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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 08:20

paix.jpgDans le cadre de "Malakoff cultive la paix", la médiathèque invite à une rencontre le samedi 24 septembre à 17h à la médiathèque Pablo Neruda, 24 rue Béranger.

 

A trop subir la parole de ceux qui rapportent, dans les médias, ce qui fait s’entretuer les hommes, nous ne considérons la marche du monde que sous le prisme du spectaculaire. Et pourtant, rien de spectaculaire dans l’engagement des « réconciliateurs », ces hommes et femmes qui agissent pour la réconciliation entre celui qui, par la violence et dans la haine, défend sa cause, sa croyance, son opinion et celui qui pense différemment.
 
Ici, près de chez nous, dans les « quartiers difficiles », tout comme en Irak, en Palestine, en Colombie, ou ailleurs, ces « audacieux, qui osent la paix », ne connaissent pas le mot défaitisme. Ils n’ont de cesse de retisser des liens et de la confiance, par l’éducation, la mise en synergie d’activités économiques, le dialogue…
 
Infatigables bâtisseurs de ponts entre les hommes, qu’ils soient mis en lumière, telles les grandes ONG présentes sur tous les fronts, qu’ils soient artistes, écrivains, personnalités ou que leur travail, plus discret, au niveau local, soit méconnu, les réconciliateurs mènent tous le même combat : dialogue, négociation, reconstruction, justice, sont leurs armes contre les guerres.

Pour en savoir plus, cliquez ici

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 18:43

abu-jamalDans le cadre de la célébration des "30 ans d'abolition de la peine de mort en France", à l'initiative de l'association Ensemble contre la peine de mort (EPM) et avec le soutien du Collectif Unitaire National "Ensemble, sauvons Mumia" :

 

Jeudi 15 septembre à 20h30
au cinéma Action Christine
4 rue Christine 75006 Paris
Métro : Odéon ou Saint-Michel

Projection de In prison my whole life (Toute ma vie en prison)
film dédié à l'affaire Mumia Abu-Jamal (citoyen d'honneur de Malakoff et de Bagneux),
réalisé par Marc Evans (2007 - 1h33) et produit par Colin & Livia Firth.

La projection sera suivie d'un débat avec la participation de l'avocate de Mumia Abu-Jamal, Christina Swarns, et de William Francome, né le jour de l'arrestation de Mumia le 9 décembre 1981 et principal protagoniste de ce film documentaire.

 

Toujours dans le cadre de la célébration des 30 ans de l'abolition de la peine de mort en France, du 15 septembre au 27 octobre 2011, l'association "Ensemble contre la peine de mort"  organise un cycle de films sur la peine de mort au cinéma Action Christine... Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien : http://cgi.dolist.net/online.asp?l=751-13047945-7938-ae1d21e8

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 12:21

Le gouverneur de l'Etat américain de Géorgie vient de signer l'ordonnance d'exécution contre Troy Davis. Sa mise à mort est programmée pour le 21 septembre 2011. Son ultime recours est le Comité des grâces de Géorgie.

Comme lors des campagnes précédentes, le Collectif Unitaire national de soutien à Mumia Abu-Jamal s'associe à l'appel d'Amnesty International pour sauver cet homme qui, comme Mumia Abu Jamal, crie son innocence (depuis 20 ans) et demande un nouveau procès.

Signez et faîtes signer sans attendre la pétition d'Amnesty en cliquant sur le lien ci-après : http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Peine-de-mort/Actualites/Empechez-l-execution-de-Troy-Davis-3361

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 21:43

Lettre ouverte de Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des droits de l’Homme à Nicolas Sarkozy :

 

