FRANCE - ÎLE DE FRANCE-Essonne
A Segré (Maine-et-Loire)
L'association Quazar d'Angers se mobilise pour soutenir "deux jeunes lesbiennes du centre-ville de Segré victimes depuis de nombreux mois
d'insultes lesbophobes de la part d'un groupe d'une vingtaine de jeunes entre 17 et 21 ans. A deux reprises, l'un d'entre eux a tiré en leur direction avec des balles à blanc".
Quazar dénonce "avec la plus grande véhémence l'inaction des pouvoirs publics locaux pour faire cesser ces agressions à caractère répété. L'association appelle toutes les citoyennes,
les citoyens, les partis, les syndicats, les associations LGBT et de femmes :
* à condamner sans faillir les tirs d'armes et les insultes: «Bande de sales gouines, descendez!», «Vient sucer ma queue», «Je vais te la mettre dans le cul, tu vas aimer»,
* à soutenir ces deux jeunes femmes en les rejoignant dans leur combat quotidien contre le sexisme et la lesbophobie,
* à signer la pétition en ligne : cliquez ici"
A Epinay-sous-Sénart (Essonne)
Selon un communiqué de SOS homophobie, deux lesbiennes ont été agressées dans la cité des Gerbaux à Epinay-sous-Sénart le jeudi 2 juillet.
"Après des mois d’insultes, de menaces, de harcèlement quotidien, quatre jeunes dont trois mineurs s’en sont pris physiquement à ce couple. Les quatre individus ont été arrêtés suite à cette
agression mais ont continué à insulter les victimes à la sortie du commissariat et ont été immédiatement remis en liberté par la justice. Ce couple de lesbiennes est ainsi doublement victimes :
harcelé, agressé et obligé de quitter leur logement et leur quartier puisque les jeunes agresseurs, eux, peuvent y revenir avec un sentiment d'impunité".
A Bondoufle (Essonne)
La Coordination Lesbienne en France (CLF) et le Collectif Contre l'Homophobie (CCH) accompagnent depuis
juin dernier un couple de lesbiennes de Bondoufle victime d'agression lesbophobe. Ces associations précisent que "les faits ont débuté avec l'apposition sur le pare-brise du
véhicule des victimes d'une feuille comportant les injures dactylographiées suivantes « putain de lesbienne tu pollues la rue » et «saleté de goudou». Les faits se sont renouvelés,
accompagnés d'actes de vandalisme. Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie et une enquête est en cours pour injures lesbophobes et pour dégradation ou détérioration volontaire du
bien d'autrui".
Comme le souligne les associations, "la récurrence des agressions lesbophobes (dans l'Essonne et comme récemment à Segré dans le Maine-Loire) prouve bien qu'il ne s'agit ni de fait
divers isolé, ni de banal conflit de voisinage. C'est la raison pour laquelle nous appelons les pouvoirs publics (police, gendarmerie et justice) à traiter ces plaintes avec célérité et fermeté
afin de mettre un terme à l'insupportable sentiment d'impunité dont pensent bénéficier les auteurs. Nos associations saluent le courage des victimes qui ont osé porter plainte, ce qui a valu pour
certaines d'entre elles des représailles ou des pressions les obligeant à quitter leur domicile (Segré et Epinay-sous-Sénart). La lutte contre la lesbophobie ne peut plus se satisfaire de
discours lénifiants, aussi nous appelons les politiques, qu'il s'agisse des Ministres de l'Intérieur et de la Justice ou qu'il s'agisse des élus/es locaux/ales, à prendre en considération par des
actes cette discrimination spécifique que vivent les lesbiennes".
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