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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 18:06

LO.gifSuite au questionnaire que la Fédération des Hauts-de-Seine de la Ligue des droits de l'Homme a adressé à toutes les têtes de liste départementales des Hauts-de-Seine dans le cadre des élections régionales en Ile-de-France Laurence Viguié, de Lutte ouvrière détaille les engagements et les priorités en matière des droits de l'Homme de sa liste. A lire en cliquant ici

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 14:56

LDH92.jpg
A quelques semaines des élections régionales, les citoyens des Hauts-de-Seine s’interrogent sur les engagements et les priorités des candidats en matière de droits de l’Homme eu égard aux prérogatives de la Région.

C’est dans cette optique que la Fédération des Hauts-de-Seine de la Ligue des droits de l'Homme a adressé les questions ci-dessous à toutes les têtes de liste départementales des Hauts-de-Seine.
Les réponses seront largement diffusées afin que tout citoyen puisse apprécier pleinement les positions de chacun.

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Mixité sociale :
Comment comptez-vous favoriser la mixité sociale dans notre région durant votre mandat ? Comment comptez-vous procéder pour que le logement social soit mieux réparti dans l'ensemble des communes ? Des démolitions d’habitats sociaux sont prévues (notamment La Lutèce à Châtenay-Malabry), quelles actions envisagez-vous pour y remédier ?


Droits des femmes :
Parce que l'avortement est un droit, vous engagez-vous à maintenir les structures publiques existant en Ile-de-France, qui pratiquent les interruptions de grossesse et à garantir leurs moyens de fonctionnement ?


Lutte contre les discriminations :
Les Roms sont des Européens comme nous. Le sont-ils réellement ? Quelles mesures proposez-vous de prendre pour :
 - mener des actions de sensibilisation en direction des collectivités locales afin qu’elles participent à l’effort commun pour mettre en place des solutions adaptées pour abriter les familles et scolariser les enfants ;
- développer une information pour lutter contre l’exclusion dont les Roms sont victimes.


Logement étudiant :
Concernant la réhabilitation des bâtiments de la résidence universitaire Jean Zay d'Antony, vous engagez-vous :
- à réaliser effectivement en 2010 les travaux de réhabilitation budgétés
- à ne pas procéder à une quelconque destruction de logement social étudiant sans reconstruction préalable sur place en quantité, surfaces et accessibilité au moins équivalentes.


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Liste des candidats ayant été sollicités pour répondre à ce questionnaire :
- Chantal Brault - Liste démocrate et centriste - Réponse reçue, à consulter en cliquant ici
- Mannone Cadoret - Emergence - Réponse reçue, à consulter en cliquant ici
- Philippe Kaltenbach - Huchon 2010, la gauche pour l'Ile-de-France - Réponse reçue, à consulter en cliquant ici
- Pierre Larrouturou - Europe Ecologie Région lIe-de-France
- François Morvan - Rassemblement gaulliste, 100% indépendant, Debout la République
- Pascale Le Néouannic - Front de gauche - Réponse reçue, à consulter en cliquant ici
- Armelle Pertus - Tout changer, rien lâcher ! liste présentée par le NPA - Réponse reçue, à consulter en cliquant ici
- Emmanuel Pruvost - Alliance écologiste indépendante - Réponse reçue, à consulter en cliquant ici
- André Santini - Changer pour mieux vivre en IIe-de-France
- Laurence Viguié - Lutte ouvrière - Réponse reçue, à consulter en cliquant ici

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 18:47

Communiqué du collectif Votation citoyenne :
logo-votation.gif 


Le collectif Votation citoyenne pour le droit de vote des étrangers aux élections locales réaffirme qu'après trente ans de débat sur ce droit démocratique, il est temps que le législateur conclue par une loi.

L'héritage de notre République démocratique c’est les droits de l'Homme et du citoyen, c'est celui de l'idée des Lumières, du pouvoir au peuple, c'est aussi celui d'un court moment où le suffrage tendant vers l'Universel est affirmé dans la Constitution de 1793. Ce ne fut pas sans mal que le droit des femmes au vote fut instauré quatre-vingt seize ans après celui des hommes.