Monsieur le Président de la République,
À la veille de la journée officielle d’hommage aux harkis du 25 septembre 2011, la Ligue des droits de l'Homme s’adresse de nouveau à vous pour vous dire que la France s’honorerait si elle reconnaissait qu’elle a eu, durant la guerre d’Algérie et au lendemain de l’indépendance de ce pays, un comportement envers les harkis indigne d’un pays attaché aux droits de l’Homme et aux principes de sa devise républicaine.
En effet, elle se grandirait en reconnaissant :
- sa responsabilité dans les promesses qu’elle a faites, jusqu’à la fin de la guerre, notamment par la bouche des responsables de son armée, que l’Algérie resterait française quoiqu’il arrive, et leurs efforts pour enrôler des supplétifs, qui ont conduit certains Algériens indécis et voulant faire vivre et protéger leur famille à devenir harkis ;
- son retrait discriminatoire de la nationalité française et son refus de protéger, en 1962, ceux d’entre eux qui étaient menacés et d’autoriser leur rapatriement ;
- sa politique discriminatoire vis-à-vis de ceux qui ont pu néanmoins gagner la France avec leur famille et qui ont été parqués dans des camps dans des conditions indignes.
Le 31 mars 2007, pendant votre campagne en vue de l’élection présidentielle, vous avez déclaré : « Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre de harkis et d’autres milliers de musulmans français, et je le veux afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois ».
La Ligue des droits de l’Homme, constatant que ces paroles prononcées il y a plus de quatre ans n’ont pas été suivies d’effets et persuadée que la France doit regarder en face toutes les pages de son passé, y compris les moins glorieuses liées à son passé colonial, s’adresse de nouveau à vous pour que notre pays opère au plus vite cette nécessaire reconnaissance.

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 09:23

Communiqué de la LDH :

 

Le 31 août à Saint-Denis, après une nouvelle évacuation de leur bidonville, des familles de Roms roumains ont été entassées par la police dans une rame du tramway jusqu'à la gare de Noisy-le-Sec puis forcées à prendre le RER avec l'objectif de leur faire quitter le département.

 

Cette traque inhumaine menée par l'Etat contre les plus précaires est inacceptable. La Ligue des droits de l'Homme condamne cette opération indigne de bannissement territorial menée sous les ordres du préfet de Seine-Saint-Denis. La réquisition des moyens de transport public est injustifiable et la complicité des représentants locaux de la RATP est inadmissible.

 

Déjà en 2008 pour des faits semblables à la gare de Massy, la Commission nationale de déontologie de la sécurité, que la LDH avait fait saisir, avait fermement qualifié d'illégal le comportement de la police et du préfet de l'Essonne et fortement condamné la duplicité de la SNCF dans cette affaire.

 

La LDH a décidé en conséquence de saisir le Défenseur des droits désormais compétent pour instruire des tels agissements.

 

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 14:08

En pleine période estivale le gouvernement a décidé de mettre en place une réduction de 30% du budget dédié à l’hébergement d’urgence, et ce en continuant de restreindre l’accès aux logements. Cette réduction conduit à la rue des milliers de personnes supplémentaires, dont de nombreuses familles.

Dans le même temps, l’état réduit de 10 à 25 % les budgets des Centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). Ce désengagement entraine la fermeture de CHRS et en prive d’autres des moyens d’accompagner les personnes hébergées vers la réinsertion.

Déjà aujourd’hui, près de 700 000 personnes sont sans domicile personnel dont plus de 100 000 personnes à la rue. Aux sans abris de longue date, s’ajoute un nombre croissant de travailleurs pauvres.

Or, la rue, c’est le bannissement social et une condamnation à une mort lente en moyenne à l’âge de 45 ans, comme le démontrent de multiples rapports.

Le gouvernement, contrairement à ses obligations, refuse d’appliquer les lois sur l’accueil inconditionnel de toute personne sans abri et sur le relogement de toute famille reconnue prioritaire en vertu de la loi Dalo. Il refuse d’appliquer les autres dispositions qui permettraient de répondre aux urgences, notamment la mobilisation des locaux et logements vacants dans le contexte actuel de grave crise du logement, de cherté des loyers, et de spéculation immobilière.

Depuis le début de l’été, des salariés de l’urgence sociale, révoltés par l’impossibilité d’assurer leur mission, se sont mis en grève à deux reprises. Les familles sans abri, expulsées, ou prioritaires Dalos, ont installé des campements à Paris et en région parisienne cet été.

Malgré la répression policière, l’indifférence, le cynisme et le double langage du gouvernement, la détermination des laisséEs pour compte du droit au logement reste entière, et l’indignation des salariéEs de l’urgence sociale, du secteur social, de ceux et celles solidaires et des associations et organisations engagées, reste intacte.

