20 novembre 2007
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Une Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) vient de se créer à Montrouge. Elle s'inscrit dans une démarche "écologique
car favorisant un lien de proximité entre le producteur et les consommateurs (moins de transport, des légumes de saison) et garantissant une agriculture raisonnée et à long terme la
reconversion des producteurs à une agriculture complètement biologique".
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Environnement
19 novembre 2007
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Lu dans Le Monde du 19/11/2007, dans un article de Anne Rohu consacré à la mobilisation des parents et des
enseignants de la Grande Borne, à Grigny (91), le Préfet de l'Essonne explique froidement :
"J'entends dire, il faut plus de psychologues, de médiateurs, d'orthophinistes... Mais si ces individus [NDLR : les délinquants] nous entendaient parler prévention, ils rigoleraient très fort et
se diraient : c'est bon, on peut continuer. La meilleure des préventions c'est la répression. "
En avant les mesures sécuritaires radicales ! Il ne s’agit pas de minimiser l’ampleur de la violence urbaine. Celle-ci traduit une cassure et une aggravation des inégalités engendrées par la
crise. Mais c’est surtout par l’écoute, par le dialogue, par la mobilisation des parents, par la mise en œuvre d’une réelle démocratie de proximité que pourra se construire un monde où la
violence ne sera plus la seule perspective des laissés pour compte. Des voies plus constructives existent. Elles exigent du temps et la mobilisation de toutes les personnes concernées à partir
d’un projet global de société.
C'est pour cette raison que la section locale de la LDH s’était opposé au manichéisme qui consiste à privilégier les solutions répressives comme la tentative en 2002 de mise en place de
couvre-feu pour les mineurs à Montrouge qui entendait interdire la circulation nocturne des mineurs de treize ans. La LDH avait d'ailleurs obtenu (par décision du Tribunal administratif
de Paris du 30 avril 2003) l’annulation de l’arrêté municipal querellé au motif "qu’aucun contrat local de sécurité couvrant le territoire de la commune n’a été conclu" et que d’autre part
"l’évolution de la délinquance ne saurait, nonobstant l’exigüité du territoire communal, justifier les restrictions apportées à la liberté d’aller et venir des mineurs".
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Sécurité
16 novembre 2007
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Dans le
cadre des deuxièmes rencontres du blog d’expression citoyenne,
MontBouge participe au « Prix du blog d'expression locale » dans la catégorie« Vie locale ».
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Démocratie locale
16 novembre 2007
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La ville de Malakoff a annoncé le 16 novembre, le lancement de la construction de 30 logements
sociaux réservés aux jeunes, étudiants et travailleurs, en plein centre ville.
Les travaux de réhabilitation et la gestion des logements sociaux ont été confiés à la coopérative Habitat Francilien. Cette opération représente un coût total de 1,3 million . Aménagés dans un
ancien hôtel, rachetés par la ville et situés au 2 rue Béranger, les 30 logements jeunes devraient accueillir les premiers locataires fin 2008. Les pensionnaires de cet hôtel ont par ailleurs été
relogés par l'Office Public de l'Habitat de Malakoff.
Petit rappel : en Ile-de-France, 96 % des logements sociaux sont situés dans 36 % des communes. Neuilly n'en compte toujours que 2.33 %, Malakoff pour sa part 38 %.
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Droits économiques et sociaux
15 novembre 2007
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Conférence organisée par Attac 92, le
samedi 24 novembre à Malakoff, 22 bis rue Béranger à 15 heures, sur le thème "La destruction du Code du Travail et ses conséquences sociologiques et économiques". L'harmonisation du Droit
du Travail au niveau européen sera aussi abordée. Avec l'intervention de
Gérard Filoche (inspecteur du travail).
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Droits économiques et sociaux
15 novembre 2007
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09:42
Marie-Thérèse Galateau, conseillère municipale MNR de Montrouge, dans le dernier
bulletin Montrouge Magazine, en appelle à la valeur chrétienne de la charité.
Convaincue que toute charité bien ordonnée commence par soi, Mme Galateau ne comprend pas que Montrouge puisse faire preuve de solidarité internationale avec les plus démunis. Il faudrait d'après
elle ne tenir compte que des "pays européens" voire de la Louisiane "ancienne terre française". Désirerait-elle que l'on s'assure préablement que les sinistrés aient des valeurs chrétiennes avant
d'envisager de les aider ?
