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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 10:28

 Appel de la Ligue des droits de l'Homme pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes

 

La cause des femmes, la conquête de l’égalité des droits face à une société patriarcale tissée d’injustices se heurtent aujourd’hui avec violence aux retombées d’une mondialisation sourde aux peuples, d’une crise économique saoulée de profits, d’une austérité présentée comme solution alors qu’elle est au cœur du problème.

 

Toutes et tous, nous souffrons des délocalisations, des pertes d’emplois, du chômage et de la précarité. Toutes et tous, nous serrons les poings devant les fermetures de classes, de maternités et de centres d’interruption volontaire de grossesse (CIVG), devant le manque de logements sociaux. Toutes et tous, nous refusons la politique anti-immigration qui stigmatise et précarise à l’extrême les femmes étrangères. Toutes ces politiques rendent la vie des femmes toujours plus difficile : parce qu’elles vont devoir pallier les carences de services publics ; parce qu’elles vont devoir se débrouiller pour trouver un centre d’IVG ; parce qu’elles vont devoir compter et recompter un salaire insuffisant pour faire face à leur quotidien.

 

Le gouvernement, qui avait tant promis aux femmes, n’a rien tenu. Ou si peu ! La seule disposition favorable récente, la loi de juillet 2010 contre les violences faites aux femmes, n’est que très partiellement appliquée, faute de moyens financiers effectifs, de mesures d’information des victimes et de formation des professionnel(le)s.

 

Parce que la crise est là, avec ses conséquences sociales, des idées dangereuses pour les libertés et pour l’égalité circulent dans tout le corps social. La banalisation des thèmes d’extrême droite réhabilite le discours familialiste : on nous refait le coup de la femme au foyer, et dans la foulée, on organise la remise en cause d’un droit chèrement acquis, celui de l’IVG. Pendant ce temps, d’autres, encore plus « libéraux », prônent la pratique des mères porteuses et la professionnalisation de la prostitution, qui, dans les pays qui l’ont expérimentée, ouvre un boulevard à la traite et au proxénétisme.

 

Dans une telle société, les rapports sociaux entre hommes et femmes restent inégaux. Le sexisme continue à se donner les formes les plus variées pour perpétuer sa domination et le patriarcat se porte bien. Ce n’est pas de cette société dont nous voulons.

 

En France, les droits des femmes sont inscrits dans les lois, mais elles ne sont pas appliquées ! Nous voulons l’effectivité de l’égalité et de la parité que nous promet la loi. Travail, salaires, carrière, justice, représentation électorale, partage de l’éducation des enfants et des tâches ménagères : il y a tant à faire et à conquérir ! Cette égalité, toujours promise jamais totalement réalisée, toutes et tous, nous en avons plus que jamais besoin face aux discriminations et face aux risques de régression sociale, d’asphyxie démocratique.

 

Il nous revient, à toutes et à tous, d’interpeller les candidat(e)s aux élections présidentielle et législatives sur leurs engagements. Quelle est  leur volonté politique en matière d’égalité ? Quelle est leur intention, pour commencer, de rétablir un ministère de plein droit chargé des droits des femmes et qui soutiendrait les associations qui agissent en leur faveur.

 

C'est pourquoi nous manifesterons le 8 mars, pour les droits des femmes, pour l'égalité, la parité, et parce que c'est dans l'action que nous en assurerons l'effectivité.

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 10:14

En 2012, L'Etat "a perdu" 500 000 € affectés au financement des Etablissements d'Information, de Conseil Conjugal et Familial (EICCF): 20% de la ligne budgétaire promise, prévue et votée dans la loi de finances pour 2012 ont disparu. Cela compromet de fait l'accès à l'information et à l'éducation à la sexualité pour toutes et tous

Pour autant, rapports après rapports, il est rappelé l'importance de cette mission d'information que l'Etat considère depuis 45 ans comme relevant de sa responsabilité (art1, loi créant le Conseil supérieur de l'information sexuelle).

Déjà sous financés, l'accueil, l'information et l'orientation sur les questions concernant la sexualité, la contraception, la vie relationnelle seront demain réduits à la portion congrue !
Pas plus aujourd'hui qu'en 2009, Le Planning Familial, mouvement féministe et d'éducation populaire, n'acceptera la mise en danger de l’information sur les droits sexuels et reproductifs par un tour de passe passe dans le budget de l’Etat.

