), 1 élu d’opposition, le commissaire de police, la directrice générale des services, le chef de service de la réglementation urbaine et 2 structures adhoc (proposition a été faite à la LDH et à l’Union des commerçants de participer à ce comité).
Quel serait le rôle de ce comité éthique ? Selon M. Branaa, ce comité devrait avoir une totale compétence pour se saisir des dossiers relatifs à la vidéosurveillance. Il serait à même de donner un avis en Conseil municipal sur ce dossier.
La section de la LDH tient à exprimer son refus d’intégrer ce comité. Un tel comité aurait dû être créé avant même la décision d’opter et de mettre en place cette généralisation de la vidéosurveillance. Les participants se trouvent aujourd’hui placés devant un fait accompli, ne pouvant plus proposer de solutions alternatives.
Participer à ce comité d’éthique serait cautionner l’installation des systèmes de vidéosurveillance auxquels nous nous opposons car ces systèmes sont, et toutes les études le prouvent, inefficaces, dispendieux et liberticides. Ce sont des placebos. Il est mensonger de parler de sécurité, il s’agit seulement de traiter le sentiment d’insécurité.
Sensible toutefois à la volonté de M. Branaa de faire preuve de transparence et de volonté d’échange des points de vue, la section locale de la Ligue des droits de l’Homme se tient toujours ouverte au dialogue mais dans d’autres contextes.
A noter enfin que la municipalité annonce un débat contradictoire sur la vidéosurveillance le 30 avril prochain à Montrouge. Affaire à suivre...
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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 15:50
Le deuxième bulletin de la section vient de paraître. Avec pour contenu : les ventes des logements sociaux d'Icade, le point sur la situation de Taoufik, la vidéosurveillance à Montrouge et la semaine de la femme à Malakoff.
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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 08:28

La CNL 92 (Confédération nationale du logement) se mobilise autour de la vente de logements sociaux et fait circuler la pétition suivante :

Icade, pour satisfaire les appétits de ses actionnaires et le plan de relance gouvernemental, a annoncé en décembre dernier la vente pour 3 milliards € des 34000 logements du pôle foncière logement, dont les 8700 des Hauts de Seine. Nous sommes indignés de cette spéculation sur nos logements construits avec des fonds publics !

Si vente il y a, cela doit être à un bailleur social. Pour nous qui avons lutté contre le déconventionnement, le retour dans le parc social serait une bonne chose mais pas à n’importe quelles conditions !

Nous exigeons :

-L’arrêt par Icade de tous les 17c et des procédures contre les locataires.

-La prise en compte dans les discussions avec le ou repreneurs sociaux, du protocole renégocié en Novembre 2008 : limitation du taux d’effort (montant de la quittance par rapport aux ressources) à 20% et protection des plus de 70 ans.

-Des engagements sur le niveau des loyers qui seront pratiqués.

-Des engagements sur les travaux, l’entretien et l’évolution des charges.

-D’être informés, consultés et partie prenante des négociations car nous sommes les premiers concernés, c’est notre quotidien dans  nos logements qui est en cause.

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 08:46

Dans le cadre de la Journée mondiale des femmes, différentes initiatives sont organisées sur Bagneux. Notamment :

- Vendredi 6 mars - 20h30 - Festival  « Humour au féminin»
20h30 Le Placard par les Cies l’Optimiste et Paolino & Co. Comédie grinçante et sans paroles, conçue par Gyöngyi Biro et Sophie Weiss. Un spectacle de mime pour rire de nos petits travers dans les situations de promiscuité. Tout public à partir de 8 ans.
22h15 Marie-Thérèse Barnabe, négresse de France de et par Souria Adèle qui témoigne avec humour de la vie d’une femme noire en France des années 60 à nos jours.
Lieu : Théâtre Victor Hugo – 14, avenue Victor Hugo.
Renseignements et réservations au 01 46 63 10 54 ou reservth@mairie-bagneux.fr

- Samedi 7 mars - 15h00
Projection/débat sur les mutilations faites aux femmes autour du film "Moolaade", réalisé par Ousmane Sembene. Dans un village africain deux valeurs s’affrontent : le respect du droit d’asile (le Moolaadé) et l’antique tradition de l’excision (la Salindé).
Lieu : Ancienne mairie, salle Lucien Caillat - 1, rue de la Mairie.
Entrée libre

- Dimanche 8 mars - 17h00 - Festival  « Humour au féminin »
“Du plomb dans la tête” One-woman show par Sophia Aram
Le corps de la maîtresse est encore chaud, les parents d'élèves sont réunis, la cellule de soutien psychologique peut commencer... Sophia Aram, comédienne hors pair, incarne ici une galerie de personnages hilarants de folie et criants de vérité. L'occasion de découvrir le quotidien loufoque et déjanté de cette petite vie de banlieue que Sophia décrit avec férocité.
Lieu : Théâtre Victor-Hugo

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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 07:42

Dans le prolongement de la rencontre œcuménique de janvier à Saint Eustache, en réponse à l’appel de Pax Christi et de Chrétiens pour la Méditerranée, la paroisse de Malakoff s’associe à la journée « 4 heures pour la Justice et la Paix sur la terre de Gaza » le 7 mars à partir de 16 h, exposition dans l’église : « Palestine, une terre et des hommes ».
Au programme également :
- à 17h30, méditation et témoignages
- à 18h30, célébration de l’Eucharistie
Cette initiative se tiendra en l'église Notre Dame (80 rue Pierre Larousse - 92240 Malakoff - métro Plateau de Vanves, ligne 13)
Organisateurs : CCFD, ACAT, Secours Catholique, Equipe islamo-chrétienne de Malakoff (la Maison islamo-chrétienne)
Pour tout renseignement, tél : 06 07 40 78 74

