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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 15:48
Paris Foot Gay est à l'origine d'un clip contre l’homophobie dans le football.
 
Sont présents dans le clip (par ordre d’apparition) :
Frédéric Thiriez Président de la Ligue de Football Professionnel, Nicolas Douchez (Rennes Ligue 1), Sonny Anderson (ancien joueur de Lyon Ligue1), Dimitri Szarzewski (Rugbyman - Stade Français), Marc Planus (Bordeaux Ligue 1), Matthieu Chalmé (Bordeaux Ligue1), Miralem Pjanic (Lyon Ligue1), Romain Danzé (Rennes Ligue1), Ludovic Giuly (Paris Ligue1) et Louis Nicollin (Président de Montpellier Ligue1).
 
 
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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 23:53

Pour la Journée Mondiale de lutte contre l'Homophobie & Transphobie, le comité IDAHO a réalisé un clip pour dire "OUI à l'égalité des droits" avec l'aimable participation de diverses personnalités. Plus d'infos sur http://www.idahofrance.org :

 

 

 

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 20:50

interlgbt.jpgCommuniqué de l'Inter-LGBT :

La Cour de Justice de l'Union Européenne a rendu ce 10 mai 2011 un arrêt dans lequel elle rappelle que la restriction du versement de pensions de retraite aux époux survivants, en excluant les personnes liées par un partenariat civil, est contraire à la directive 2000/78/CE du 27 novembre 2000 portant création d’un cadre général en faveur de l’égalité de traitement en matière d’emploi et de travail.

Répondant à une question préjudicielle posée par des juges allemands, la CJUE indique que si les couples de même sexe n'ont pas accès au mariage et que le mariage est une condition impérative au bénéfice de tels versements, l'Etat commet une discrimination directe fondée sur l'orientation sexuelle, contraire au droit communautaire.

Il est temps que la France, qui refuse toujours le bénéfice de la pension de réversion aux partenaires de pacs, le réservant aux conjoints mariés, tire les enseignements de cette décision. Il en ressort en effet, qu'en matière de pension de réversion, le droit français est en contrariété avec le droit communautaire.

Comme le soulignaient déjà notamment deux rapports de la Halde de 2010, le Pacs n’est pas un contrat sans obligation pour les partenaires qui s’y engagent ; il est dès lors légitime que ces obligations donnent lieu à un alignement des droits sociaux entre le pacs et le mariage. L'Inter-LGBT attend du Défenseur des droits, dont l'identité demeure toujours inconnue alors qu'officiellement entré en fonction le 1er mai dernier, qu'il rappelle le gouvernement à ses obligations.

L'Inter-LGBT appelle elle-même le gouvernement à prendre ses responsabilités et à respecter ses engagements internationaux, conformément à la Constitution, et ainsi à permettre au partenaire de pacs survivant, de bénéficier d'une pension de réversion comme tout conjoint survivant. Il serait dommageable d'attendre une fois de plus que la France soit elle-même condamnée par la juridiction communautaire pour agir.

L'Inter-LGBT constate encore une fois que permettre aux couples de même sexe de se marier, faciliterait la tâche du gouvernement dans le respect de ses obligations de non-discrimination entre ses citoyens.

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 00:00

Les représentants locaux d’Acat (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture), d’Amnesty international et de la Ligue des droits de l’Homme saluent l'initiative de la députée Marie-Hélène Amiable qui a interpellé le ministre des Affaires étrangères et européennes concernant les suites apportées à l’enquête sur la « Guerre de Gaza ».


