Dans un
communiqué, la Fédération nationale de la Libre Pensée précise avoir pris connaissance "avec un certain étonnement juridique de la décision du Conseil constitutionnel sur la loi interdisant la
burqa et le voile intégral dans « l’espace public ». [...] Incroyable, mais vrai ! On nous a expliqué pendant des mois que l’interdiction de la burqa était faite, non pas au nom de la
laïcité, car ce n’était pas une prescription religieuse, mais parce qu’il fallait « libérer les femmes de cet obscurantisme ». Le Conseil constitutionnel a émis une sérieuse réserve
juridique : la burqa serait interdite partout sauf dans les mosquées, car cela serait contraire à l’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme du 26 août 1789 sur la liberté religieuse.
En clair, les femmes musulmanes seront « libérées » partout, sauf dans les mosquées qui, pourtant, sont ouvertes au public, selon la définition élastique du Conseil constitutionnel. Est-ce
sérieusement comme cela que l’on va lutter « contre les intégrismes religieux » ? C’est se moquer du monde."
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