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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 09:10

fidh-copie-1.jpgCommuniqué de la FIDH :

 

Alors que le blocus illégal de Gaza se poursuit, une nouvelle flottille d'aide internationale doit se diriger vers la bande de Gaza dans les prochains jours. Le but de cette flottille, organisée par des militants internationaux pacifiques, est de mettre fin au siège illégal de la bande de Gaza imposé par les autorités israéliennes depuis juin 2007. Cette punition collective a provoqué une crise humanitaire sans précédent, et continue d'exister en dépit de la Résolution 1860 du Conseil de Sécurité de l'ONU et des injonctions de la communauté internationale.
Selon les organisateurs, la flottille transportera des marchandises humanitaires, de l'eau, de la nourriture et des médicaments, et aucune arme ne sera chargée à bord.
Bien qu'Israël prétende avoir assoupli le blocage, un rapport publié en Novembre 2010 par une coalition internationale de 22 organisations de développement, de droits humains et humanitaires, affirme qu'en réalité peu de mesures ont été prises pour lever l'interdiction des exportations, autoriser l'importation de matériaux de construction à Gaza, autoriser les palestiniens à quitter le territoire, et permettre l'accès des employés de l'ONU à Gaza.
La Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) est alarmée par les récentes déclarations des autorités israéliennes selon lesquelles des mesures nécessaires seront prises pour bloquer la flottille avant son arrivée à Gaza, et ce malgré le fait que ces navires ne transporteront que de l'aide humanitaire et non pas des armes.
Rappelant l'attaque meurtrière menée par les forces israéliennes sur la flottille d'aide humanitaire en mai 2010 ayant causé la mort de neuf militants internationaux et blessé une trentaine d'autres, la FIDH rappelle qu'Israël a l'obligation, au regard du droit international, de protéger les civils et de s'abstenir d'utiliser la violence contre les passagers non armés de la flottille d'aide internationale à venir.
La FIDH demande aux autorités israéliennes de ne pas répéter l'incident tragique de l'attaque contre la flottille d'aide en mai 2010, pour lequel l'enquête conduite par Israël s'est avérée manquer de transparence et d'impartialité et a abouti une nouvelle fois à l'impunité des personnes responsables de violations graves du droit international humanitaire et des droits de l'Homme.
La mission d'enquête du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU sur l'incident de l'année dernière a rapporté que les actions d'Israël « constituent des violations graves des droits humains et du droit international humanitaire ». Le rapport décrit les actions d'Israël comme ayant atteint « un niveau inacceptable de brutalité qui ne peut être justifié ou toléré par la sécurité ou tout autre motif».
La FIDH exhorte Israël à protéger les civils à bord, pour permettre le passage de la flottille et à s'abstenir de toute attaque armée par les forces militaires contre le convoi d'aide internationale apportant des fournitures humanitaires dans la bande de Gaza.
La FIDH réaffirme la responsabilité de la communauté internationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l'accès de l'aide humanitaire à la population civile dans la bande de Gaza.
Enfin, la FIDH annonce qu'une de ses organisations membres, la Ligue des droits et libertés (Québec, Canada) aura une représentante, Marie-Ève Rancourt, à bord de l'un des bateaux de la flotille. Elle suivra les évènements et rapportera d'éventuelles violations des droits de l'Homme et du droit international humanitaire auprès de la Ligue.

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 08:05

Communiqué InfoBirmamie :
 
Le parti d'Aung San Suu Kyi, la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND), a lancé une campagne pour la libération des prisonniers politiques de Birmanie. Le parti invite le peuple à signer une pétition appelant le président Thein Sein à prendre des mesures urgentes pour la réconciliation nationale et la paix en Birmanie.

Ici en France, nous pouvons aussi participer à cette campagne en signant cette pétition:

A l’attention de : U Thein Sein, président de la Birmanie

Nous souhaitons la réconciliation nationale et la paix en Birmanie. Nous demandons instamment à votre nouvelle administration de prouver son engagement en faveur de pratiques démocratiques en libérant immédiatement et de façon inconditionnelle tous les prisonniers politiques.

Une véritable réconciliation nationale et l’engagement d’un dialogue pacifique avec les groupes armés ethniques constituent l’unique moyen par lequel les intérêts de la population pourront être respectés.

En guise de première étape vers à la réconciliation nationale, nous demandons au gouvernement de libérer immédiatement et inconditionnellement tous les prisonniers politiques; de déclarer immédiatement un cessez le feu entre l'armée birmane et les groupes armés ethniques et de mettre en place une résolution du conflit politique à travers le dialogue.