Mme Galateau en appelle également à la charité pour 2 personnes qui auraient été agressées sur Montrouge et exige de fait "un renforcement de la présence policière". Ah, le bon vieux thème
de l'insécurité généralisée, fonds de commerce de l'extrême droite !
Enfin, Mme Galateau se veut charitable avec une personne qui ne trouve pas à se loger et s'insurge : "il est difficile de croire qu'avec plus de 25% de logements sociaux, davantage que le minimum
requis, la ville ne puisse reloger une femme seule". Mme Galateau n'a visiblement pas compris que ce n'est pas parce que le seuil minimum réglementaire est respecté qu'il y a suffisamment de
logements sociaux et intermédiaires sur la commune...
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Extrême droite
15 novembre 2007
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07:50
Le " Comité de réflexion et de proposition sur la
modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Vème République " a remis son rapport au président de la République.
Ce rapport intitulé " Une Vème République plus démocratique " avance 77 propositions et " oublie " malheureusement la 78ème proposition, fort démocratique, qui consiste à étendre le suffrage
universel pour les élections locales à tous les résidents étrangers quelle que soit leur nationalité.
Cet aspect de la modernisation de la démocratie française n'était pas la préoccupation du président de la République. A-t-elle même été discutée par le Comité ? Pourtant cette réforme
démocratique est demandée depuis des années :
- par les intéressés qui se sentent victimes d'une discrimination institutionnelle ;
- par le mouvement associatif à travers de multiples démarches, pétitions et le succès rencontré par les opérations " Votation citoyenne " ;
- par l'opinion publique dont témoignent les résultats de multiples sondages. C'était notamment le résultat la votation citoyenne réalisée à Malakoff (91 % d'avis favorables) et à Bagneux
(93,90 % d'avis favorables) en décembre 2005 et à laquelle a activement participé la section locale de la LDH
La France a été un des derniers pays démocratiques à avoir donné le droit de vote aux femmes. Elle a été le dernier pays à mettre en application le droit de vote des citoyens de l'Union
européenne aux élections municipales.
Elle se hâte lentement vers l'attribution du droit de vote à tous les résidents quelle que soit leur nationalité attendant que les tous les pays de l'UE l'aient fait pour être le remarquable
dernier modernisateur.
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Elections
12 novembre 2007
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Michèle Alliot-Marie, ministre de
l'Intérieur annonce dans Le Figaro des 10 et 11 novembre une nouvelle loi sécuritaire, la "loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (Lopsi)" présentée en Conseil des
ministres d'ici à la fin de l'année et discutée au Parlement début 2008. Elle veut ainsi "tripler en deux ans le nombre de caméras sur la voie publique".
La vidéosurveillance n'est pas efficace.
Michèle Alliot-Marie nous dit que "mieux vaut [désormais] parler de vidéoprotection". Mais, la vidéosurveillance ne peut pas être une protection pour tous. En effet, une personne qui a
l'intention de commettre une infraction n'agira pas devant une caméra sans être camouflée ou masquée. Un délinquant s'adapte ou se déplace en dehors du champ de la caméra, dans un autre lieu.
Contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, la vidéosurveillance n'empêche pas les actes délicteux. La vidéosurveillance déplace le problème. Ce n'est pas responsable. La seule "logique
sérieuse" serait alors de tout vidéosurveiller. Peut-on imaginer une société totalement vidéosurveillée.
Alerte à la société de surveillance.
C'est le titre du rapport 2006 de la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL). Etre surveillé amène les personnes
même bien intentionnées à modifier leur comportement. C'est là une atteinte sournoise à la liberté d'aller et de venir, au libre arbitre. La vidéosurveillance est une contrainte, une oppression.
L'enregistrement de l'image d'une personne sans son consentement est une atteinte à sa vie privée.
On nous assène ce qui paraît le bon sens : pourquoi s'opposer à la vidéosurveillance si on n'a rien à se reprocher. Mais, il s'agit là d'une inversion de la conception du droit dans notre pays.