Au cours de ces trente dernières années, les associations ont pris leurs responsabilités en menant le débat par des écrits, des réunions publiques, des pétitions, des votations publiques.

Les citoyens ont participé à ce débat et l'ont mené à son terme. Pour preuve, les sondages qui montrent, année après année, la montée du choix démocratique en faveur des résidents étrangers qui vivent parmi nous. Il n'est que de voir les sondages annuels depuis quinze ans de La Lettre de la citoyenneté/CSA et le tout dernier sondage du Parisien/CSA.

Les uns après les autres, les partis se sont prononcés pour ce droit. Après l’adoption par l’Assemblée nationale de la proposition de loi du 3 mai 2000 pour le droit de vote des résidents étrangers aux élections locales, il ne reste guère au parlement que le parti majoritaire pour hésiter entre rejet et débat. Encore qu'une partie de ses membres de premier plan s'y soient dits favorables, à l'image du premier d'entre eux.

Il n'est pas indifférent non plus de rappeler que la majorité des pays de l'Union européenne ont instauré totalement ou partiellement ce droit.

Votation citoyenne appelle donc les législateurs à conclure cette démarche par le vote d'une loi. Que l'ensemble des partis se mettent d'accord pour déposer une proposition de loi sur le bureau de l'Assemblée nationale, que le gouvernement, de son côté, en fasse un projet afin que chacun mette ses actes en accord avec ses discours.

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 14:49

Lu dans Le Parisien du 14/01/10 :

"Alors que le gouvernement exclut d’accorder aux étrangers non européens le droit de vote aux élections locales, notre sondage révèle que 55 % des Français y sont favorables. Voilà un sondage embarrassant pour le pouvoir. Alors que Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, affirmait hier qu’il n’était « pas question » d’accorder le droit de vote aux étrangers aux élections locales, notre enquête CSA-« le Parisien »-« Aujourd’hui en France » révèle qu’une nette majorité de Français (55 %) y sont pourtant favorables.
[...]
Ce sondage prouve aussi que ni la crise économique ni les polémiques sur les minarets ou la burqa ne provoquent de crispation chez les Français. Enfin, il traduit l’arrivée à l’âge mûr de la génération de Mai 1968, plus tolérante (57 % pour ce droit de vote) que leurs aînés de 65 ans et plus (59 % contre)."

votationcitoyenne.jpg

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 09:32

A lire dans le numéro 100 de La Lettre de la Citoyenneté (extraits), retour sur plus de 10 ans de combats pour obtenir le droit de vote des étrangers :
 

Les campagnes pour le droit de vote des étrangers

Au début des années 1990, en France, le collectif " J’y suis, j’y vote " et en Suisse, dans le canton de Vaud, l’initiative " Toutes citoyennes, tous citoyens " se mobilisaient pour le droit de vote des étrangers. Les années suivantes, de nombreuses campagnes seront menées en Belgique, en Espagne " aqui vivo, aqui voto ", en Italie, au Luxembourg et en Suisse.

En France, en 1999, plus de 70 organisations se retrouvent dans le collectif " Même sol = mêmes droits, même voix ". Ce fut ensuite "Un(e) résident(e), une voix " et " Pour une véritable citoyenneté européenne ". En décembre 2002, à l’initiative de la Ligue des droits de l’homme, la première " votation citoyenne est organisée dans plus de soixante dix villes. En 2004, une " Association pour une citoyenneté européenne de résidence " est créée à Paris. 
  
Les sondages

Le premier sondage réalisé par l’Institut CSA pour La lettre date d’avril 1994. Depuis, presque chaque année, la même question sur l’extension du droit de vote pour les élections municipales et européennes aux résidents étrangers non membres de l’UE est posée à un échantillon français représentatif d’un millier de personnes. De près de 70% d’opposés avant 1997, l’opinion est devenue majoritairement favorable au droit de vote des étrangers en 1999. D’autres sondages confirment que l’hostilité à l’extension du droit de vote à tous les étrangers est devenue très minoritaire en France.

Cette évolution positive est retrouvée dans la plupart des pays d’Europe occidentale mais aussi, au Japon, où un sondage rapporté dans le numéro de maijuin 1994 de La lettre donnait une majorité favorable au droit de vote des Coréens, anciens colonisés et immigrés les plus nombreux sur l’Archipel. 
  