La promesse du chef de l’État de ne plus laisser une seule personne à la rue est restée lettre morte. Pire, l’État ignore délibérément les lois protégeant les plus vulnérables, piétine et démantèle le travail social et ses missions d’intérêt général.

Nous, organisations solidaires et signataires, mal-logés et sans abri laissés pour compte, simples citoyens exaspérés par la duplicité des discours gouvernementaux, appelons à nous mobiliser, pour exiger :

- La mise en œuvre du droit à un accueil inconditionnel de toute personne sans abri, le déblocage des moyens budgétaires suffisant pour atteindre cet objectif, comprenant l’accueil, l’hébergement, si besoin l’accompagnement (notamment pour l’urgence et les CHRS), en attendant le relogement,

- Le respect de la loi Dalo avec le relogement dans les délais de tout les mallogés et les sans logis reconnus prioritaires,

- L’application de la loi SRU (et son obligation de création de 20% de logements sociaux dans chaque commune),

- La mobilisation/réquisition de plusieurs milliers de logements et locaux vacants appartenant à de grands propriétaires publics et privés,

- un moratoire sur les expulsions locatives,

- l’ouverture de négociations pour le relogement de toutes les personnes et familles en lutte installées dans différents campements en ile de France,

Nous appelons à la mobilisation la plus large possible partout en France le 3 septembre pour que le gouvernement réponde à ces exigences.

 

RENDEZ-VOUS LE SAMEDI 3 SEPTEMBRE A 14 H

A SEVRES-BABYLONE (SQUARE BOUCICAUT), M°12, PARIS 7E

 

Appel à l’initiative du collectif Urgence un toit

http://collectifurgenceuntoit.over-blog.com

 

Les 1ers signataires :

Le D.A.L, le Collectif Des Sans Logis, la Coordination nationale de l’urgence sociale, le Mouvement solidaire des salariés du SamuSocial de Paris, Le Comité Action Hébergement Logement 94, Jeudi Noir, la Ligue des droits de l’Homme, Bagagérue, Réelengagement 95, SUD santé-sociaux, Solidaires, l’Union Syndicale de la Psychiatrie, Le collectif Rrom la Baraka, ATTAC, AITEC-IPAM, ATMF, SNUclias – FSU, CGT fonction publique, La Confédération du Planning Familial, Collectif de soutien aux migrants de Lampedusa, les Lutheuses de Rue

 

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 11:26

observatoire-creation-2011.jpgCommuniqué Observatoire de la liberté de création :

 

A la suite du recours de la Ligue des droits de l’Homme contre le décret n°2010-835 du 21 juillet 2010 relatif à « l'incrimination de l'outrage au drapeau tricolore », le Conseil d’Etat a recadré l’infraction d’outrage au drapeau (décision du 19 juillet 2011). 

 

Rappelons que la loi de 2003 sur la Sécurité intérieure avait incriminé « le fait, au cours d'une manifestation organisée ou réglementée par les autorités publiques, d'outrager publiquement l'hymne national ou le drapeau tricolore ». Il convenait de faire taire ces mauvais Français qui sifflaient la Marseillaise dans les stades, et pour faire bonne mesure, le gouvernement Raffarin avait ajouté le drapeau, sait-on jamais. Les auteurs risquent depuis 7 500€ d'amende, et six mois de prison s'ils ont commis les faits en réunion (article 433-5-1 du code pénal) : on ne plaisante pas avec les symboles de la République.

 

Voilà qu’en 2010, la Fnac organise un concours de photo amateur (depuis, les organisateurs ont été licenciés…) à Nice, avec une catégorie « politiquement incorrect », et que le gagnant est… l’auteur d’une photographie montrant un homme de dos s’essuyant les fesses avec la partie rouge du drapeau. L’ire de la Garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, est grande, et, entre deux voyages amicaux en Tunisie, où elle dispense de bons conseil en matière de liberté d’expression, de réunion, et d’association, elle trouve le temps de « répondre » à cette facétieuse provocation par une très sérieuse nouvelle incrimination visant, cette fois, de façon beaucoup plus large, comme contravention passible du tribunal de police, le fait, lorsqu'il est « commis dans des conditions de nature à troubler l'ordre public et dans l'intention d'outrager le drapeau tricolore :

1° de détruire celui-ci, le détériorer ou l'utiliser de manière dégradante, dans un lieu public ou ouvert au public ;

2° pour l'auteur de tels faits, même commis dans un lieu privé, de diffuser ou faire diffuser l'enregistrement d'images relatives à leur commission » (article R.645-15 du code pénal).