L'évolution de la société et les changements de mentalités passent par la possibilité de chacune et de chacun à se construire à travers une approche globale et positive de la sexualité, pour peu qu'on lui en donne les moyens : l'information et l'éducation en font partie.


Le Planning Familial appelle à signer et faire cette pétition (soutenue par la Ligue des droits de l'Homme) pour:

- Contribuer à construire une société égalitaire entre les femmes et les hommes
- Prévenir les grossesses non souhaitées et les IST dont le VIH
- Lutter contre les violences faites aux femmes
- Contribuer à faire des jeunes d’aujourd’hui les adultes responsables de demain
 

Signez la pétition en ligne : http://www.planning-familial.org/content/defendre-le-droit-linformation-et-leducation-la-sexualite-pour-toutes-et-tous-cest-maintenan

 

 

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 07:01

remdh.JPGCommuniqué du Réseau Euro-méditerranéen des droits de l’homme :

 

A Tunis et au Caire, des femmes et des hommes de tous âges et de tous bords se sont levés pour exiger la liberté, la dignité, la justice et la démocratie. Cette révolte des peuples a fait chuter des régimes dictatoriaux, en place depuis des décennies et réputés inamovibles. Elle a prouvé au monde entier la possibilité du changement et suscité un immense espoir de progrès démocratique dans la région.

Les femmes, autant que les hommes, ont joué et jouent un rôle majeur dans ce processus. Sachant que la démocratie ne peut être qu’égalitaire, il est fondamental que les femmes bénéficient d’une citoyenneté pleine et entière, dans la loi et face à la loi . Les droits des femmes sont partie intégrante des droits humains, indivisibles et universels. Dans toutes les sociétés, l’égalité entre les femmes et les hommes ne peut se concevoir que par la sécularisation du droit et la prééminence absolue des droits humains universels sur toute considération culturelle ou religieuse.

 

Nous appelons les pays euro-Méditerranéens, tous signataires de la Convention pour l’élimination de toutes formes de discrimination envers les femmes (CEDAW), à assurer la citoyenneté pleine et entière des femmes de cette région, sans aucune discrimination. Elles doivent participer, autant que les hommes, aux constructions constitutionnelles, aux instances parlementaires et dirigeantes, et se voir garantir  l’effectivité des leurs droits. C’est pourquoi nous appelons les Etats à adopter les mesures visant à garantir l’égalité, promouvoir la parité et protéger les femmes contre toutes les formes de violence contre l’intégrité physique des femmes. Nous dénonçons toutes les formes de répression des mouvements de contestation qui ont entraîné des arrestations, des violences, des viols et des morts par milliers.

Nous appelons l’Union européenne et les gouvernements européens dont certains ont soutenu et continuent à soutenir les régimes dictatoriaux et corrompus de la région, à mettre en œuvre des politiques respectueuses de la démocratie et des droits fondamentaux, tant dans les accords bilatéraux que multilatéraux, et à encourager les processus de démocratisation dans l’intérêt commun de toute la région.

Nous appelons toutes les forces démocratiques du Sud et du Nord à exprimer leur solidarité  avec les révolutions en cours en Tunisie et en Egypte, ainsi qu’avec les mouvements des peuples portés par la jeunesse dans les autres pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Nous soutenons leur lutte pour la dignité, l’égalité, la liberté, la justice et la démocratie, pour rendre ces changements irréversibles et pour concrétiser les aspirations des peuples de la région.

Nous appelons surtout les jeunes, premier-e-s acteurs et actrices de ces révolutions, à construire ensemble de nouvelles sociétés, en imposant le respect intégral du droit et de l’égalité .

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 15:10

parcours-de-femmes-oui-dire.jpgDébut 20ème siècle jusqu’à nos jours, des paroles qui en disent long sur la condition de la femme dans l’évolution de notre société. Témoignages, récits, fictions librement adaptés, mêlant tendresse et humour à volonté.