4 mai 2000, adoption d’une loi au Parlement français

Même si le texte n’a pas été ensuite transmis pour adoption au Sénat, le vote par l’Assemblée nationale d’une proposition de loi visant à accorder le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales aux non ressortissants de l’UE reste une tentative unique et réussie de bousculer la frilosité des Parlementaires français sur le sujet. L’utilisation par les députés Verts d’une " niche " parlementaire pour mettre la proposition à l’ordre du jour de l’Assemblée, la mobilisation des organisations dans les mois précédents, les résultats favorables des sondages… ont permis cette grande première, malheureusement restée sans suite. 
  
Février 2003, le Luxembourg étend le droit de vote communal aux non-Européens

La loi électorale de février modifie celle qui, en 1995, faisait suite au traité de Maastricht. Elle permet à tous les résidents étrangers, communautaires ou non, de voter au niveau communal après cinq ans de résidence. Seuls les résidents communautaires sont éligibles.  
 

Février 2004, la Belgique comme le Luxembourg

Le projet de loi accordant aux étrangers après cinq ans de résidence en Belgique le droit de vote sans éligibilité aux élections communales a été adopté par le Sénat en décembre 2003 et par la Chambre des représentants dans la nuit du 19 au 20 février 2004. C’est la révision constitutionnelle de 1998 transposant le traité de Maastricht en droit belge qui a prévu qu’une majorité simple au Parlement suffisait pour élargir, après 2001, aux non-Européens les droits accordés aux Européens. 
  
Des progrès en Suisse

L’attribution du droit de vote aux étrangers est du ressort de chaque canton, voire, dans certains cantons, de chaque commune. En 1993, seuls deux des vingt trois cantons suisses avaient accordé ce droit pour les élections communales (Neuchâtel dès 1848) pour les élections communales et cantonales (le Jura en 1979). Depuis, les cantons de Vaud, Fribourg et Genève, la commune de Wald dans le canton d’Appenzell- Rhodes-extérieures ont adopté les mêmes dispositions pour les élections communales. 
  
Des naturalisations plus nombreuses

En Allemagne, une réforme de la loi fondamentale de 1913 régissant la nationalité allemande et fondée sur le droit du sang est votée en 1999 et appliquée depuis le 1er janvier 2000 : le droit du sol existe dorénavant avec acquisition automatique de la nationalité allemande pour les enfants nés en Allemagne de parents étrangers y résidant depuis au moins huit ans.

En Belgique, c’est également en 1999 pour application au 1er mai 2000 qu’une loi réformant l’accès à la nationalité permet à tout étranger ayant un titre de séjour illimité et résidant légalement depuis sept ans en Belgique d’acquérir quasi automatiquement la nationalité belge. Dans les années qui ont suivi ces réformes, la moyenne annuelle du nombre d’acquisitions de la nationalité est passée de quelques dizaines de milliers à plus de 100 000.

Moins spectaculaire que dans ces deux pays, le nombre de naturalisations a augmenté aussi dans presque tous les autres pays d’immigration. Cependant, ces dernières années, se généralisent les tests linguistiques ou de connaissance visant à sélectionner les candidats et à limiter l’accès à la nationalité des pays d’accueil. 
  
La double nationalité se généralise

La nationalité multiple, longtemps réservée à une élite cosmopolite puis aux sportifs professionnels, est devenu une réalité de fait, plus que de droit, pour les immigrés et leurs enfants dans de nombreux pays. Même si les lois l’interdisent, comme la réforme de la nationalité allemande de 1999, la double appartenance nationale que vivent beaucoup d’immigrés se traduit par la possession d’un double passeport. Le phénomène, massif en Belgique et aux Pays-Bas, inquiète lorsque les binationaux accèdent à des responsabilités politiques dans les pays d’accueil. Il crée également des polémiques pour les mêmes raisons dans les pays d’origine, dernièrement en Haïti et en République Démocratique du Congo mais aussi en Algérie où près de cinq millions de personnes, 13,5% de la population, ont acquis une deuxième nationalité ces quinze dernières années.   
 