 

Or il se trouve que le premier délit avait fait l’objet d’un avis du Conseil constitutionnel en 2003, lequel l’avait sérieusement bordé, excluant de son champ d'application « les œuvres de l'esprit, les propos tenus dans un cercle privé ainsi que les actes accomplis lors de manifestations non organisées par les autorités publiques ou non réglementées par elles » (décision n° 2003-467 en date du 13 mars 2003, paragraphe 104).

 

Cette nouvelle infraction visant expressément à contredire le Conseil constitutionnel, la LDH a saisi le Conseil d’Etat pour voir annuler le nouveau décret signé du Premier ministre. Patatras pour le gouvernement et pour tous les députés de la droite populiste qui tiennent des discours pétainistes sur les ondes pour glaner les mauvaises herbes des terres frontistes ! En effet, le Conseil d’Etat précise que « ce texte n’a pas pour objet de réprimer » les outrages au drapeau « qui reposeraient sur la volonté de communiquer, par cet acte, des idées politiques ou philosophiques ou feraient œuvre de création artistique, sauf à ce que ce mode d’expression ne puisse, sous le contrôle du juge pénal, être regardé comme une œuvre de l’esprit ». Plutôt que d’annuler ce stupide décret, contraire à la liberté d’expression, la haute juridiction en propose une interprétation qui devrait permettre la réintégration à la Fnac avec les honneurs des organisateurs du concours, et aux juridictions saisies de relaxer les prévenus lorsque ceux-ci ne font que créer ou exprimer des idées politiques ou philosophiques.

 

L’Observatoire de la liberté de création, créé à l’initiative de la LDH, avec tous ses partenaires, approuve cette interprétation du texte et sera très vigilant quant à son application. D’autant que le 30 septembre, à Caen, un artiste de la compagnie de théâtre d'intervention L'Oreille arrachée comparaîtra pour avoir, le 15 juin 2011, avant une manifestation de protestation contre la baisse des subventions d’Etat dans la politique de la ville (Contrat urbain de cohésion sociale), revêtu, comme costume, une burqa tricolore, pour interpréter le personnage de « Nadine Hamouk, porte-parole des musulmans, transsexuels et patriotes de France ». Il avait, ainsi vêtu, rejoint la manifestation. Il doit être relaxé, et l’Observatoire de la liberté de création lui exprime son soutien.

 

Et puisque le public qui siffle la Marseillaise fait, lui aussi, de la politique, et se saisit là d’une opportunité rare de s’exprimer sur la façon dont le traite la République, il n’y a plus qu’à remettre les articles 433-5-1 et R.645-15 du code pénal dans la poubelle dont ils n’auraient jamais dû sortir.

 

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 10:27

Le 1er août, le plus grand centre de rétention  administrative pour étrangers a ouvert à proximité de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle sur la commune du Mesnil-Amelot.  Profitant encore de la période estivale, ce véritable camp, de conception carcérale, "ouvre" désormais ses portes aux familles et donc aux enfants. En effet, ce jour, sont enfermés une mère de famille géorgienne et ses trois enfants de 5, 2 et 1 ans, tous nés en France. Alors même qu’un recours est en cours, ils ont été arrêtés à leur domicile, à Guéret dans la Creuse, le 30 août au matin. Le père lui n’était pas présent à ce moment-là au domicile.