 

Représentations :
Vendredi 20 mai 20h30
Samedi 21 mai à 20h30
Dimanche 22 mai à 16h

 

à la MJQ Barbusse
4 Bd Henri Barbusse 92240 Malakoff

Spectacle mis en scène par Véronique Mounib

Durée de la représentation : 1h30
Tarif plein : 7€ / Tarif réduit : 5€ / Gratuit pour les moins de 12 ans


Réservation en ligne : http://www.compagnieouiedire.fr/reservation

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 12:34

a-mon-age.jpgLe Théâtre Victor Hugo à Bagneux (92220) présente la pièce de Rayhana "A mon âge je me cache encore pour fumer" vendredi 8 avril 2011 à 20 h 30.

 

Dans le décor d’un hammam d’Alger, cette pièce met en scène les femmes, leurs corps, les violences qu’elles subissent de la part des hommes et leur refus de traditions infériorisantes.

 

Tarifs de 5 à 17 €.

Renseignements : 01 46 63 10 54 ou 01 41 17 48 12 - reservth@mairie-bagneux.fr

 

Théâtre Victor Hugo : 14 avenue Victor Hugo

Bus 188, arrêt Jean Marin Naudin

Bus 187 & 197 arrêt Croix d'Arcueil 

 

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 15:58

osezUn appel a été publié dans Libération le samedi 2 avril 2011. Lancé par Osez le féminisme, il est signé par 343 femmes issues d'horizons et de générations divers.

Parmi les signataires : Florence Foresti, Carole Bouquet, Anne Sylvestre, Annie Ernaux, Sophia Aram, Isabelle Giordano, Christine Ockrent, Caroline Fourest, Rayhana, Claire Simon, Liliane Kandel, Michelle Perrot, Françoise Héritier, Rokhaya Diallo, Marion Sarraut, Giulia Foïs, Geneviève Fraisse, Agnès Bihl, Joy Sorman, Wassyla Tamzali, Yvette Roudy, Orlan, Florence Cestac, Loubna Méliane, Colombe Schneck, Fiammetta Venner, Marie-Françoise Colombani, Annick Coupé, Christine Bard, Bernadette Groison, Monique Antoine, Cathy Bernheim...

- - -

Le 5 avril 1971, 343 femmes bravaient la loi, signant un manifeste pour dire haut et fort qu’elles aussi, parmi des milliers d’autres, avaient avorté. Elles revendiquaient un droit fondamental : celui des femmes à disposer de leur corps. Parmi elles, quelques-unes d’entre nous et d’autres qui auraient pu être nos sœurs, nos mères ou nos grands-mères.

Ce texte éclata comme un coup de tonnerre dans le ciel déjà troublé de la domination masculine. Trop longtemps ignorées, méprisées, écrasées, les femmes s’organisaient, se révoltaient, revendiquaient. Aux côtés des militantes du mouvement de libération des femmes, les 343 ont forcé la porte de l'émancipation qui tardait trop à s’ouvrir. Elles ont contribué à ce que les générations suivantes puissent décider de leur vie. S’inscrivant dans un mouvement pour l’émancipation, elles on,t avec les féministes de nombreux autres pays, soulevé une onde de choc. Ce mouvement pour se débarrasser de toute forme d’oppression est vivant aujourd’hui dans l’engagement des femmes aux avants-postes des révoltes qui font souffler un vent de liberté en Tunisie, en Egypte, ou dans d’autres pays.

Nous sommes le 5 avril 2011. Des progrès importants ont été réalisés depuis 40 ans. Les femmes travaillent, endossent des responsabilités, s’engagent, prennent la parole dans l’espace public, choisissent leur vie, et leurs sexualités. Et pourtant, comme en 1971, parce que nous sommes nées femmes, nous demeurons assignées à notre sexe, maintenues en position subalterne, pendant toute notre vie.

Nous avons parfois la sensation cruelle de nous réveiller avec la gueule de bois. Nous touchons des salaires ou des retraites largement inférieurs à ceux des hommes. Nous assumons l’immense majorité des tâches ménagères. Nous sommes continuellement renvoyées à la sphère privée : notre corps, notre apparence, notre fonction éventuelle de mère. Beaucoup d'entre nous, parce qu'elles vivent en milieu rural, dans des quartiers défavorisés ou parce que les hôpitaux ferment, n'ont toujours pas accès à la contraception ou à l'avortement, libres et gratuits. Les portes des responsabilités politiques, économiques ou culturelles nous sont pour la plupart fermées. 75 000 d’entre nous sont violées chaque année en France et une d’entre nous meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon.