La députée a interrogé le ministre début mars sur les suites apportées à l’enquête sur l’opération « Plomb durci » et a déposé la question suivante à l’Assemblée nationale :


« Dans le cadre de la 16ème session qui se tiendra en mars prochain, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies sera amené à décider, à nouveau, des suites à donner aux recommandations formulées par le rapport de la Mission d’établissement des faits de l’Organisation des Nations unies, dirigée par le juge Richard Goldstone. Cette enquête porte sur les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire par les Israéliens et les Palestiniens lors du conflit à Gaza.
Suite au rapport du Comité d’experts indépendants présenté devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies le 27 septembre dernier, il avait été décidé de laisser à nouveau du temps aux autorités israéliennes et palestiniennes afin qu’elles poursuivent les investigations sur les crimes dénoncés dans le rapport Goldstone.
Dans les cas où le Comité d’experts indépendants établirait que les enquêtes menées par les autorités compétentes ne répondent pas aux conditions d’indépendance, de crédibilité et de respect du droit international, Mme la députée interroge M. le ministre sur la position de la France. Elle lui demande si elle se prononcera pour la soumission officielle du rapport Goldstone au Conseil de sécurité, en vue d’une éventuelle saisine de la Cour pénale internationale ».

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 09:15

soshomo.gifCommuniqué de SOS Homophobie :

 

SOS homophobie et le Caélif (Collectif des Associations Etudiantes LGBT d'Île-de-France) publient, ce 17 février 2011, une enquête sur les représentations de l'homosexualité dans le milieu étudiant, réalisée au printemps 2010 en Île-de-France. Cette enquête, la première de ce genre en France, permet de dresser un panorama des perceptions de l'homosexualité et de l'homophobie chez ce public rarement ciblé. Parce que les étudiant-e-s bénéficient d'un accès facilité aux savoirs et ont toujours connu une société où l'homosexualité n'est considérée ni comme un délit (depuis 1982) ni comme une maladie mentale par l'OMS (depuis 1992), on pourrait s'attendre à ce qu'ils et elles manifestent une ouverture d'esprit certaine.

Les plus de 4000 réponses obtenues révèlent pourtant que l'homophobie n'épargne pas l'enseignement supérieur. Ainsi, parmi les principaux résultats de l'enquête, il faut souligner le fait que, pour près d'un-e étudiant-e sur cinq, l'homosexualité n'est pas « une manière d'aimer comme  une autre », et 13% des répondant-e-s estiment que l'homosexualité est « une orientation sexuelle déviante ». De même, ils et elles sont 19% à se dire « choqué-e-s » ou « dégoûté-e-s » par un couple de même sexe qui se tient la main ou s'embrasse en public.

D'après notre enquête, trois étudiant-e-s sur quatre défendent pourtant les grands principes d'égalité des droits : 73% des sondé-e-s estiment « absolument nécessaire » ou « souhaitable » que la société reconnaisse l'égalité des droits (ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels). C'est l'homophobie ordinaire et quotidienne (insultes, « plaisanteries » et moqueries) qui est minimisée et banalisée : une majorité des répondant-e-s estiment que les insultes « pédé », « enculé », « gouine » ou « tapette » ne sont pas forcément ou pas du tout homophobes. De même, 47% des répondant-e-s hétérosexuel-le-s ne constatent « jamais » d'insultes homophobes sur leur lieu d'études, contre seulement 30% des homo et bisexuel-le-s : cet écart montre combien les difficultés rencontrées par les homo et bisexuel-le-s restent méconnues.

Dans ce contexte, les administrations des établissements d'enseignement supérieur ont pleinement leur rôle à jouer pour le bien-être des étudiant-e-s homo ou bisexuel-le-s. Pourtant, de nombreux établissements d'enseignement supérieur semblent refuser de se saisir du sujet – en témoigne les difficultés que nous avons rencontrées pour diffuser ce questionnaire plus largement. Des  efforts  conjoints  doivent  être  menés  par  les  associations,  les  administrations  et  les pouvoirs publics. Aussi cette enquête se conclue-t-elle sur différentes pistes : campagnes de sensibilisation, soutien des associations LGBT de campus par leurs administrations, prise en compte de la lutte contre les discriminations dans les règlements intérieurs... Il est indispensable que le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et les établissements se saisissent véritablement de la lutte contre l'homophobie.