Acteurs de la vie politique

Lentement mais sûrement, les immigrés, étrangers ou naturalisés, ont pris leur place dans les partis et les institutions politiques des pays d’accueil. C’est particulièrement vrai dans les pays ayant accordé depuis plus de vingt ans le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers, Suède et Pays-Bas notamment, ou à leurs anciens coloniaux, Royaume-Uni, mais la facilité d’accès à la nationalité a permis aussi aux immigrés belges d’occuper une place importante dans la vie politique du pays et ceci avant la loi de 2004 accordant le droit de vote aux étrangers.

Cem Özdemir, a été le premier Turc de naissance élu sur la liste des Grünen du au Bundestag allemand, il est devenu depuis président de son parti. Aux Pays-Bas, en 2008, Ahmed Aboutaleb est devenu maire de la deuxième ville du pays, Rotterdam. " En France, le nombre d’élus communaux issus de l’immigration a plus que doublé entre 2001 et 2008. 
  
Les conseils consultatifs

A défaut d’accorder le droit de vote aux étrangers, plusieurs pays européens ont mis en place des conseils consultatifs d’immigrés. Formule institutionnalisée au Luxembourg et laissée à l’initiative des municipalités ailleurs. En France, après les commissions extra-municipales des immigrés des années 1970 et les quelques expériences de " conseillers associés " des années 1980,la municipalité de Strasbourg crée en 1993 un conseil consultatif des étrangers. Arrêté après un changement de majorité municipale en 2001, un nouveau conseil a été installé en 2009. Des conseils du même type existent dans plusieurs grandes villes, Paris, Lyon, Nantes, Grenoble, Bordeaux… pis-aller en attendant le droit de vote ou structure ad hoc pour traiter des questions spécifiques aux immigrés ? Les deux sans doute.

 

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 09:01

Communqiué de la LDH :

 

 

Les élections européennes ont cette année une importance exceptionnelle.

 

L’ampleur et la durabilité de la crise mondiale devraient susciter une remise à plat fondamentale des orientations de l’Union européenne. Alors que les Etats-Unis visent la lutte contre le gaspillage énergétique, la priorité à l’éducation, à l’assurance maladie et aux infrastructures publiques de transport collectif, comment s’accrocher aux dogmes de la concurrence généralisée, de l’absence de politique monétaire démocratiquement légitime, de la destruction des entreprises publiques et du « moins-disant budgétaire » ?

 

Le séisme financier a accouché d’une nouvelle « gouvernance » mondiale. Si décevant que soit le bilan de Londres, le passage du « G8 » au « G20 » est un tournant historique : le tour de table rassemble 85 % de la richesse planétaire et 75 % de la population mondiale, avec des nouveaux venus de poids (Chine, Inde, Brésil).

 

Mais ce n’est pas le G20, club de puissants mêlant démocraties et régimes autoritaires, qui construira un pouvoir légitime face aux errements des marchés mondiaux. En finir avec l’irresponsabilité écologique, avec les inégalités gigantesques, avec la prédation spéculative et la marchandisation sans freins, suppose un projet politique porté par les citoyens et les peuples, avec des alliances pouvant peser dans un monde multipolaire.

 

L’Europe, espace de démocratie, de respect des droits et de protection sociale très supérieur à la moyenne mondiale, et première puissance économique et sociale planétaire, va-t-elle substituer à la dérégulation, aux privatisations, au dumping social et fiscal la construction de solidarités effectives et l'harmonisation par le haut des modèles sociaux de ses Etats membres ? Va-t-elle rompre avec un fonctionnement institutionnel éloigné des citoyens, avec l'obsession sécuritaire du fichage et de la surveillance, avec une politique migratoire de forteresse assiégée alimentant la xénophobie ?

 

La montée en puissance du Parlement européen, désormais presque toujours co-législateur, offre aux citoyens européens – aux citoyens des Etats membres, puisque des dizaines de millions de résidents « non communautaires » restent injustement privés de leur droit civique – le pouvoir de choisir ce que sera demain l’Union européenne. A condition que ce Parlement devienne un lieu de débats effectifs et de constructions d'alternatives crédibles.