 

Illégal car contraire à la Convention internationale des droits de l'Enfant, l'enfermement est au surplus, pour ces derniers, un véritable traumatisme, comme l'ont clairement affirmé diverses institutions indépendantes, telles le Conseil de l'Europe, la Commission nationale de déontologie de la sécurité et la Défenseure des enfants.  Arrêtés avec leur famille dans des conditions souvent violentes, arrachés brutalement à leur vie quotidienne, privés de scolarisation et d'activités, ces enfants sont aussi confrontés à l'angoisse et à la dévalorisation de leurs parents qu'ils voient menottés, entourés de policiers , présentés devant des juges, tels des délinquants.

 

Les associations intervenant dans les CRA auprès des familles retenues, peuvent témoigner des symptômes révélateurs d'un délabrement psychique au quotidien, causé par la rétention sur les enfants. D'autant que la durée maximale de l'enfermement a récemment été portée à 45 jours, ce qui accroît encore les risques de psychotraumatisme.

 

Rappelons que les centres de rétention et zones d'attente sont les seuls lieux où des enfants de moins de 13 ans peuvent être enfermés, comme si le seul fait d'être étranger rendait cette maltraitance institutionnalisée acceptable.  Récemment encore, la juridiction de Lille a sanctionné cette pratique au motif qu'elle constituait un traitement inhumain et dégradant au sens de l'article 3 de la CEDH. La Cour européenne elle-même a condamné cette pratique dans une affaire concernant la Belgique.

 

Les organisations signataires dénoncent la banalisation de l'enfermement administratif, et la pénalisation du séjour irrégulier comme mode de gestion des étrangers. Avec l'enfermement de ces enfants et de  ceux qui suivront, c'est à la protection des plus vulnérables que le ministère de l'Intérieur s'en prend cette fois-ci,  toujours dans son obsession de la politique du chiffre en matière d'expulsions.

 

Signataires :

- Observatoire de l'enfermement des étrangers (ACAT-France, Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Anafé, Comede, Emmaüs France, Fasti, Gisti, La Cimade, Ligue des droits de l'homme, MRAP, Revue Pratiques, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la médecine générale (SMG))

- Observatoire citoyen de la rétention 77

- Réseau éducation sans frontières (RESF)

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 19:14

fidh-copie-1.jpgAles Bialiatski, Vice-président de la FIDH (Fédération internationale des Ligues des droits de l'homme) et Président du centre des droits de l’Homme "Viasna", est détenu depuis le 4 août dernier au Belarus.
La FIDH et son organisation affiliée, Viasna, qui se portent évidemment garants de son innocence, appellent à sa libération immédiate et inconditionnelle.

Pour en savoir plus : http://www.fidh.org/Aidez-nous-a-obtenir-la-liberation

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 19:11

Vendredi en fin d’après-midi, place du Chatelet, alors que se terminait le rassemblement pacifique en solidarité avec le peuple syrien, une douzaine de manifestants pro Bachar al-Assad ont durement agressé les jeunes militants de l’opposition démocratique syrienne. Suite à cette brutale agression, des militants ont dû être soignés à l’hôpital.
Des plaintes ont été déposée ; les agresseurs dont certains possédaient un statut diplomatique ont été identifiés par les forces de police. Nous ne pouvons pas croire qu’aucune suite judiciaire ne sera donnée après de tels agissements.
Il faut savoir que dans d’autres pays, les mêmes agissements, les mêmes méthodes ont été utilisées pour intimider les opposants syriens résidant dans ces pays.
La Syrie cherche à intimider ses expatriés grâce au réseau des ambassades syriennes. A travers une enquête réalisée par deux journalistes, le Wall Street journal met en lumiére les agissements des diplomates syriens à travers le monde pour contrer les élans de soutien aux manifestants de Syrie. Selon le quotidien, qui cite des Américano-Syriens, le personnel des ambassades recherche et photographie les manifestants.
Le Collectif Urgence Solidarité Syrie attire l’attention des autorités françaises pour qu’elles aient la plus grande vigilance vis-à-vis de ces commandos de nervis, afin qu’ils ne puissent nuire, en toute impunité, à l’expression démocratique de l’opposition syrienne vivant en France.

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  • : Ligue des Droits de l'Homme : LDH Bagneux-Malakoff-Montrouge
  • : Présentation des actions de la LDH dans le sud du département des Hauts-de-Seine
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