Pour consulter l'étude complète, cliquez ici

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 10:25

ActUp.jpgCommuniqué Act Up Paris :

Le 16 novembre dernier, la Cour de Cassation a saisi le Conseil Constitutionnel d’une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) « les articles 75 et 144 du code civil, dans leur application, sont-ils contraires aux principes constitutionnels ? ».

Ces 2 articles déterminent et encadrent la procédure du mariage.

Sans surprise, les « sages » ont préféré renvoyer au législateur le soin de trancher, préférant se rallier à la position politique du parti actuellement au pouvoir, plutôt que d’avoir le courage d’assumer leur fonction première : faire respecter la Constitution, à commencer par l’égalité de touTEs devant la loi.

Une fois de plus, le Conseil Constitutionnel se débarrasse de la patate chaude en la renvoyant aux doryphores parlementaires.

La lâche position d’un Conseil de Sages Trouillards fait de la France la grande gueuse européenne de droits humains.

Le représentant du gouvernement, niant l’égalité des droits, a tout de même affirmé lors de l’audience du 18 janvier qu’il appartenait au Parlement de débattre du sujet. S’il est désolant de voir le Conseil Constitutionnel entériner une discrimination de fait qui perdure depuis bien trop longtemps, il est grand temps qu’enfin ce sujet fasse l’objet d’un véritable débat de société à l’instar de celui mené en 1999 à propos du Pacs : que les masques tombent.

Que l’exécutif et le législatif prennent enfin conscience de l’importance de ces questions et de l’abject retard français : les réticences homophobes à nous donner nos droits violent des principes de liberté fondamentale, et d’égalité de traitement ; elles constituent une atteinte au droit de chacunE à avoir une vie privée et familiale.

Cette décision une fois de plus discriminatoire accroît encore notre fureur, face à cet acharnement homophobe, nous rendrons coup pour coup : « nos droits, nous irons les chercher avec les dents ! ».

Act Up Paris exige :

    * L’accès au mariage pour les couples de même sexe.
    * L’égalité des droits pour touTEs quelle que soit l’orientation sexuelle et l’identité sexuelle ou de genre.

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 16:11

interlgbt.jpgCommuniqué de l'InterLGBT : PLF 2011 – Amendement Mariton : Une accentuation de la hiérarchisation entre les couples

Dans le cadre du débat sur le Projet de Loi de Finances 2011, le Gouvernement, sous prétexte d’orthodoxie budgétaire, avait souhaité supprimer les avantages fiscaux liés aux jeunes couples mariés et pacsés. Or, le député UMP Hervé Mariton, suivi par 50 autres députés de la majorité, a fait adopter le 9 novembre en commission des finances un amendement visant à rétablir cet avantage uniquement pour les couples mariés.

La majorité UMP avait aligné au sein de la Loi de Finances 2005 les avantages fiscaux entre les jeunes couples mariés et pacsés. En faisant adopter définitivement l’amendement Mariton, elle entérinerait aujourd’hui un recul sans précédent en matière d’égalité des droits. En effet, si les couples hétérosexuels ont la liberté de choisir entre pacs et mariage, les couples de même sexe doivent se contenter du pacs. De manière générale, accorder des avantages aux seuls couples mariés revient de fait à discriminer et inférioriser les couples de même sexe.

Protéger tous les couples et toutes les familles

En affirmant que le « mariage est une institution qui apporte de la solidité à la société », Hervé Mariton porte un jugement moral en renforçant l’idée selon laquelle un modèle de couple, marié et forcément hétérosexuel, doit prévaloir sur tous les autres. Pour l’Inter-LGBT, cette vision n'est pas compatible avec les principes républicains de liberté et d'égalité : toutes les familles et tous les couples doivent être protégés de manière égale et doivent pouvoir vivre leur vie comme ils l’entendent. Cela passe par une mise à égalité des droits et un travail d’éducation contre les préjugés.