 

Le 7 juin est un moment historique pour construire une véritable réponse à la crise du capitalisme financiarisé et dérégulé, pour  penser autrement l’Europe de ce XXIe siècle qui vient de commencer réellement. Il est peut-être encore temps pour instaurer un débat sur les grandes orientations des cinq prochaines années et motiver les électeurs à venir exprimer leur choix.

 

Jamais l’Europe démocratique n’a été plus nécessaire. Que se lève une génération politique capable de relever ce défi, cela dépend d’abord de nous. Aux urnes, citoyens d’Europe !

 

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 08:28

Attac 92 organise à Montrouge un débat intitulé "Face à la crise, changeons l’Union européenne" avec Pierre Khalfa, responsable des questions européennes à Attac, le jeudi 7 mai  à 20h30, à la Maison des associations,

(105, avenue Aristide Briand, à Montrouge, salle de réunion 15).
                       

Les élections de juin doivent être l’occasion d’ouvrir un vaste débat citoyen et de refonder le projet européen : mise au pas de la finance, fermeture immédiate des paradis fiscaux, mesures contre la pauvreté, une politique de convergence sociale et d’harmonisation fiscale, renforcement des services publics, institutions plus démocratiques, une politique extérieure équitable (fondée notamment sur le principe de souveraineté alimentaire, l’abolition de la dette extérieure de tous les pays pauvres, une politique migratoire respectueuse des droits de l’homme…)...

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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 18:05

Lettre publique adressé à Nicolas Sarkozy au nom du collectif "Votation citoyenne"‏ :                                                                                                              

 

Monsieur le Président de la République,

 

La quatrième campagne nationale de  «  Votation Citoyenne »  menée au printemps dernier par plus de cent organisations démocratiques, dans plus de 70 villes, et le rassemblement du 20 mai 2008 devant l’Assemblée nationale, organisée afin que cette revendication fondamentale soit incluse dans le projet constitutionnel, fut un moment fort. Malgré cela, et d’autres éléments qui montrent que les citoyens français sont favorables à ce droit, le congrès réuni à Versailles a voté, le 21 juillet 2008, une reforme constitutionnelle n’en tenant pas compte.

 

Depuis, de  nouvelles  villes  ont encore mené campagne au quatrième trimestre 2008 pour le droit de vote et d’éligibilité des étrangers non-communautaires aux élections locales. 70 910 participants (dont 1761 à Bagneux et 836 à Malakoff) ont donné leur avis sur le droit de vote des étrangers à cette Votation Citoyenne 2008 avec 91,2 % pour (94,66 % à Bagneux et 90,67 % à Malakoff) et 8,2 % contre, ce qui prouve l’attachement de la population française à ce droit. Cela est d’ailleurs confirmé par les sondages des divers instituts sur cette question, qui sont maintenant  largement favorables.

 

Ceux qui vivent ensemble et partagent un destin commun par leur travail, leur vie sociale, associative, culturelle et  sportive  concourent  au  bien-être collectif, et nous constatons qu’en dépit de contextes très divers liés aux histoires et à l’actualité de nos villes, de notre société,  nous partageons des préoccupations et des priorités communes. C’est donc ensemble que notre pays pourra affronter les défis d’une société moderne dans laquelle la diversité des populations est maintenant reconnue de tous comme une richesse.

Il est nécessaire d’infléchir les tendances lourdes aux cloisonnements et aux clivages entre les populations. L’inclusion par les droits et la participation politique de tous les habitants de nos villes est une nécessité démocratique.

 

Monsieur le président, Il ne vous échappe pas que l’intégration par les droits et la participation politique de tous les habitants de nos communes, quelle que soit leur nationalité est une aspiration forte pour tous les citoyens et pour leurs enfants. En ce sens, le droit de vote des étrangers non-communautaires est une nécessité démocratique car il permettra en élargissant le suffrage universel de donner sens au concept de la diversité.

 

Aussi, la citoyenneté devra être fondée sur la résidence et il est important de reconnaître le droit de vote de l’ensemble des résidents de ce pays.