Signez la pétition en cliquant sur le lien suivant :
http://infobirmanie.wufoo.com/forms/libarez-les-prisonniers-politiques-de-birmanie/

 

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 08:49

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 15:58

Un-bateau-francais-pour-Gaza-1-300x121Le 31 mai 2011, le Conseil municipal de Bagneux a voté l'unanimité le voeu suivant :

 

Depuis 2007, la bande de Gaza vit sous un blocus complet, qui plonge ses habitants dans une situation humanitaire et sanitaire préoccupante.

Pour faire face à cette situation grave, le collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Isaraéliens et la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine ont lancé en octobre 2010 la campagne "un bateau français pour Gaza". Cette campagne est soutenue par une soixantaine d'associations, de syndicats et de partis politiques français.

Dans quelques semaines, un bateau français partira vers Gaza avec à son bord de l'aide humanitaire.

Parce que nous ne pouvons rester indifférents à la situation de la bande Gaza, et considérant que la population de la bande de Gaza ne peut ni sortir, ni échanger ses produits pour satisfaire aux besoins de sa population, le conseil municipal de Bagneux réunit en séance publique :

- dénonce le blocus de la bande de Gaza, à l'origine d'une situation humanitaire grave;

- demande que le gouvernement français et la communauté internationale agissent pour la levée du siège de la bande de Gaza, qu'ils ont eux-mêmes condamné. Le respect du droit international est la condition incontournable à une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens;

- Appelle à soutenir la campagne "un bateau français pour Gaza", dont le but est de briser symboliquement le siège de la bande de Gaza;

- Décide de répondre à l'appel des associations adressé aux collectivités et exprime sa solidarité financière par un don d'un montant de 1500 euros au collectif organisateur.

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 18:53

Le Cinéma Marcel Pagnol de Malakoff organise, en collaboration avec le collectif malakoffiot "Un bateau pour Gaza", un débat à l’issue de la projection du film «Gaza-Strophe» le jeudi 26 mai à 20h30.


Au cours de ce débat, participera notamment le réalisateur du film Samir Abdallah.

 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 07:23

La soiréUn-bateau-francais-pour-Gaza-1-300x121e d'hier soir à Malakoff a permis de récolter 940 € pour participer financièrement à la flotille d'un bateau français pour Gaza.

 

Prochain rendez-vous du collectif malakoffiot : GAZA-Strophe, le 26 mai à Malakoff
Le Cinéma Marcel Pagnol de Malakoff organise, en collaboration avec le collectif malakoffiot "Un bateau pour Gaza", un débat à l’issue de la projection du film «Gaza-Strophe» le jeudi 26 mai à 20h30. Au cours de ce débat, participera notamment le réalisateur du film Samir Abdallah.

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 22:16

Lettre à l’attention de messieurs les présidents des États-Unis et de la République française.

 