L’Inter-LGBT en appelle à la responsabilité des parlementaires pour qu’ils fassent barrage à cet amendement ainsi qu'à tous ceux qui viseraient à renforcer les inégalités entre couples hétérosexuels et couples de même sexe dans le cadre du PLF et du PLFSS 2011. D’autre part, alors que nos voisins européens avancent et que l’opinion française y est majoritairement favorable, il est temps d’en finir avec l’hypocrisie. L'Inter-LGBT demande l'ouverture du mariage aux couples de même sexe et la reconnaissance les familles homoparentales.

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 09:37

ardhis.gifCommuniqué d'Ardhis :

 

Rafik (1) est arrivé en France en décembre 2009 après avoir fui l’Algérie. Agent de la protection civile l’été sur la côte, il rencontre en 2006 Amine (1), ressortissant français, avec qui il noue une relation amoureuse.

Amine l’y retrouve plusieurs fois par an lors de ses vacances en Algérie. Leur relation, bien que clandestine, suscite des rumeurs. L’Algérie pénalise l’homosexualité et, même si les arrestations sont rares, l’homophobie s'en trouve donc encouragée, conduisant fréquemment à des actes de persécution envers les personnes homosexuelles. En septembre 2007, Rafik est agressé physiquement, ce qui lui occasionne des blessures au visage et au cou. A partir de cet épisode, la vie sociale de Rafik s’est réduite telle une peau de chagrin parce qu'il se sentait perpétuellement menacé. Cette situation le décide alors à quitter l’Algérie coûte que coûte. En septembre 2009, il s’embarque sur un rafiot et parvient à gagner l’Europe. Il retrouve Amine à Paris, seule personne auprès de qui il veut construire sa vie aujourd’hui.

Depuis fin 2009, Rafik et Amine vivent donc en couple à Paris et veulent unir durablement leurs vies. Le couple, qui projetait de se pacser fin 2010, attendait de pouvoir attester d’un an de vie commune pour demander la régularisation administrative de Rafik avec l’appui de l’association ARDHIS.

Rafik a été arrêté lors d’un contrôle de police à Paris le 17 octobre dernier. Les services préfectoraux lui ont notifié un APRF et ordonné son placement en centre de rétention à Vincennes où il se trouve depuis. Par méconnaissance des voies de recours en rétention, faute d’interprète et d’assistance juridique, il n’a pu contester cette décision d’éloignement dans les délais prévus devant la juridiction administrative. Quant à la demande d’asile qu’il a pu formuler en urgence, celle-ci a été rejetée en 1ère instance par l’OFPRA. A ce stade tous les recours légaux suspensifs sont épuisés et un vol est programmé le 16 novembre courant pour le reconduire en Algérie.

• Rafik veut déposer un recours devant la Cour Nationale du Droit d’Asile pour faire valoir à nouveau ses craintes
• Rafik souhaite vivre avec Amine en France, une terre qui les protège
• Rafik ne peut pas retourner dans un pays où il se sent menacé

 

(1) prénoms d'emprunt

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 17:01

interlgbt.jpgAppelant à participer à l’édition « ExisTrans » 2010, la 14e marche des personnes trans’ (samedi 23 octobre à 14h, métro Barbès à Paris), l'Inter-LGBT, l’Inter-Trans et ACTHE  rappellent :

 

"Nos associations qui participent au groupe de travail du ministère de la santé sur l'élaboration de centres de référence sur le transsexualisme restent particulièrement vigilantes à ce que ces centres ne puissent en aucun cas remettre en cause le libre choix du médecin ni être la simple institutionnalisation des équipes auto-proclamées officielles. Nous espérons que la décision du ministère de la santé d'associer pleinement les associations de personnes transsexuelles à cette démarche permettra d'éviter cet écueil.

Alors que le ministère de la justice a publié le 14 mai 2010 une circulaire visant à ne plus automatiser le recours à l'expertise lors d'une demande de changement de la mention du sexe sur l'état civil, nos associations déplorent que de nombreux tribunaux ne tiennent absolument pas compte de cette circulaire et persistent à ordonner systématiquement des expertises. Nos associations appellent à une solution qui garantisse la véritable efficacité de cette mesure.