Une société ne peut avancer lorsque plus de la moitié de celles et ceux qui la composent est victime au quotidien de violences et de discriminations. Nous sommes devenues femmes sous le joug du patriarcat. Nous en avons assez.

Nous avons des droits. Nous nous sommes battues, à toutes les époques, pour les faire inscrire dans les lois et les faire avancer. Ces droits ne sont pas respectés. Les inégalités femmes - hommes persistent, moins visibles peut-être et plus insidieuses, mais tout aussi prégnantes et injustifiées.

Nous voulons atteindre l'égalité femmes - hommes dans les têtes et dans les faits. Nous exigeons aujourd’hui que nos droits fondamentaux deviennent réalité. Des mesures doivent être prises rapidement pour garantir l’égalité dans l’emploi, en faisant reculer la précarité du travail des femmes et en imposant l’égalité salariale. Il est temps de prévoir une éducation dès le plus jeune âge pour comprendre et remettre en cause les mécanismes de domination. Nous demandons que chaque femme puisse accéder à une contraception libre et gratuite, puisse avorter dans de bonnes conditions, être mère si elle en fait le choix. Il faut en finir avec les violences sexistes qui pèsent sur chacune d’entre nous.

Il est plus que temps de faire sauter le verrou ouvert par le manifeste des 343.
Nous ne demandons pas la lune. Nous exigeons juste l’égalité.

 

 

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 08:48

Extrait du communiqué du Planning Familial :
 
Le Planning Familial se réjouit de la décision de réouverture du CIVG de l’hôpital Tenon, preuve que la mobilisation collective et la pugnacité pour la défense du bien commun et des droits l’emportent face aux mesures strictement budgétaires.
 
Pour autant, la défense de l’accès à l’avortement partout en France dans de bonnes conditions pour toutes les femmes reste d’actualité. En effet pour un centre ouvert, combien ferment ou fermeront encore ?
 
Le Planning Familial reste donc mobilisé pour que cette victoire qui n’est ni plus ni moins qu’un pas vers l’application de la loi, ne se limite pas à la décision de réouverture d’un lieu mais qu’elle soit bien le premier acte de la défense de tous les CIVG en France fermés ou menacés de l’être.
 

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 19:23

Lu dans le n°20 du bulletin "Droits de l'Homme" de janvier 2011, le témoignage de Patricia L. de Bagneux:

violence-femmes.jpg
«Je ressens le besoin de vous exprimer ce que j’ai vécu et je souhaite que mon témoignage fasse réagir ces femmes qui souffrent et se croient enfermées dans leur souffrance.
J’ai connu le père de ma fille, un homme charmant, charmeur au début de la relation. Trois ans après notre rencontre, nous avons eu une fille. Lorsque j’étais enceinte, il était présent, comme au début de la relation. Quand notre fille est née, il était de plus en plus absent, il me disait avoir beaucoup de travail, il faisait beaucoup d’heures mais n’avait jamais de récupérations à la maison. En fait, il avait une double vie avec son ex-femme et ses maîtresses. Je n’avais que du ressenti mais pas de preuves. La tristesse a commencé à s’installer en moi, mais, je ne m’autorisais pas à pleurer, à parler à des collègues, des amis, encore moins à la famille. J’avais ma fille à élever, je travaillais, j’avais besoin de plusieurs nourrices pour continuer à travailler. Je travaillais la journée mais parfois la nuit, les week-end et jours fériés. Il était peu présent à la maison et j’étais obligée de m’organiser comme une femme seule avec un enfant à charge.
J’ai essayé d’installer un dialogue en lui disant que je ne souhaitais pas continuer notre relation dans ces conditions. Il s’est mis à crier. Par la suite, chaque fois que j’exprimais mon mal-être, il criait et me bousculait. Au cours d’une conversation, je lui ai demandé de faire un choix entre son ex, ses maîtresses et sa fille et moi. Il n’a pas su faire le choix. Je lui ai demandé de quitter l’appartement. Je lui ai demandé de garder notre enfant, le week-end suivant, j’avais besoin de souffler un peu, de parler de ma situation avec des amis. Cela l’a rendu fou. Il m’a donné une gifle, m’a cassé le nez. En fait, lui avait tous les droits et il parlait de son honneur. Un jour, je me suis couchée tôt, parce que j’étais trop fatiguée ; il n’a pas supporté, il m’a réveillée en me donnant des coups de pied. Je n’ai pas porté plainte.
Par la suite, je suis partie, j’ai changé de ville, de métier. Mais, entre temps, j’ai subi, les insultes, les crachats, les coups. Je pense que mes voisins de l’appartement du dessus entendaient crier mais personne ne m’a jamais porté secours. Je suis allée travailler après avoir passé des nuits blanches à me laisser insulter et frapper. Une nuit, j’ai même cru que c’était la dernière heure de ma vie. Le matin, arrivée au travail, j’étais pâle avec des marques de coups sous le nez, les cervicales et les épaules douloureuses. Mon chef de service et mon collègue ont vu mon visage. Personne ne m’a emmenée au commissariat ou aux urgences.
Aujourd’hui, il existe des associations, des numéros de téléphone à appeler, il faut téléphoner, il faut se déplacer. De plus, ces associations sont connues, il y a davantage d’information qu’il y a 10 ans. Il faut oser aller aux urgences, aller porter plainte. Il faut se libérer par la parole, il faut demander que votre bourreau soit soigné. Mon bourreau ne s’exprimait qu’avec des coups de poing ou de pied. Il vous amène dans sa famille, il ne souhaite jamais rencontrer votre famille. Il fréquente ses amis, ne veut pas rencontrer vos amis. A l’extérieur de la maison,  il est toujours charmant et charmeur. Il s’entoure de personnes respectables et respectées. Vous êtes isolée de plus en plus. Ne restez pas dans cette situation. Ne comptez pas sur vos voisins pour faire un signalement ni sur votre patron ou vos collègues. Votre entourage a peur des ennuis. C’est à vous d’aller vers des associations, la parole libère.
Il faut sortir de cet enfer avant d’être détruite physiquement mais aussi psychologiquement et, faites le pour vos enfants qui ne dorment pas la nuit à cause des éclats de voix et parce qu’ils ont peur des coups qui pleuvent sur leur maman. Les enfants culpabilisent de ne pas avoir porté secours. Ils grandissent avec de la violence en eux et un mal-être qui peut aller jusqu’au suicide. Je suis maman d’une jolie jeune fille de 21 ans qui, à l’adolescence, a été suivie par des professionnels de santé pour comprendre et évacuer son mal-être. Vous qui avez des garçons, soyez attentives à l’éducation que vous donnez à votre fils. Ne l’élevez pas comme un enfant roi. Ne lui donnez pas toute puissance. Il doit vous respecter, respecter ses soeurs et de ce fait, il respectera sa femme. Donnez lui de l’amour afin qu’il sache à son tour donner et recevoir cet amour qui est essentiel dans le couple. Mais, il n’est pas «le maître»,  la toute puissance. Votre fils sera le reflet de l’éducation que vous lui avez donnée. Apprenez à vos filles à se faire respecter, donner leur confiance en elles. Donnez leur également beaucoup d’amour. Cet amour et cette confiance leur permettra plus tard de ne jamais recevoir la première gifle.
Le fait de parler sur l’instant permet de mieux vivre le présent mais également l’avenir, le corps n’oublie pas mais cela évite toute culpabilité par rapport aux enfants. Il faut partir le plus tôt possible car les enfants souffrent. La culpabilité vient du fait qu’ils ont du mal à se construire et la femme violentée regrette de ne pas être partie plus tôt. »


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Bon à savoir :


- Adavip 92 (Association d’aide aux victimes d’infractions pénales) tient des permanences juridiques et/ou psychologiques du lundi au vendredi à Bagneux à la Maison de la Justice et du Droit (8 bis, rue de la Sarrazine) sur rendez-vous (Tél : 01 46 64 14 14). L’Adavip aide dans ses démarches, toutes les femmes victimes de violence (agressions, violences sexuelles, menaces, vol, cambriolage, escroquerie, accidents du travail...).