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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 07:38

Attac 92 organise une conférence-débat, avec Pierre Fouilhoux, jeudi 5 mars à 20h30, à la Maison des Associations (105, avenue Aristide Briand, à Montrouge) :

De la maternelle à l'enseignement supérieur, le service public d'éducation est soumis à un dispositif de réformes qui vise à instaurer la loi de la concurrence entre les établissements, tout comme entre les personnels. Les inégalités entre établissement seront aggravées, accentuant les inégalités dans l'accès aux savoirs et dans les apprentissages, renforçant les différences entre origines sociales. De surcroît, la diminution du nombre d'enseignants apporte sa propre dégradation de l'enseignement public et favorise le développement d'établissements privés, allant de la petite enfance (secteur directement victime de fermetures de classes et du report de l'âge d'entrée effectif en maternelle) à l'enseignement supérieur, en passant par les cours hors temps scolaire de soutien ou du renforcement. Enfin, la laïcité subit une attaque sous la forme d'une réforme du financement par les communes des écoles confessionnelles sous contrat avec l'Etat et la reconnaissance des diplômes des universités catholiques.

C'est pourquoi, face à ces réformes menées dans l'urgence et sans concertation des enseignants, des parents ou des étudiants, il faut démonter les mensonges de ceux qui affirment vouloir sauver les services publics en les marchandisant et il faut entrer en résistance pour défendre l'école.

 

 

 

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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 18:58

Communiqué du Collectif Alerte :

 

Alors que le Président de la République avait déclaré dans son discours devant le Conseil Économique et Social le 17 octobre 2007 être favorable à l’accueil inconditionnel en centre d’hébergement d’urgence, principe reconnu par la loi sur le Droit au Logement Opposable, ALERTE trouve particulièrement incompréhensible la perquisition qui a eu lieu dans la communauté Emmaüs de Marseille le 17 février dernier à l’encontre d’usagers parce qu’ils n’avaient pas de papiers.

Le principe d’accueil inconditionnel implique que les centres d’hébergement d’urgence doivent pouvoir accueillir toute personne en détresse quelle que soit sa situation administrative sans avoir à demander ses papiers. Les interpellations ou perquisitions à l’intérieur des centres jouent un rôle dissuasif aussi bien pour les personnes elles-mêmes que pour les centres et remettent à l’évidence en cause ce principe. Elles conduisent ces personnes à ne pas solliciter les centres, à vivre dehors ou dans des squats, dans des conditions qui mettent en péril leur sécurité.

De telles perquisitions ou des interventions analogues sont de nature à accroître la marginalisation de ces personnes en difficultés et à mettre en danger la cohésion sociale. ALERTE demande que soit respecté l’accueil inconditionnel dans les centres d’hébergement d’urgence.

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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 11:42

Communiqué de la LDH :

 

Depuis cinq semaines, un mouvement social puissant, responsable et déterminé mobilise la grande majorité de la population de la Guadeloupe. Ce mouvement social est porteur de revendications dont nul ne peut contester la légitimité : des conditions de vie de plus en plus insupportables pour le plus grand nombre résultent du maintien de privilèges et de comportements prédateurs connus et tolérés de longue date par les autorités.

 

A ce mouvement, le pouvoir a longtemps fait la sourde oreille, avant de pratiquer un jeu d’aller et retour qui a grandement contribué au pourrissement de la situation. Le silence total gardé pendant plus d’un mois sur la situation en Guadeloupe par un président de la République qui n’est pourtant avare ni de discours ni de promesses sur tant d’autres sujets en dit long sur le désintérêt, voire le mépris dans lequel sont tenus nos concitoyens d’outre-mer : nul ne peut imaginer, un instant, pareil comportement à l’égard d’une crise similaire frappant une région métropolitaine.

 

L’aggravation brutale de la répression du mouvement social guadeloupéen, à partir du lundi 16 février, est à l’origine d’un durcissement qui a, hélas, abouti à la mort violente d’un militant syndical deux jours plus tard. La responsabilité des autorités politiques nationales, présidentielle comme gouvernementales, dans cet engrenage dramatique ne peut être masquée par les concessions tardives, floues et partielles enfin consenties le jeudi 19 février, alors que parallèlement l’escalade des renforts alimentant la répression se poursuit de jour en jour, au risque de provoquer une nouvelle radicalisation.

 

Le mépris du dialogue social, les insultes racistes et les violences en réponse à l’exercice légitime du droit de manifester, relèvent de la réactivation de logiques détestables d’humiliation qui ne sauraient être tolérées dans un état démocratique digne de ce nom. Il est de la responsabilité élémentaire du pouvoir d’y faire mettre un terme au plus vite.

 

La Ligue des droits de l’Homme, pleinement solidaire de sa section de Guadeloupe, dénonce le comportement irresponsable des plus hautes autorités de l’Etat et les appelle à témoigner vis-à-vis des populations d’outre-mer, comme naguère vis-à-vis des populations des quartiers populaires, du respect et de l’égale considération qui sont dues à tous les citoyens de la République.

 

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  • : Présentation des actions de la LDH dans le sud du département des Hauts-de-Seine
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