Lu dans la Gazette des communes, un article du 31/03/2009 de Marion Kindermans :
Sous la pression des élus, inquiets de l’avenir des 35.000 logements franciliens dont Icade, filiale cotée en bourse de la Caisse des dépôts et consignations (DCD), souhaite se séparer, un
consortium est en train de se monter pour racheter une partie du parc immobilier.
Regroupant la SNI (Société nationale immobilière), autre filiale de la CDC, et plusieurs organismes HLM dont les OPH (Offices publics de l’habitat) des Hauts-de-Seine, du Val de Marne et de la
Seine-Saint-Denis, ce groupement s’apprête à négocier avec Icade.
L’annonce de la stratégie de cession d’Icade en décembre 2008 a soulevé une vive polémique auprès des élus des tous bords politiques de la première couronne parisienne où sont situés ces
logements.
Ils dénoncent une opération purement financière et le risque de perte de vocation sociale de ces appartements. «Ces logements sont occupés par des familles aux revenus modestes ou moyens. (…)
Nous demandons que le prix de vente de ces logements permette aux bailleurs sociaux d’acquérir ce patrimoine afin de leur redonner leur vocation locative sociale», indiquaient mi-mars neuf maires
franciliens.
«Nous avons annoncé dès le départ que la stratégie de vente privilégierait la vente à des bailleurs sociaux», se défend-on chez Icade, soulignant que «ce ne sont pas des logements sociaux
proprement dits mais des logements intermédiaires».
Les négociations risquent de durer. «Le prix de vente affiché par Icade est trop élevé, il correspond à des logements neufs alors que ces appartements n’ont pour la plupart pas été entretenus
depuis des années», dénonce pour sa part Hugues Portelli, maire (UMP) d’Ermont (Val d’Oise).
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