- Afed 92 (Accueil des femmes en difficulté)  écoute, informe, oriente et héberge toutes les femmes rencontrant des difficultés - Tél : 01 47 78 81 75 - afed@wanadoo.fr  


- «L’accès aux droits des femmes étrangères» : c’est pour  vous aider en France dans vos démarches que la Ligue des droits de l’Homme a écrit ce guide... Etre femme, être étrangère constitue deux raisons, aujourd’hui encore,  d’être plus particulièrement exposée aux inégalités et aux discriminations. Guide disponible gratuitement en plusieurs langues. Possibilité également de le télécharger  : www.ldh-france.org/L-acces-aux-droits-des-femmes  


A noter, concernant le droit des femmes, qu’un Collectif des associations des femmes de Bagneux a été créé en début d’année 2010. Il regroupe une dizaine d’associations oeuvrant à l’égalité homme-femme et se veut force de propositions sur le sujet auprès de la municipalité.

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 07:35

Chaque année en France des dizaines de milliers de femmes sont violées. Aucun de ces crimes ne constitue un cas isolé : le viol est un fait social, une marque que les relations femmes-hommes restent profondément inégalitaires dans notre société. Pour lutter contre cette situation, rappeler ces faits importants et permettre que la honte dont souffrent les victimes de viol change de camp, trois associations (le Collectif féministe contre le viol, Mix-Cité et Osez le féminisme) lancent une pétition nationale : « VIOL : la honte doit changer de camp ! »

 

http://www.contreleviol.fr

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 11:53

feminin_bagneux.JPGL'association bagneux au féminin nous informe de la journée "Entreprenariat des femmes migrantes" qu'elle organise le mardi 30 Novembre 2010 à la Maison des Associations de Solidarité (10-18 rue des Terres au Curé - 75013 Paris)


A travers ce colloque, l’association Bagneux au féminin a souhaité offrir un espace d’échanges entre les femmes à la recherche d’emploi, celles porteuses de projets générateurs de revenus et les professionnels de la création d’entreprise et ceux de l’économie sociale et solidaire. Vous y trouverez bien entendu, une foule d’informations concernant les dispositifs de financement en faveur des femmes créatrices d’activités.
Notre objectif : donner l’opportunité aux femmes en général et aux femmes migrantes en particulier qui souhaitent entreprendre et mener à bien leurs projets !
Ce colloque est placé dans le cadre du mois de l’Economie Sociale et Solidaire.
L’Economie Sociale et Solidaire c’est une autre façon de concevoir l’économie ! Sous forme de coopératives, mutuelles, associations, structures de l’insertion par l’activité économique ou encore fondations, elles sont présentes dans tous les secteurs d’activités de la banque à la culture en passant par le commerce équitable.


Au programme :
9h - 9h30 - Accueil des participants
9h30 - Séance plénière
- Mot de bienvenue Présidente de l’association Bagneux au Féminin
- Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l’Egalité
- Association ADEL, directrice, auteur du rapport : « Initiatives des
Femmes immigrées dans les Zones Urbaines Sensibles »
- IRFED, (sous réserve)
- France ACTIVE (sous réserve)
12h30 Pause déjeuner Buffet « Cuisines du Monde »
14h00 – Tables Rondes
Table Ronde n°1 : L’accompagnement des porteuses de projets
- Directrice association ADEL
Table Ronde n°2 : Témoignages de créatrices d’activité
- Fondatrice association Intégration Juridique et Economique.
- Fondatrice association ARCHIPEL
Table Ronde n°3 : L’Economie Sociale et Solidaire : Un secteur pour
entreprendre
17h00 – Conclusions : Secrétaire Générale de l’association
Bagneux au Féminin
17h30 - Pot Solidaire

 

Adresse du colloque Association Bagneux au Féminin:
Maison des Associations de Solidarité : MAS
10-18, rue des Terres au Curé 75013 PARIS
Métro ligne 7 : Porte d’Ivry – T3 Tramway : Arrêt Porte d’Ivry

Inscription : Tél. 01-45-36-90-00

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Présentation

  • : Ligue des Droits de l'Homme : LDH Bagneux-Malakoff-Montrouge
  • : Présentation des actions de la LDH dans le sud du département des Hauts-de-Seine
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