Cependant, d'autres étapes restent encore à franchir afin que les parcours de soins et les procédures juridiques soient respectueux de la personne humaine et de ses droits fondamentaux :

    * En attendant que les chirurgiens français aient reçu une formation de qualité, cette absence de qualité ayant été reconnue en justice, l'accès aux opérations faites hors du territoire français doit être facilité et remboursé;
    * La procédure de rectification de l’état civil ne doit plus être conditionnée à une réassignation sexuelle et une stérilisation obligatoire ;
    * La transphobie doit être reconnue comme discrimination au même titre que le racisme ou l’homophobie, et par conséquent, le motif de l’identité de genre doit être pris en compte par la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE), et conduire à un toilettage approprié du code pénal et du code du travail notamment.
    * Le respect des droits humains fondamentaux tels que le droit à la procréation et le droit à la parentalité pour les personnes trans’ doit être assuré".

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 18:25

Appel paru dans Le Monde du 01/03/2010 :

 

Après Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée à la lapidation pour adultère, l'Iran persiste et signe en condamnant à la pendaison un jeune homme soupçonné d'homosexualité. Ebrahim Hamidi a 18 ans et il va mourir. Dans son pays, l'Iran, il a été reconnu coupable d'un crime abominé, de ceux qui condamnent à la pendaison. Ebrahim Hamidi serait homosexuel. Donc il doit mourir. Car, si les juges de Téhéran n'hésitent pas à vouer à la lapidation une femme accusée d'adultère, ils livrent également au bourreau l'homme soupçonné de dormir dans le même lit que son semblable.

Cette seule perspective suffirait à nous horrifier, tant elle est contraire à la notion même d'humanité et nous laisse imaginer la terreur dans laquelle vivent les homosexuels iraniens, obligés de se taire, de mentir, de nier leur identité.

L'accusation aurait été montée de toutes pièces à la suite d'une rixe banale, les dénonciations faites par des tiers emprisonnés l'auraient été au prix de promesses de remise en liberté, les aveux d'Ebrahim extorqués sous la torture. Au cours de son procès, l'accusé n'a pas eu droit à la moindre représentation légale. Quant au verdict, il a été prononcé par un magistrat qui s'en est remis à son propre jugement, procédure utilisée lorsqu'il n'existe pas de preuve formelle.

Au mois de juillet, en un rebondissement spectaculaire, la "victime" présumée d'Ebrahim Hamidi a reconnu avoir porté contre lui de fausses accusations sous la pression de ses parents. On pourrait croire que cette rétractation aurait entraîné l'annulation de la sentence. Pas du tout. Ebrahim Hamidi est toujours coupable, d'un "crime" qu'il n'a pas commis. Est-il homosexuel ou non ? Qu'importe. Il doit mourir.

Il le doit, pour que tous les "vrais homosexuels" continuent de se dissimuler et de subir la terreur en silence. Il le doit, pour qu'on comprenne que la justice iranienne ne peut pas se tromper. Et il va mourir, si nous ne nous mobilisons pas. Si nous ne réveillons pas les consciences. Si nous ne crions pas haut et fort et partout que cette condamnation est insupportable et qu'elle doit être cassée.


Philippe Besson et Gilles Leroy, écrivains

Cet appel est aussi soutenu par Alfredo Arias, Dominique Blanc, Arnaud Cathrine, Clara Dupont-Monod, Arnaud Dreyfus, Isabelle Gallimard, Christophe Girard, Valentine Goby, Vincent Josse, Pascale Kramer, Claude Lanzmann, Camille Laurens, Benoît Legemble, Jonathan Littell, Paul Otchakowsky-Laurens, Atiq Rahimi, Chantal Thomas et Mathieu Vidard. 

Pétition de soutien : http://www.gopetition.com/petition/38289.html

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