Messieurs les Présidents,
Nous souhaitons porter à votre attention une profonde inquiétude, à la suite de la mort d’Oussama Ben Laden au Pakistan et aux nombreuses réactions dans le monde et tout particulièrement à la Maison Blanche et à l’Elysée.
Il est important de rappeler qu’Oussama Ben Laden et ce qu’il représente n’inspirent qu’horreur et réprobation, que l’idéologie et les méthodes d’Al-Qaïda sont abjectes et méprisables. Il est tout aussi important de rappeler un principe fondamental qui fonde nos démocraties fondées sur l’Etat de droit : la justice n’est pas la vengeance et ne le sera jamais !
La « vraie justice » aurait été d’avoir eu l’occasion de juger Ben Laden et ses acolytes pour leurs crimes dans un tribunal. Cela aurait été aussi une formidable occasion de montrer la force du droit et sa primauté sur la violence, et à travers celle-ci, la force des valeurs de nos démocraties. Il faut citer en exemples la Cour pénale internationale et les Tribunaux Pénaux Internationaux pour l’ex-Yougoslavie ou le Rwanda, qui ont rejeté la peine de mort de leur arsenal de sanctions pour les pires crimes : les crimes contre l’humanité et les génocides.
En ce jour, il est essentiel de penser aux victimes, à toutes les victimes de Ben Laden et de son mouvement : celles du 11 septembre, celles de Bali, Casablanca, Bagdad, Madrid, Charm El Cheikh et tant d’autres. Nous pensons à eux, car dans tout procès pour crime, la place des victimes est fondamentale. Un procès, c’est leur offrir l’opportunité de témoigner, c’est leur donner un nom et parfois un visage. Outre le processus cathartique qu’il offre, un procès permet d’établir la vérité dans ce qu’elle a de plus dure et réelle. Elle permet aussi de couper court aux plus folles théories des complots toujours dangereuses et nauséabondes.
En tout état de cause, pour toutes ces raisons, nous nous élevons aujourd’hui pour nous indigner de vos déclarations respectives : « Pour ces victimes, justice est faite. ». Les États-Unis seraient ressortis grandis d’une justice qui ne soit pas fondée sur la rétrograde clameur « mort ou vif ». Une telle déclaration est aussi un désaveu pour notre pays qui s’apprête à célébrer les 30 ans de l’abolition de la peine de mort.
Monsieur le Président Sarkozy, vous aviez, dans une tribune datée du 2 janvier 2007, mis en exergue courageusement les valeurs si chères au peuple français en dénonçant l’exécution par pendaison de Saddam Hussein. En écrivant à l’époque : "J’aurais aimé saluer dans le procès de Saddam Hussein une
étape marquante de la démocratisation en Irak. L’exécution de Saddam Hussein, le pire des hommes, est une faute", vous aviez fait honneur à la France qui ne transige pas avec les valeurs de la démocratie qu’elle qu’en soit le contexte.
Il est utile de se remémorer le discours de Robert Badinter demandant l’abolition de la peine de mort, devant l’Assemblée nationale, le 17 septembre 1981 :
« Loin de le combattre, la peine de mort nourrirait le terrorisme. A cette considération de fait, il faut ajouter une donnée morale : utiliser contre les terroristes la peine de mort, c'est, pour une démocratie, faire siennes les valeurs de ces derniers. ( …) Ils tendent à la démocratie le piège le plus insidieux, celui d'une violence meurtrière qui, en forçant cette démocratie à recourir à la peine de mort, pourrait leur permettre de lui donner, par une sorte d'inversion des valeurs, le visage sanglant qui est le leur. Cette tentation, il faut la refuser, sans jamais, pour autant, composer avec cette forme ultime de violence, intolérable dans une démocratie, qu'est le terrorisme ».
Par ces mots, nous nous devons de regretter la position de l’Elysée assimilant la mort de Ben Laden à une forme de justice. Nous avons, et vous aussi monsieur le Président qui êtes contre la peine de mort et l’exécution de criminels, avant ou après leur procès, une autre conception de la justice pour la France.
Monsieur le Président Obama, un jour nous en sommes convaincus, dans votre pays aussi, une justice qui tue ne sera plus considérée comme une justice à part entière.
Olivier Déchaud & Raphaël Chenuil-Hazan
Président et Directeur d’ECPM-Ensemble contre la peine de mort

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 08:09

gaza-bagneux-copie-1

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 13:26

Le Proche-Orient est à la croisée des chemins. La poursuite de la colonisation israélienne de la Palestine a conduit les négociations de paix dans l'impasse. Le désespoir risque de provoquer l'éclatement d'une troisième Intifada. A l'heure où les peuples arabes reprennent en mains leur destin, seule une reconnaissance généralisée de l'Etat de Palestine dans les frontières d'avant la guerre de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, peut ouvrir une perspective nouvelle.

Or, le 24 septembre 2010, le président Barack Obama a proposé à l'Assemblée générale des Nations unies de " revenir l'année prochaine avec un accord qui amènera un nouvel Etat membre aux Nations unies, un Etat palestinien indépendant et souverain, qui vive en paix avec Israël ".

Ce moment est venu. Le président Mahmoud Abbas a entamé une tournée afin d'obtenir la reconnaissance de l'Etat de Palestine. En Israël même, des personnalités, pour la plupart issues du Mossad, du Shin Bet, de l'armée et du monde des affaires, ont rendu publique une " Initiative de paix israélienne " en faveur de la création d'un Etat palestinien à côté de celui d'Israël. Cette initiative a été suivie d'une pétition dans le même sens signée par une soixantaine de personnalités, dont dix-sept lauréats du prix Israël, une des plus hautes distinctions en matière d'art, de sciences, de lettres. Les signataires ajoutent : " Nous avons regardé autour de nous, constaté ce qui se passe dans les pays voisins et nous nous sommes dit qu'il est temps pour les Israéliens de faire entendre leur voix. "

Nous exhortons la communauté internationale à prendre enfin ses responsabilités : soixante-quatre ans après l'avortement du plan de partage de la Palestine qu'elle ne s'est pas donné les moyens d'appliquer, il lui revient d'assurer un règlement définitif, juste et durable fondé sur le droit international.