En effet, toute personne est considérée innocente jusqu'au jour où il est établi qu'elle a franchi les limites de la loi commune auquel cas, elle est sanctionnée. Avec la vidéosurveillance, au
fond, c'est l'inverse : toutes les personnes qui passent devant la caméra sont, de fait et indistinctement, considérées comme potentiellement fautives ou suspectes.
Et puis, il faut bien rappeler qu'il est plus d'un lieu en ce monde où les caméras permettent d'identifier les opposants. Une majorité municipale ou nationale, et donc l'intention de la nouvelle
personne derrière la caméra déjà en place, peut toujours évoluer.
Si des caméras peuvent être utiles dans des cas
précis, par exemple pour la régulation d'un réseau de transport ou routier. Mais, maintenant, son efficacité est très relative dans la lutte contre la délinquance. Dans ce cas, il
convidendrait de privilégier des solutions basées sur le contact humain en renforçant les services publics, payer des correspondants de nuit, des médiateurs, des employés municipaux chargés
de l'entretien et de la surveillance des locaux, des concierges pour les bâtiments publics et dans les quartiers, des travailleurs sociaux...
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Sécurité
11 novembre 2007
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Dans un article en date du 11 novembre, l'agence de presse africaine Apa note que "des élus français se mobilisent pour contrer l'expulsion de sans-papiers de
leurs communes".
Le journal a notamment pris le cas des parrainages républicains effectués à Bagneux :
"Ce parrainage républicain est un soutien aux sans papiers qui vivent dans l'inquiétude des arrestations.Tout est compliqué pour eux. C'est donc une façon pour nous de les soutenir moralement
mais aussi dans leurs démarches quotidiennes ", a déclaré la député-maire de Bagneux, Marie-Hélène Amiable, marraine d'un ressortissant algérien. Toutefois si ces députés et maires du département
voient à travers leur parrainage un " acte citoyen ", il n'en demeure pas moins que leur geste est une forme de " protestation " contre la politique du gouvernement français qui veut absolument
atteindre son objectif de 25 000 " éloignements " avant la fin de l'année. Ils ont d'ailleurs dénoncé " les pressions " que les préfets exercent sur eux en leur " exigeant " de ne plus parrainer
des clandestins, acte qui peut compromettre toute expulsion d'étranger en situation irrégulière. "Je le renouvelle aujourd'hui parce que je n'accepte pas les menaces qu'on nous fait oralement ou
par écrit ", martèle cette élue du Parti communiste français (PCF) qui, deux années plus tôt, avait déjà parrainé d'autres sans-papiers. "Je ne suis pas aux ordres des préfets, je suis une élue
de la République par les habitants de ma ville et de ma circonscription. Donc j'entends mener les affaires publiques dans ma ville comme je le souhaite, sans être sous pression ", a-t-elle
prévenu. "Les sans-papiers qui habitent dans ma commune sont des citoyens de cette commune qui, pour certains, travaillent. Leurs enfants vont à l'école à Bagneux. Pour moi donc, c'est des
citoyens comme les autres ", a-t-elle ajouté."
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Immigration
7 novembre 2007
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Dans le cadre de la 10e édition de la Semaine internationale de
la solidarité, la Ligue des droits de l’Homme organise une conférence-débat : "La France et les droits de l’enfant" le mercredi 21 novembre 2007 de 20 h à 22 h 30 à la Maison de la vie
associative de Malakoff (28 rue Victor Hugo - Métro Malakoff Plateau de Vanves).
Avec la participation de :
- Françoise Dumont, secrétaire générale adjointe de la Ligue des droits de l’Homme,
- Alain Doustalet, Réseau éducation sans frontières des Hauts-de-Seine
- Christine Eymard, pédopsychiatre psychanalyste
- Joëlle Aguerri, maire adjoint à l’Enfance et à la Jeunesse de Malakoff
Conférence-débat animée par Karine Métayer, cadre associatif
Seront notamment abordés :
- Enfants en danger/ enfants dangereux, au regard de l'ordonnance de 1945
- Quelle solidarité avec les enfants de parents sans-papiers ?
- Prévention et protection de l'enfant en souffrance
- Politique de la ville en matière d’éducation et de prévention de la délinquance
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Enfants