 

Si  nous constatons tous les jours  que la citoyenneté est une pratique, le libre exercice de cette citoyenneté nécessite un cadre juridique qui garantisse à celles et à ceux qui en bénéficient une reconnaissance de leur appartenance à un même groupe, une égalité de droits et de protections à chaque niveau territorial où ils vivent durablement.

 

Monsieur le président, nous connaissons votre position personnelle et à titre intellectuel à cette forte exigence démocratique qu’est le droit de vote des étrangers non-communautaires. Aujourd’hui, continuer à rattacher la citoyenneté à la nationalité devient clairement facteur d’inégalités et de discriminations.

 

Le monde change, bouscule les tabous et faux clivages de société et en France, la lenteur de changement empêche toujours l'élargissement de la démocratie à une partie de la population, à des citoyens qui résident ici.

 

C’est pour cela que nous vous demandons de prendre en compte notre requête pour que le droit de vote des étrangers non-communautaires aux élections locales devienne une réalité dès maintenant, afin que dès les prochains scrutins, toute la population de ce pays puissent prendre part au vote et donner leur avis sur leur destin.

 

Nous sommes à votre disposition pour une rencontre afin de vous exposer nos arguments pour cette réforme fondamentale et vous prions de croire, Monsieur le Président de la république, à notre plus profond respect.

 

Pour le collectif national Votation citoyenne,

Saïd Bouziri

 

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 15:19
Lu dans La lettre de la citoyenneté n°96 de décembre 2008 :

L'Acer (Association pour une citoyenneté européenne de résidence) a réactualisé, après les dernières élections, sa note intitulée "Pour une représentation politique à l'image de la société".

Ainsi, actuellement, on comptabilise 43 Conseillers régionaux d'origine maghrébine, sur la totalité des 1695 élus régionaux, soit 2,5 %, répartis de la façon suivante en fonction de leur appartenance politique : 
. PS : 27 élus (sur les 670), soit 4,03 %
. PC : 8 élus (sur les 182), soit 4,40 %
. UMP : 1 élu (sur les 321), soit 0,31 %
. Centre : 3 élus (sur les 106), soit 2,83 %
. Verts : 2 élus (sur les 159), soit 1,26 %

Au sein des Conseils généraux, sur l'ensemble des 3825 conseillers généraux, on comptabilise actuellement 14 élus d'origine maghrébine (10 PS, 3 PC, 1 MRC).


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25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 10:39

Communiqué de la Section locale de la LDH de Malakoff-Bagneux-Montrouge-Chatillon :



La section locale de la Ligue des droits de l’Homme salue le vœu adopté le 24 juin par le Conseil municipal de Malakoff (92) concernant le droit de vote et d’éligibilité des étrangers non communautaires aux élections locales*.


Dans sa séance du 24 juin, le Conseil municipal de Malakoff a demandé à ce « que le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales soit accordé à tous les résidents étrangers non communautaires et qu’à l’occasion de la présidence française de l’Europe, la France agisse pour rendre effectif ce droit dans les 27 pays de l’Union européenne ». Ce vœu a été adopté à une très large majorité avec 32 voix pour (l’ensemble des élus « Communistes, antilibéraux et citoyens », « Socialistes » et « Modem ») et 3 contre.


Ce vœu est conforme aux souhaits des habitants puisque lors de la consultation organisée du 19 au 25 mai derniers sur ce sujet à Malakoff (836 personnes se sont exprimées à l’occasion de cette Votation citoyenne**), 90,67 % des votants se sont montrés favorables à l’extension du droit de vote et d’éligibilité aux élections locales pour les étrangers non communautaires.

Ce souhait du peuple et des élus locaux doit être entendu et pris en compte. Cette revendication en faveur d’une citoyenneté de résidence doit être intégrée dans le cadre de la réforme de la constitution en cours.


* Le 13 mai 2008, le Conseil municipal de Bagneux a adopté le même voeu.


**
Au niveau national, 60 566 personnes se sont exprimées à l’occasion de cette Votation citoyenne (dont les 2/3 en région parisienne). Elles se sont prononcées à 91,20 % en faveur du droit de vote et d’éligibilité des étrangers non communautaires aux élections locales. Résultats complets consultables en page : http://www.ldh-france.org/media/actualites/resultats_nationaux_pour_site.pdf

 

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