La France et l'Union européenne doivent prendre l'initiative en reconnaissant sans attendre l'Etat palestinien dans les frontières d'avant la guerre de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale, et en appelant l'ONU à faire de même sans délai. Mais nous ne pouvons nous en remettre aux seules autorités nationales et internationales.

Notre responsabilité de citoyens est aussi de mobiliser l'opinion pour qu'elle pèse dans ce sens. C'est pourquoi nous invitons les personnalités et les intellectuels de toutes origines, tendances et sensibilités à se joindre à cet appel.

Pour que la paix l'emporte sur la guerre. Pour empêcher de nouvelles tragédies. Pour assurer l'avenir des deux peuples vivant sur cette même terre.

 

Texte co-signé par Jean Christophe Attias, directeur d'études à l'EPHE (Sorbonne) ; Bertrand Badie, politologue ; Jean Baubérot, historien et sociologue ; Esther Benbassa, directrice d'études à l'EPHE (Sorbonne) ; Monique Chemillier-Gendreau, professeure émérite (université Paris VII-Diderot) ; Jean Daniel, éditorialiste, écrivain ; François Gèze,

éditeur ; Gisèle Halimi, avocate, ambassadrice de l'Unesco ; Stéphane Hessel, ambassadeur de France ; Daniel Lindenberg, professeur émérite (université Paris-VIII-Saint-Denis) ; Roger Martelli, historien ; Edgar Morin, sociologue ; Pierre Nora, historien ; Ernest Pignon-Ernest, artiste plasticien ; Joël Roman, philosophe ; François Salvaing, écrivain ; Dominique Vidal, historien et journaliste


 

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 10:17

abu-jamalRésistant à l'injonction de la Cour Suprême des Etats-Unis, qui lui demandait de revoir sa décision, la Cour d'Appel Fédérale de Philadelphie vient de confirmer pour la deuxième fois en trois ans la suspension provisoire de la condamnation à mort du journaliste noir américain Mumia Abu-Jamal. Cette décision est assortie de l'obligation pour la justice de Pennsylvanie de sélectionner un nouveau jury dans les 180 jours. Ce jury devra rendre son verdict avec malheureusement pour seule alternative de statuer entre la peine de mort ou la prison à perpétuité. Dans l'attente, Mumia Abu-Jamal ne quittera pas du couloir de la mort.


Dès que l'arrêt de la Cour d'Appel a été rendu public, le procureur afro-américain de Pennsylvanie récemment élu, Seth Williams, a immédiatement fait savoir qu'il entendait faire appel pour contester la décision auprès de la Cour Suprême des Etats-Unis.

 

Bien que la justice fédérale ne remette pas en cause la culpabilité de Mumia Abu-Jamal et que la Cour Suprême des Etats-Unis a rejeté en 2010 ses recours portant sur la demande d'un nouveau procès, la décision de la Cour d'Appel est un camouflet pour la plus haute juridiction américaine. C'est un succès à mettre à l'actif de l'équipe de défense, conduite hier par Maître Robert R. Bryan, aujourd'hui par Maître Judith Ritter, et de la mobilisation de ses nombreux soutiens dans le monde entier.

 

Ce nouvel espace judiciaire est un encouragement à poursuivre et à developper la solidarité en faveur de cet homme devenu l'une des figures emblématiques du combat contre la peine de mort aux Etats-Unis et partout dans le monde.

 

Depuis bientôt 30 ans dans le couloir de la mort, Mumia Abu-Jamal clame son innocence. A l'occasion de son 57ème anniversaire, des rassemblements ont eu lieu à Paris, Marseille et Rennes pour interpeller les autorités américaines sur le déni de justice dont il est victime et sur l'insupportable torture mentale qu'est l'acte inhumain d'exécution.

 

Ce samedi 30 avril, la ville de Saint-Denis (93) célèbrera le 5ème anniversaire de la seule rue au monde qui porte le nom de Mumia Abu-Jamal, en présence d'une délégation américaine et de l'équipe de défense du journaliste.

 

Le Collectif Unitaire National de Soutien à Mumia Abu-Jamal

rassemblant une centaine d’organisations et de collectivités publiques françaises

 

 

http://www.mumiabujamal.com

 

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